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Sarah Biasini comédienne
29 novembre 2012

Sarah Biasini n'incarnera pas, comme l'avait

Sarah Biasini n'incarnera pas, comme l'avait annonçer le Figaro.fr, la Vierge Marie dans une prochaine pièce. Elle étudie actuellement d'autres propostitions.

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22 novembre 2012

"Le rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer

 

"Le rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible...C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu, et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures, gravement immobiles, qui habitent le séjour des limbes." 

Aurélia - Gérard de Nerval

13 novembre 2012

le souffleur.net

Christophe Lidon et Valérie Alane cheminent ensemble entre rêve et réalité dans Zéro s'est endormi ?, drame onirique et psychanalitique. Elle écrit, elle joue et il met en scène : l'aventure est surprenante, déroutante, fascinante.

L'intrigue prend place dans une chambre, celle de Zéro, personnage apathique et éternel dormeur. Pour éviter la réalité, il tombe dans le sommeil. Mais grâce à l'aide d'Alice, photographe de rêves, armée de son Polaroïd, il se rend compte qu'il tombe dans des songes multiples et prolixes. Un dernier espoir avant le grand plongeon ?

Parler du rêve, c'est mettre en mot l'évanescent. Le metteur en scène, c'est matérialiser sa chute dans le physique. Le présupposé de cette mise en scène relève de cette incarnation et donc de la chute du rêve. C'est exactement ce qui se passe : le rêve tombe dans la réalité et dans le cas de Zéro, c'est une nécessité. Il ne veut plus, ne peut plus construire d'images dans le réel : ses rêves deviennent fresques, film en accéléré d'une vie fantasmée...Le spectacle met en scène cet état d'urgence : celui d'un inconscient qui ne vit que dans le rêve, qui s'y introduit de force. Il vit dans ses rêves. En parlant avec les personnages de ses songes (sa mère Betty, sa soeur imaginaire et le double de lui-même), il les fait tomber de l'espace onirique.

Ici se pose le théâtre, se pose l'image. Cette réalité dans laquelle s'inscrivent les personnages de ses rêves et les personnages réels est lieu de tous les possibles : projection d'un arbre qui arrosé par des paillettes devient immense ; scène de music-hall sur laquelle se produisent les accouchements chantés d'une soeur enceinte imaginaire ; espaces diffractés, étirés, bousculés qui vont de la terre jusqu'à des cieux mouvementés projetés sur scène... L'espace scènique devient proprement jubilatoire, fou aussi et semble parfois nous dépasser par son mouvement perpétuel.

Il y a aussi le texte, noeud autour duquel tout se joue. La fiction est extremement bien construite, le voyage quasi-immédiat. Le mot est dense, cru parfois, et démuni souvent. Le language laisse place à l'image qui s'incarne devant nous, ce qui peut donner à cette mise en scène son aspect légèrement illustratif. Mais le verbe est aussi conteur, et ainsi s'inscrivent même à l'intérieur du texte des histoires mythologiques remaniées, des chansons de l'insconscient : un langage dilaté et créateur. Cette mise en scène rend compte avec inventivité de la force du rêve comme matériau théâtral. Cette inventivité s'inscrit dans l'espace et dans cette scénographie modérée, deux lits, une fenêtre, un écran...qui laissent le vide comme cadeau à l'imagination du spectateur. La force créative de ce spectacle prend aussi forme dans un rythme effréné, aussi fou que celui du rêve. Tout arrive à une vitesse folle, tout s'explique, prend vie dans une folie imaginative et souriante.

Le rêve s'incarne, se fait réel dans une chambre théâtrale. L'argument psychanalitique et les intrigues familiales qui s'y jouent alimentent une fiction fantastique, une litanie du rêve qui se résout, peut-être de manière trop expéditive dans sa lecture et son incarnation. Ce spectacle d'une cohérence impressionnante nous emmène dans un non-lieu, un espace magique... A défaut de pouvoir le nommer, allons voyager, le temps d'un spectacle, dans les draps du théâtre et les bras d'une folle histoire.

 

Flavie Bitaud

source : http://www.lesouffleur.net/3484/zero-sest-endormi/

 

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12 novembre 2012

Toute la Culture.com

 

Jusqu’au 9 décembre Christophe Lidon met en scène au théâtre des Artistic Athévains la jolie pièce surréaliste de Valérie Alane, Zéro s’est endormi ? Entre humour fantaisiste et théories de psychanalyse jungienne, on arpente avec légèreté les rêves d’un homme qui ne voulait plus sortir du sommeil.

