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Sarah Biasini comédienne
30 avril 2011

Pascal Gély

Ce photographe a fait une trés belle série de clichés que vous pouvez voir sur son site :

http://www.pascalgely.fr/home

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29 avril 2011

L'express.fr

13h1

Fille de Romy Schneider, Sarah Biasini est à l'affiche dans Lettre d'une inconnue, au théâtre des Mathurins. Comédienne passionnée, elle passe du cinéma aux planches avec talent.

 

Il y a d'abord ce sourire éclatant, ce petit nez à la courbure parfaite, ces yeux rieurs, d'un bleu azur, qui évoquent tellement ceux de sa mère, Romy Schneider. Et puis cette personnalité ardente, celle d'une comédienne passionnée, entière et pleine de talent, qui se lance dans une partition ardue au théâtre des Mathurins. Dirigée par Christophe Lidon, Sarah Biasini incarne dans Lettre d'une inconnue, de Stefan Zweig, une femme plongée dans une passion non partagée, ce qui la mène jusqu'aux abords de la folie et de la destruction.  

On l'a vue au cinéma dans Mon petit doigt m'a dit, aux côtés de Catherine Frot et d'André Dussolier, sur le petit écran dans Julie, Chevalier de Maupin, puis sur scène dans L'Antichambre, de Jean-Claude Brisville, une interprétation qui lui a valu une nomination aux Molière...  

Pourtant, Sarah Biasini s'est longtemps interdit le métier de comédienne: "Je brûlais d'envie, mais redoutais l'écrasante référence, confie-t-elle. A 24 ans, après des études en histoire de l'art, j'ai décidé d'écrire mon avenir dans le spectacle vivant. Je suis partie aux Etats-Unis prendre des cours à l'institut Lee Strasberg et à l'Actors Studio et, dès mon retour, je suis montée sur les planches dans Pieds nus dans le parc." Depuis, elle gagne, un à un, ses galons, bien au-delà de sa filiation.

Paola Genone

source : http://www.lexpress.fr/culture/

26 avril 2011

Le Figaro.fr

Lettre d'une inconnue, l'accomplissement d'une comédienne

Christophe Lidon, qui connaît bien l'interprète, la dirige dans cette adaptation pour deux voix de Stefan Zweig. Frédéric Andrau est son idéal partenaire. Un moment superbe.

Dans la vie d'une comédienne, il arrive que la rencontre avec un rôle vous transforme, vous conduise loin. Il advient qu'un personnage vous transfigure et vous accompagne jusqu'à l'accomplissement de vous-même. C'est ce qui arrive à Sarah Biasini avec la femme imaginée par Stefan Zweig dans Lettre d'une inconnue. Ravissante, enjouée et triste aussi dans Pieds nus dans le parc de Neil Simon (2005), fine mouche et aristocratique dans L'Antichambre de Jean-Claude Brisville (2008 et 2009), Sarah Biasini est une artiste dont on apprécie depuis longtemps la grâce et la sensibilité. Christophe Lidon, qui l'a déjà dirigée par deux fois au théâtre, rêvait depuis longtemps de porter à la scène la cruelle nouvelle de l'auteur de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Michael Stampe signe une adaptation fidèle d'après la traduction des Éditions Stock. Il répartit la parole entre deux protagonistes et dans le rôle du séducteur qui ignore tout de l'exaltation de l'inconnue et de son funeste destin, Frédéric Andrau est parfait. Belle présence et discrétion, incarné et irréel comme le fantasme d'une toute jeune fille… Dans la petite salle des Mathurins, celle qui parle est comme prisonnière d'un ultime piège. L'espace est très bien utilisé, les lumières de Marie-Hélène Pinon flattent et poursuivent d'un même mouvement. Pieds nus, sensuelle dans la combinaison noire qu'elle cache sous un manteau, Sarah Biasini, belle voix, beau visage, impose l'attachante personnalité d'une femme littéralement folle d'amour. Sans excès, mais avec intelligence, profondeur, et une bouleversante sensibilité.

