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Sarah Biasini comédienne
30 novembre 2016

salut final à Thionville

sarah je vous ecoute

sarah je vous ecoute benabar

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28 novembre 2016

Critique La Provence

 

 

La dernière fois qu'on avait vu Bénabar sur les planches d'un théâtre aixois, c'était au Jeu de Paume du 17 au 28 mai 2011 dans la pièce de Fabrice-Roger Lacan intitulée Quelqu'un comme vous, crée au Rond Point le 3 mars de la même année. Dans cette comédie policière construite un peu comme Le Limier d'Anthony Shaffer qui servit de base au film de Mankiewicz, il jouait fort bien aux côtés de Jacques Weber dans une mise en scène assez astucieuse d'Isabelle Nanty. Vendredi dernier, il nous revenait sur la scène du Pasino pour Je vous écoute, pièce qu'il a coécrite avec Hector Cabello-Reyes. Le chanteur-acteur y incarne un psy qui voit débarquer dans son cabinet un homme le menaçant avec une grenade. Cuisiniste de son état, le terroriste le tient pour responsable du départ de sa femme qui est en fait une de ses patientes. Bénabar est de nouveau mis en scène par une Isabelle Nanty débordante d'astuces décalées.

À ses côtés, David Mora épatant dans le rôle du mari plaqué, comble du cuisiniste, et surtout Sarah Biasini. La fille de Romy Schneider joue une épouse en colère, belle, féline et paumée, forte et faible à la fois qui rêve de Lisbonne et de quiétude. À un moment où le manque de rythme commence à devenir criant, son entrée en scène fait basculer la pièce vers le vaudeville amusant et touchant. Si le mari se trouve alors dans le placard, ce n'est pas pour raison de coucheries à la Feydeau, mais pour ne pas être vu ici par celle qu'il continue d'aimer.

Bien construite la pièce où l'on verra comment être Sarthois demeure synonyme d'ennui abyssal, (le syndrome Fillon , originaire lui aussi de cette région ?) offre une dernière partie assez inattendue qui permettra au psy claustrophobe de livrer à tous les raisons de ses angoisses, et de sa profonde mélancolie.

Bien sûr nous ne sommes ni chez Ionesco, Lacan, Brecht , Roger-Lacan ou autres auteurs qui développent plus en profondeur les thématiques exposées et vont plus loin dans l'analyse. Mais nous passons un excellent moment, pas prétentieux et très divertissant, qui propose néanmoins en filigrane une très subtile reflexion sur la lutte des classes, un peu comme dans Quelqu'un comme vous d'ailleurs.......................

Jean-Rémi Barland  http://www.laprovence.com/

benabar

28 novembre 2016

critique Wukali

 

Un grain de folie chez le psy, Bénabar et David Mora dans « Je vous écoute »

Une pièce drôle, mais pas seulement….Good theater with pleasant actors

 

IMG_1321 - Copie

 

Chanteur, acteur, dramaturge…. Bénabar est un curieux de tout, et cela lui réussit.
La pièce « Je vous écoute » est une comédie bien sympathique, intelligente, et joliment écrite. Il ne s’agit pas du mari, la femme et l’amant, mais on s’en rapproche quelque peu, sauf qu’on y trouve davantage de « piquant » que dans un Vaudeville classique aux « ficelles » connues de tous.

Un psy dans son cabinet fait défiler les messages sur son répondeur, en gardant un certaine « distance », même avec ceux qui paraissent désespérés. Il manifestera toutefois son mécontentement en écoutant celui du pressing d’en face qui l’informe que sa veste n’est pas prête. Etrange réaction pour un psy. Le décor est planté et les choses vont se compliquer.

Garder la bonne distance, c’est ce que doit faire à priori un psy vis à vis de son patient. Dans « Je vous écoute », cela ne va pas vraiment être possible et c’est ce qui est drôle. A l’arrivée d’un cuisiniste en colère, le psy va peu à peu perdre le contrôle de la situation. Les deux hommes vont passer quelques heures, à s’insulter, se provoquer, s’humilier, et tout cela pour les beaux yeux d’une femme, ici, l’excellente Sarah Biasini, qui hérité du talent et de la grâce de sa maman, Romy Schneider.

Voilà deux hommes que tout oppose et la façon dont ils vont se rapprocher au fil de la pièce est bien vue ; « Je vous écoute  » offre de jolies trouvailles, utilise finement les codes « psys » pour avancer dans l’histoire. On ne peux pas vraiment parler de rebondissements, mais les quiproquos sont drôles, servis par de très bons acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Bénabar, c’est un peu le clown blanc, un rôle qui lui va bien, car il y a quelque chose de sage en lui. Un peu décalé aussi. En face, plus excité, le mari, David Mora, un homme en mal d’amour qui a été lâché par sa femme. Le coupable à ses yeux : le psy.

David Mora joue, entres autres rôles, Fabien, dans la série, « Scène de ménage  ». Ici, son personnage fait un peu songer à celui de François Pignon, personnage culte, qui fait rire, un peu naïf, malchanceux, sauf qu’ici, il n’est pas si gentil et ne manque pas d’autorité ! Le public en est friand de ces Pignon, de ces portes qui claquent, ces accélérations propres au théâtre de boulevard, et ces situations cocasses et… explosives (une grenade explose dans le coffre fort, effet réussi dans la salle). Comédie savoureuse, tonique à souhait mise en scène par une Isabelle Nanty, inspirée.

Pétra Wauters   http://www.wukali.com/

27 novembre 2016

Pas de photos !!!

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PROMESSE TENUE !!!

12 novembre 2016

je vous écoute b

je vous écoute a

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1 novembre 2016

Interview radio France Bleu

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