Zéro a décidé de ne plus quitter son lit. Il se réfugie dans le monde des rêves, le seul dans lequel il se sente vivant. Mais veut-il vraiment les regarder en face, ses rêves, ces liens invisibles qui pourraient lui faire découvrir une partie de lui-même, enfouie et cependant essentielle, au carrefour des mythes, des morts et de son inconscient… peut-être son âme ? Sa rencontre avec Alice va tout chambouler. Elle lui propose une chose surprenante : photographier ses songes. Un jour, les rêves de Zéro deviennent brusquement réalité, une réalité à laquelle il ne s’attendait pas. Mais est-ce que Zéro s’est endormi ?

La pièce a pris forme dans l’esprit fantasque de Valérie Alane il y a quelques années. Désormais transposée sur les planches par Christophe Lindon, elle devient une explosion de rêves fuyants et d’images poétiques de l’inconscient, nous faisant arpenter avec fantaisie les songes d’un homme qui vont le révéler à lui-même, dans une mise en scène délirante et ubuesque d’où les images et les symboles cherchent à s’échapper sans cesse. Rythmée par des chansons et des collages vidéo, la pièce se développe sans jamais perdre pied ni imposer une vision unilatérale, portée entre autres par Bernard Malaka et la jolie Sarah Biasini.

Charlotte Bonnasse

12 novembre 2012

Critique Webthea

 

Zéro vit dans ses rêves et a décidé de ne plus quitter son lit. Mais une jeune femme s’introduit dans la chambre et entreprend de photographier ses rêves. Electrochoc ! Zéro n’est plus passif dans ses promenades mentales mais mis en cause par les histoires que son cerveau invente. Une jeune femme enceinte, Betty, qui arrive plus ou moins directement de la mythologie grecque, veut l’épouser pour qu’il soit le père de son enfant à venir. Il apprend en même temps que sa mère aurait eu une aventure avec un peintre, Jung, qui est le même que le psychanalyste Carl Gustav Jung, artiste à ses heures. Diverses nouvelles arrivent par un facteur qui semble reprendre le rôle traditionnel du coryphée. Et Zéro a un double Zéro 2. Lequel des deux saura supporter la réalité ? Aucun.

Le texte de Valérie Alane est un peu la rencontre du réalisme poétique et de la psychanalyse (jungienne : Freud, qui a tant écrit sur les rêves, n’est pas convoqué). L’auteur semble vouloir allier la fantaisie des scénaristes des années 50 (René Clair, Georges Neveux, Jacques Prévert, ou même Jean Cocteau) et l’éclairage de l’inconscient. Elle ne le fait pas sans lourdeurs. La mise en scène de Christophe Lidon déplace cette action habile mais théorique dans un dynamisme imagé. Les acteurs, Valérie Alane elle-même, Marie-Christine Danède, Denis Berner, Sylvain Katan, donnent leur vérité charnelle à des êtres souvent symboliques. Bernard Malaka est un grand acteur, maître de l’ambiguïté et du feutré. Sarah Biasini donne un fort rayonnement, mystérieux et rieur, à son personnage de femme à moitié mythique.

Gilles Costaz

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12 novembre 2012

Les mots du metteur en scène

 

Dans le contexte de la longue collaboration artistique entre Valérie Alane (actrice, assistante à la mise en scène, coadaptatrice et auteure) et moi, nous avons décidé de mettre en chantier un projet qui nous unit de longue date et qui a eu besoin de notre maturité afin de s’épanouir et de revenir sur le devant de la scène de nos projets : ZÉRO s’est endormi ?.

Depuis longtemps, notre travail de théâtre résonne de nos vies d’homme et de femme et des différents parcours, joyeux ou tragiques, qui bordent nos vies. A la suite d’une envie commune et de la perte d’une amie très chère, nous avons choisi, en compagnie, de travailler ensemble sur ce projet réunissant des acteurs, un auteur, un musicien et un metteur en scène qui se connaissent depuis longtemps. Travailler sur ce spectacle est une façon pour moi de ressourcer mon envie à l’énergie de mes origines théâtrales, un retour à mes « fondamentaux ». Extrait de la note d’intention de Christophe Lidon

12 novembre 2012

Théâtre Online

 

Genre : CONTEMPORAIN
Pièce de : Valérie Alane
Montée par : Christophe Lidon
Avec : Marie-Christine Danède, Bernard Malaka, Sarah Biasini, Sylvain Katan, Valérie Alane, Denis Berner