Armelle Heliot

Crédit photo : Pacome Poirier

lien : http://www.lefigaro.fr/

26 avril 2011

Webthea

Critique publiée sur le site : http://www.webthea.com/

logo_webthea

Le récit de Stefan Zweig est célèbre. Un écrivain connu trouve dans son courrier une très longue lettre, celle d’une femme qu’il a oubliée et dont il découvre, au fil des pages, qu’elle n’a vécu que pour lui. Elle a eu un enfant de lui, dont elle ne lui a pas révélé l’existence, qu’elle a élevé et qui est mort prématurément. Elle a vécu dans l’adoration d’un séducteur pour qui elle n’a été que la conquête d’un soir (de deux soirs puisque, des années plus tard, elle s’est redonnée à lui, sans qu’il la reconnaisse). Son cœur a palpité en vain, sans réponse, sans reconnaissance, mais ce fol amour à sens unique a été le moteur, le motif de toute une vie. Elle a éprouvé le besoin de le confier au papier et au seul lecteur qui compte, avant de disparaître, de s’effacer.
Ce texte, magnifique, bouleversant, a souvent été monté au théâtre. Christophe Lidon rompt, lui, avec les adaptations précédentes. Il a demandé à Michael Stampe un dialogue à deux personnages : l’écrivain est présent, l’amoureuse et le séducteur se parlent dans un espace-temps imaginaire. Par ailleurs, Lidon ne traite pas sans distance la passion de l’héroïne ; il évoque, dans le programme, « une manipulation féminine que le romanesque de l’histoire a souvent dissimulé ». Ainsi, en même temps qu’un amour fou, c’est la folie d’un amour vengeur qui s’exprime, avec la volonté d’entraîner l’autre dans sa chute. On bascule du romantisme à un regard clinique.
Le lieu imaginaire où se déroule ce face à face improbable, Lidon et l’éclairagiste Marie-Hélène Pinon l’ont conçu comme une scène baignée dans une nuit percée de lumières, dans un ciel étoilé aux astres aussi brillants que fuyants. Mais les personnages vont parfois hors du plateau, au côté jardin et dans toute la salle. Ce climat nocturne est d’abord déroutant, mais il se révèle comme une scène de jeu de tous les possibles. Car, dans cette obscurité piquetée de quinquets, les deux interprètes varient sans cesse leurs attitudes et leurs relations, tantôt dans un rapport très corporel, tantôt dans l’écart de personnes proches et séparées. Certaines postures ne sont pas toutes de la même grâce mais cette variété du vocabulaire gestuel enrichit beaucoup la soirée. Sarah Biasini donne une flamme rare au personnage de l’inconnue. Sa voix est un chant permanent. Elle est à chaque instant d’une vivacité lourde d’émotions. Frédéric Andrau joue la difficile partition du détachement. Son personnage ne répond pas à la passion par la passion, il découvre, il analyse, il s’étonne, il songe, il s’interroge. Andrau compose très bien ce personnage d’idole qui s’étonne d’être une idole, sans le lyrisme que l’on a vu mettre en œuvre dans d’autres spectacles. Pour Sarah Biasini, la voilà dans l’un de ses plus grands rôles après L’Antichambre de Jean-Claude Brisville, décrivant la courbe folle de l’amour fou.

Gilles Costaz

26 avril 2011

Avis de spectateurs

 source : http://www.billetreduc.com/

-L'inconnue est magistrale! -

Superbe moment de théâtre ce samedi pour cette lettre d'une inconnue. Je suis fan de STEFEN ZWEIG et véritablement, pour avoir lu le livre en amont,je n'ai pas été déçue ; le texte devient vivant, les mots prennent corps dans la bouche de Sarah BIASINI qui interprête cette inconnue avec beaucoup d'émotion. Touchante, une forte présence sur scène. Bravo également à Frédéric Andrau que j'ai découvert qui s'impose avec justesse. Une mise en scène dépouillée qui s'apparente bien au thème dramatique. A recommander pour émotion extrême.

