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Sarah Biasini comédienne
2 août 2014

Lecture La Promesse de l'Aube

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Vendredi 16 janvier 2015 - 20h00
Théâtre du chêne noir - Avignon

 

« Tu seras un héros, tu seras général, Ambassadeur de France, tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! » Je crois que jamais un fils n’a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j’essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu’elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l’Armée de l’Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j’entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : Alors, tu as honte de ta vieille mère ?"

La Promesse de l’aube, c’est d’abord l’histoire d’un amour fou. L’amour d’une mère pour son fils, qu’elle élève seule dans l’entre-deux-guerres, de la Lituanie à Nice en passant par la Pologne, dans des conditions matérielles très difficiles qu’elle surmonte avec une énergie et une inventivité hors normes...

L’association L’enfance de l’art, créée en 2006 et présidée depuis par Jean Robin, a pour but de venir en aide aux enfants malades et handicapés. En 2013, tous les fonds récoltés ont été reversés à l’association « Le sourire de Lenny », un petit garçon de 6 ans atteint d’une Infirmité Motrice Cérébrale (IMC) due à sa naissance prématurée. À compter de 2014, L’enfance de l’art s’emploie à aider tous ces enfants atteints du syndrome de Little…

Sarah Biasini, Célie Caraty et le Théâtre du Chêne Noir ont décidé de s’unir pour soutenir cette belle initiative

 

Informations
Théâtre du chêne noir : 8 bis rue Sainte-Catherine - 84000 Avignon
Tél : 04.90.86.74.87 - www.chenenoir.fr
Tarif Général 20€
L'intégralité de la recette sera reversée au profit de l'association : "L'enfance de l'art

 

 

promesse

 

 

 

 À l'aube de la vie, le narrateur se fait une promesse : ces années qui l'attendent, il les déposera aux pieds de sa mère pour réparer toutes les souffrances qu'elle a endurées.

 

Il tâchera de combler tous ses désirs et de compenser par la gloire les humiliations que cette Russe immigrée, seule et sans un sou, a dû subir pour pouvoir déposer avec fierté, tous les jours, le bifteck du déjeuner dans l'assiette de son fils unique et adoré, ne se réservant que le gras de la cuisson.

 

Avec admiration, humour et lucidité, ce fils fait le récit de leur parcours de la Pologne à la France. Ce roman autobiographique, qui s'appuie sur un langage poétique d'une grande pudeur, est un élan prolongé d'amour, et peut-être de rancoeur d'avoir été trop aimé.

 

De la carrière militaire et diplomatique de Gary à sa réussite littéraire en passant par ses rapports humains, tout est vu à la lumière de l'amour de cette mère au caractère entier, émouvant, mais également envahissante et insupportable.

 

Au seuil de sa vie, le narrateur aura donc respecté son serment ; mais la vie, elle, n'aura pas tenu parole, ne comblant jamais le vide que l'absence de cette mère formidable aura laissé dans la poitrine du héros.

 Retrouvez un post du 7 novembre 2009 sur

l'association L'enfance de l'Art

http://sarahbiasini2107.canalblog.com/archives/2009/11/07/15719153.html

 

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