En bref : Zéro a décidé de ne plus quitter son lit. Il s'est réfugié dans le monde des songes, le seul dans lequel il se sente vivant. Sa rencontre avec Alice, photographe de rêves, va tout chambouler. Le texte original de Valérie Alane nous entraîne dans une aventure inattendue, entre humour, introspection et magie… Christophe Lidon achève avec cette mise en scène une année 2012 foisonnante et éclectique. 

source : http://www.theatreonline.com/

12 novembre 2012

Toute la culture.com

 

  " Une explosion de rêves fuyants et d'images poétiques de l'inconscient, dans une mise en scène délirante et ubuesque d'où les images et les symboles cherchent à s'échapper sans cesse. " 
12 novembre 2012

La Terrasse.com

L’aventure inattendue de Valérie Alane propose un voyage du côté de l’humour, de l’introspection et de la magie, ordonnancé par Christophe Lidon.

 

Voilà dix ans que Christophe Lidon a pris goût pour Zéro s’est endormi ? de Valérie Alane ; le désir se concrétise aujourd’hui, passant de la lecture à la mise en scène. Zéro a décidé de ne plus quitter son lit. Il se réfugie dans le monde des rêves, le seul où il existe, sans toutefois affronter de plein pied cet univers de mythes, de morts et d’inconscient grâce auquel il pourrait atteindre enfin son âme en adulte mature. La rencontre avec Alice va déstabiliser Zéro sur ses fondements : elle lui offre tout bonnement de photographier ses songes. De là, surgit l’incroyable car toutes les ombres oniriques de ses rêves familiers viennent le solliciter et lui demander des comptes. Pourra-t-il échapper toujours à lui-même ? Au rythme de chansons et de collages surréalistes vidéo, la poésie envahit l’espace, du lit de la chambre au ciel du dehors. Une promenade dans des espaces intérieurs et universels, en compagnie de Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka et Alvaro Bello. Allons les voir s’éveiller.

 

Véronique Hotte

source : http://www.journal-laterrasse.fr/

 

12 novembre 2012

Critique Fous de Théâtre.com

Le joli voyage de Christophe Lidon au pays des rêves

Séduisante, la proposition de rentrée du Théâtre Artistic Athévains qui nous donne à voir et entendre un texte à la fois amusant, poétique, et touchant de Valérie Alane, traitant de la science des rêves, baladant le spectateur dans l'inconscient de son personnage principal. Pour ce faire, Christophe Lidon signe un travail visuellement riche et surprenant, onirique à souhait (forcément), soigneusement destructuré, au sein duquel musique et vidéo, intelligemment exploitées, occupent une place essentielle.

L'histoire est originale. Zéro (c'est son prénom) ne supporte le monde qu'endormi, et vit parmi ses songes. Un jour, Alice lui propose de les photographier afin qu'il en conserve une trace. Acceptant cela, il va devoir se confronter à la réalité déformée de son existence, la décrypter, l'analyser, mettre des mots sur ses maux... Les personnages fantasmés vont alors surgir des clichés fraîchement saisis, révéler leur véritable identité, puis dialoguer avec Zéro afin de l'aider à avancer dans une vie dont il n'a pas encore trouvé la clef... 

Bernard Malaka campe un Zéro intense et torturé, en questionnement permanent, face à un entourage improblable et spectral qu'il peine à reconnaître, malgré l'aide de Valérie Alane qui incarne une Alice mystérieuse et rayonnante... La drolatique Marie-Christine Danède prend les traits de sa mère, un brin perturbée et survoltée. La très juste Sarah Biasini, qui ne cesse de gagner en assurance et en précision au fil de ses aventures théâtrales, ceux d'une soeur qu'il n'a jamais eue. Le non moins impeccable Denis Berner interprète son parrain qui se révèlera être...son père ! N'oublions pas Sylvain Katan en double de Zéro (Zéro 2) aussi paumé que l'original. Avec conviction, tous donnent vie à ce charmant bazar qui ne manque pas de profondeur.

Les images conçues par Stéphane Cottin, comédien ici vidéaste, projetées sur les éléments de décor, les accessoires et les artistes, naviguent pour leur part gracieusement entre figuratif et abstrait. Les compositions d'Alvaro Bello, sur lesquelles sont parfois couchées des paroles de chansons, achèvent quant à elles de nous transporter dans cet univers troublant aux frontières volontairement poreuses et confuses.

Beau moment.

Thomas Baudeau

source :  http://www.fousdetheatre.com/

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