Malou


-Acteurs magnifiques! Une très belle adaptation


à distance.,je n'ai pas été déçue. Sarah Biasini est parfaite dans le rôle de cette femme amoureuse qui reste dans l'ombre et Frédéric Andrau interprète superbement cet homme aimé à la folie,Merci aux deux acteurs pour leurs superbes interprétations! J'etais curieuse de voir l'adaptation du texte de Stefan Zweig


Katie11

-Une adaptation réussie, même si imparfaite. -

Le texte de Stefan Zweig est une merveille, et la part du spectacle qui n'en est que la récitation par Sarah Biasini est une réussite; par contre, quand on lit l'opinion du metteur en scène sur l'histoire, on a le droit de ne pas être du tout d'accord avec lui, et, heureusement, le spectacle n'est pas affecté. Je n'ai pas trouvé aussi conforme à l'idée que j'ai du texte et qu'avait respectée l'adaptation filmée d'Ophuls, le jeu de Frédéric Andrau, et les échanges avec le personnage joué par Sarah Biasini ne m'ont pas non plus convaincu; ce n'est pas comme ça que j'avais imaginé les réactions de l'écrivain quand il lit la lettre. Mais le spectacle vaut, largement, la peine de lui consacrer une soirée.

bormandq

Il ne vous reste plus qu'à aller voir cette pièce pour vous faire votre propre avis. N'hésitez pas à poster ici vos impressions. Bonne représentation. Et que vive le théâtre !

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25 avril 2011

Les comédiens

On dit souvent
Ça vend du vent
À la sauvette
Ils vont
De scène en scène
et partent en tournée
Et dès qu'ils sont vêtus
Des habits qu'on leur prête
Ils deviennent Jésus
Harpagon ou Hamlet
Les comédiens
Disent les gens
Ont bien souvent
Des amourettes
À force de jouer
Ils se prennent au jeu
Sans être Roméo
On s'éprend de Juliette
Juste le temps qu'il faut
Pour en souffrir un peu
Les comédiens
Quand l'âge vient
Quittent la scène
Et quand il leur advient
De vivre de longs jours
Sur cour ou sur jardin
Tout seuls ils se souviennent
De ce fichu métier
Qu'ils ont aimé
D'amour
Jean-Roger CAUSSIMON (1918-1985)

25 avril 2011

Melle Sarah par Alain Auboiroux

fleurs

Je tiens à remercier Monsieur Auboiroux, reporter-photographe, pour son amabilité.

Que me sont des trésors, comparés à la lumière du soleil et à des heures vécues en plein bonheur ?

Stefan Zweig

22 avril 2011

Bon week-end pascal à vous !

montage

21 avril 2011

L'Express.fr

 

Lorsque la lumière s'éteint dans la toute petite salle du théâtre des Mathurins, le noir vous écrase déjà. Une voix grave ( car malade ce soir là) se fait entendre. La silhouette cintrée dans un imperméable noir, les cheveux  blonds remontés d'une auréole, Sarah Biasini ( fille de Romy Schneider, doit on encore le rappeler!) est plaquée contre le mur. Elle fait déjà corps avec son texte, fragile et forte à la fois, elle est déjà toute à sa souffrance. La lecture de la Lettre d'une inconnue, se fait à deux voix, sur une mise en scène faite d'ombres et de petites lumières, comme des petites étoiles, éclairant tout à tour le visage grave et blessé de la jeune femme et celui du lecteur. Toute la vie de cette jeune femme tient en 12 pages écrites fiévreusement, écrites avant de partir à jamais. Une lettre où le mensonge n'a pas de place.

A 13 ans, dans l'immeuble ou elle vit seule avec sa mère, elle croise celui qu'elle va aimer toute sa vie, un jeune auteur qui la fascine. Elle le regardera vivre, aimer toutes les femmes qui défilent chez lui. Elle l'espionnera, avec une parfaite connaissance dans les moindres détails de sa vie, et surtout sans qu'il n'en sache jamais mais jamais rien. Ils s'aimeront,elle se donnera  4 fois, par le plus grand des hasard, hasard organisé par elle même, elle portera un enfant de lui, qui vient de mourir lorsqu'elle écrit cette lettre.

Le face à face est poignant. Cette femme qui a donné sa vie pour cet homme volage, léger, insouciant, croquant la vie et les plaisirs au gré du vent, qui découvrira à travers cette lettre que cet enfant était le sien. D'abord il s'étonne, puis s'agace, se révolte aussi mais surtout ne comprend pas.

Toute la profondeur et la sensualité du texte, l'amour de l'autre, pour l'autre, l'oublie de soi, le don de soi, résonnent sur cette toute petite scène. La lettre s'interrompt ....Les applaudissements n'en finissent pas!!!!!

