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Sarah Biasini comédienne
31 janvier 2021

sarah ombre

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31 janvier 2021

L'Oeil d'Olivier

Avec son livre, La beauté du ciel, la comédienne Sarah Biasini entre par la grande porte dans le monde de la littérature. D’une plume bien ciselée, elle écrit à sa fille pour lui raconter d’où elle vient et, au fil des mots, elle se libère et passe de l’intime à l’universalité, celle de la vie qui se construit sur des blessures, des drames et surtout des joies.

Chère Sarah, puisque tu as écrit ce livre comme une grande lettre à ta petite Anna, ta "Beauté du ciel", je vais prendre le même chemin et t’écrire cette lettre pour te dire tout le bien que je pense de ton ouvrage.

Fragile et solaire
Sans être intimes, on se connaît depuis un moment, se croisant au fil de tes spectacles, récemment lors de la première au Cado dans "Mademoiselle Julie de Strindberg", mis en scène par Christophe Lidon. Je t’ai regardé mûrir sur la scène comme dans la vie. Ton jeu, solaire, est empreint de cette grande sensibilité que tu portes en toi. Tu es à la fois fragile et forte. J’ai toujours, surtout lors de nos papotages d’après spectacle, senti chez toi cette petite fracture que tu portes depuis l’enfance. Tu doutes, te questionnes et puis, au détour d’une idée, d’un mot, tu pars dans de grands éclats de rire. Le bonheur te va bien. Tout ceci se ressent dans ton livre.

Fille de Romy
Tu es fille de… Tout le monde connaît ta mère, cette grande actrice au destin tragique. Mais tu as raison, ce n’est pas de ta mère que nous parlons. Cette femme-là, nous ne la connaissions pas. Mais voilà, c’est le sort des personnages publics. On se les approprie comme s’ils faisaient partie de la famille. Romy a marqué par sa beauté, certes, mais surtout par son talent et les grands films dans lesquels elle a tourné. Ce sont "Les choses de la vie", "Une histoire simple", "César et Rosalie", "Le vieux fusil", "La passante du Sans-Souci", "Clair de femme", pour ne citer que mes préférés.

Une mère avant tout
Pour toi, c’est ta mère et elle est partie, te laissant à 4 ans avec ce vide immense, celui que laisse le vivant lorsqu’il meurt. Cela en fait des blessures qu’il faut apprendre à soigner, panser, colmater. Et c’est parce qu’un jour, des abrutis ont décidé de profaner la tombe de ta mère, que tu vas, sans t’en rendre compte, pouvoir faire ce deuil que l’on n’arrive de tout manière jamais à faire vraiment. Et tu le fais de la meilleure manière du monde, en devenant à ton tour mère. Cette petite fille, tu l’as rêvée si longtemps, elle a pris son temps pour venir. Un temps si long que tu as cru ne jamais connaître les joies de la maternité. Anna est arrivée parce que c’était son heure et que tu étais vraiment prête. Grâce à elle tu peux dire : «Tout va bien, j’aime les vivants, les morts aussi. Passons à autre chose. Je veux m’occuper de toi Anna. Il n’y a pas de fin à cette histoire. Tu grandiras, je vieillirai et c’est parfait ainsi».

RING_etreintelit_BASIANI_THEATRE_Nchene_noir_©Youri_Abenchikar_@loeildoliv-201x300

Touchée en plein coeur
A travers tes mots, j’ai été émue, mais j’ai aussi bien ri en suivant le parcours de cette femme de quarante ans qui, par la maternité, se construit. J’emploie ce verbe car c’est bien de cela qu’il est question et non de reconstruction. On apprend à être mère et ceci tu le racontes divinement. Je ne serai jamais une mère, mais je sais, lorsque tu parles si joyeusement de ta grand-mère paternelle, que l’on peut donner de l’amour maternel. Comme je l’aime, tu lui diras. On apprend aussi à devenir une belle-mère et aimer l’enfant d’une autre. On apprend à vivre sans avoir peur de la mort. Et je te remercie de nous avoir fait partager les mots de ton amie Dolorès : «Tu ne dois pas avoir peur, la vie t’a déjà appris tout ça. Tu es vaccinée. La vie t’amène des histoires nouvelles, pas des histoires anciennes. Elle te surprend et ne t’amène jamais ce que tu attends».

Un livre universel
Oui ton livre nous parle à tous, parce que dans tes mots, dans tes doutes, tes peines, tes joies, tes petites bonheurs, tes malheurs, tes espérances, on s’y retrouve, cela nous parle, nous touche. J’ai vu défiler mes absents, mon père qui m’a laissée orpheline à 25 ans, ma petite sœur qui me manque tant, ma mère partie il y a bientôt deux ans à l’âge où il est normal de partir. J’ai vu défiler tous les enfants, neveux, filleuls, filles et fils d’amis que j’ai aimé voir grandir et accompagner. Ton livre parle de la vie et je t’en remercie.

Je terminerai cette lettre, en te souhaitant chère Sarah, tout le bonheur du monde et surtout promets moi que ce livre a fait naître en toi ce besoin d’en écrire plein d’autres. Je t’embrasse très tendrement.

Marie-Céline Nivière 

Source : L'oeil d'Oliver

 

 

30 janvier 2021

Hachette

29 janvier 2021

Laurent SEKSIK - Sarah BIASINI - Alexandra

RCJ

 

Laurent SEKSIK - Sarah BIASINI - Alexandra SCHWARTZBROD

 

réunis pour l'émission LA VIE D'ARTISTE 

 

sur RCJ le 29 janvier 2021

29 janvier 2021

sur Radio RCJ

 

Emission: La vie d'artiste
Invité(s): Sarah Biasini

LA VIE D’ARTISTE présenté par Laurent SEKSIK qui reçoit comme invitée Sarah Biasini, comédienne, pour son livre « La beauté du ciel » aux éditions Stock. Avec Clémentine Goldszal, journaliste littéraire à Elle et Vanity Fair Et Alexandra Schwartzbrod, Directrice adjointe de la rédaction de Libération


À propos du livre : «La beauté du ciel»

paru aux Éditions Stock


« Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit."  »

Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d’une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider.  Car cette mère n’est pas n’importe quelle femme. Il s’agit d’une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille. Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l’amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions :  comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu’on est habitée par la mort et qu’elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d’une mère que le monde entier idolâtre ?  Comment devenir à son tour mère ?

La réponse, l’auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l’amour qu’elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l’ont élevée comment autant d’autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.

 

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