19 avril 2011

Premières impressions

 

 Photo : Laurencine Lot

lettre

 

Sarah Biasini, l'accomplissement par Stefan Zweig

 

Dans la petit salle des Mathurins le public s'installe sans lui prêter attention. Visage encadré d'une perruque enboîtante, nul ne la reconnaît. Elle va se lever vivement, ôtant d'un geste sûr le postiche pour entrer dans la lumière. Il y a, dans ce bref et dense spectacle, l'accord profond de tous ses artistes : ici, la musique de Michel Winogradoff, piano présent en toute discrétion, les lumières de Marie-Hélène Pinon qui sublime les visages et sait nuancer les humeurs, les costumes sobres et inassignables, le texte, extrêmement bien adapté pour deux voix par Michael Stampe d'après la traduction (Stock) d'Alzir Hella, Olivier Bournac, Françoise Toraille, tout ici compte. Tout est de haute qualité, de haute précision.

Sarah Biasini est une interprète dont on a toujours apprécié la sensibilité, la personnalité. Qu'elle soit la charmeuse un peu fêlée de Pieds nus dans le parc, qu'elle soit la délicieuse et si intelligente Julie de Lespinasse dans L'Antichambre de Jean-Claude Brisville, elle déploie sa sincérité avec une réserve qui touche.

C'est Christophe Lidon, déjà, qui la dirigeait dans L'Antichambre comme il l'avait dirigée dans Maestro d'Hradnhidur Hagalin au festival d'Avignon (ce spectale nous ne l'avons pas vu). Mais ces précisions comptent car on devine une interprète qui est en confiance et un metteur en scène qui l'aime et apprécie profondément ses qualités. Au côté de Sarah Biasini dans cette partition difficile, l'écrivain nommé R***, l'homme qui hante "l'inconnue" qui lui écrit. Frédéric Andrau est parfait. Présent, il est un partenaire idéal et donne corps et vraisemblance au personnage et à la passion folle de "l'inconnue". VOYEZ CI DESSUS LA PHOTO DE LAURENCINE LOT

C'est Christophe Lidon qui rêvait de mettre en scène la nouvelle de Zweig qui a inspiré le cinéma. Deux films, celui de Max Ophüls, tourné à Hollywood en 1948 avec Joan Fontaine et le jeune français Louis Jourdan qui est pianiste dans cette version. Et aussi un film de Jacques Deray qui date de 2001, avec Irène Jocob et Christopher Thompson, Albert Rank, écrivain. Dans les deux films, on voit d'autres personnages, on voit Vienne, personnage important...

Dans la version théâtrale, la rigueur l'emporte. On revient au texte de Zweig. A cette lettre écrite comme un dernier adieu avant de disparaître définitivement. Doit-on rappeler l'intrigue ? Non si par hasard vous ne connaissez pas l'histoire, il y a un bonheur de la découverte...

C'est l'histoire d'une passion non partagée jusqu'aux abords de la folie et jusqu'à la destruction de soi. Une femme parle. Elle est pieds nus. Une heure cinq durant, elle livre son coeur, sa vie, son âme. Dans la simplicité d'une présence, la proximité, Sarah Biasini n'est jamais dans l'excès expressionniste, ce qui pourrait être le risque dans une telle partition. Non. Elle maîtrise son jeu, son interprétation. Christophe Lidon utilise tout l'espace du petit théâtre et la lumière est ici un partenaire. Frédéric Andrau, on l'a dit, dans l'écoute et en quelques mots, est remarquable. Sarah Biasini possède une très jolie voix, elle touche, elle émeut, elle bouleverse. De son déchirant personnage, elle fait une femme digne et même pudique par-delà les aveux terribles. Son beau regard, son visage troublant, sa sensualité sans démonstration, tout agit. Tout lui appartient.

Amélie Héliot

 source : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2011/04/sar.html

Petit rappel :

Théâtre des Mathurins, petite salle, à 21h du mardi au samedi, en matinée le samedi à 16h30. Jusqu'au 30 juin au moins. Durée : 1h05. Le texte original est publié chez Stock.
Tél : 01 42 65 90 00
50% de réduction samedi 23 avril
www.theatredesmathurins.com

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