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Sarah Biasini comédienne
28 février 2022

THEATRAL MAGAZINE 2022

theatral magazine

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27 février 2022

IMAGE TV

sarah telematin 022022

26 février 2022

26 février 2022

TELEMATIN

 

Demain, dimanche 27 fevrier, Sarah Biasini parlera de la pièce Un visiteur inattendu dans l'émission TELEMATIN (début à 8h15mn) sur France 2

 

VISITEUR SARAH

22 février 2022

La suite...

SAINT ETIENNE FETE DU LIVRE

 

SARAH ARRETERA DE JOUER DANS LA PIECE UN VISITEUR INATTENDU LE 3 AVRIL PROCHAIN POUR SE CONSACRER A L'ECRITURE DE SON NOUVEAU LIVRE...

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18 février 2022

CRITIQUE ATLANTICO

 

"Un visiteur inattendu" de Agatha Christie : un chef d'oeuvre de la reine du suspense

L’invité surprise : un suspense signé Agatha Christie

 

THÈME

• Un inconnu, dont la voiture s’est abîmée dans le brouillard et la neige, vient demander de l’aide dans une maison voisine, et il tombe sur le cadavre d’un homme en chaise roulante dont la femme s’accuse du meurtre. Le crime semble résolu, mais les alibis des habitants de la maison tombent les uns après les autres. 

• L’inspecteur, comme le visiteur et le public, découvrent les secrets des uns et des autres peu à peu. En effet, chacun a de bonnes raisons d’avoir tué ce méchant homme, qui a lui-même tué un petit enfant alors qu’il conduisait sa voiture en état d’ivresse avancé. Finalement, la solution est inattendue : l’impossible devient réalité !

POINTS FORTS

• Cette pièce, écrite en 1958 et traduite récemment, est pleine de suspense. L’histoire, apparemment simple au début, est en réalité compliquée :  elle se dévoile peu à peu, et le spectateur va de découverte en découverte, jusqu’au coup de théâtre final.

• Le jeu des comédiens est remarquable : non seulement Sarah Biasini, mais tous les personnages sont remarquablement interprétés et crédibles. Ils sont pleins de nuances et ils reflètent bien la société du milieu du siècle, avec ses secrets et ses drames.

• La mise en scène est séduisante : on voit les personnages cernés successivement par leur disposition sur la scène.

• Les photos des uns et des autres, et en particulier de l’enfant renversé par la voiture du mari assassiné, renforcent la dimension dramatique de cette énigme.

QUELQUES RÉSERVES

Je ne vois guère de réserves dans cette excellente pièce. Le suspense est préservé tout au long de la représentation, et les surprises ne conduisent pas à des invraisemblances.

ENCORE UN MOT...

C’est un nouveau chef d’œuvre de la reine du suspense. Un Visiteur inattendu n’est pas construit selon le schéma habituel, puisque l’énigme semble résolue au début. Mais la solution première se déconstruit pour se reconstituer au fur et à mesure de la progression de la pièce, et ce jusqu’à la surprise finale, mais toutefois se départir d’un humour so british.

 

UNE PHRASE

Difficile de retenir une phrase quand on n’a pas le texte d’origine.

Le début du texte me semble intéressant car il évite la traditionnelle scène d’exposition tout en présentant une énigme apparemment résolue : le mari mort, la femme qui vient de le tuer et l’avoue, et le visiteur égaré par hasard dans un brouillard qui fait aussi partie du mystère.

 

visiteur inattendu

17 février 2022

CRITIQUE SPECTATIF

visiteur 3

 

Une bonne surprise que voilà ! Un polar théâtral singulièrement traité qui allie l’élégance de l’humour anglais si cher aux amateurs du l’illustre Agatha Christie et l’avalanche de bonds et rebonds d’une pièce dont elle sait si subtilement tisser la trame et suspendre l’attention jusqu’à la dernière scène.

Le tout est superbement mis en vie avec une multitude d’astuces et d'audaces surprenantes par la metteuse en scène Frédérique Lazarini, très inspirée, qui construit un travail scénique particulièrement soigné, truffé de références au genre policier, et offre des partitions riches et savoureusement jouées par une distribution en verve.

« Un inconnu, dont la voiture s’est abîmée dans un brouillard épais, vient demander de l’aide dans une demeure voisine… et tombe sur le cadavre d’un homme que sa séduisante épouse dit avoir tué avec son propre revolver. »

Certes, l’argument apparait ainsi d’une simplicité outrageante mais attendez de voir ! La grande Agatha sait y faire pour troubler l’entendement, brouiller les pistes et donner l’impression au spectateur que le dénouement est couru d’avance. Les thèmes souvent utilisés dans tout bon texte épique ou réaliste sont là. Le meurtre est central et les couleurs de la cruauté, de la vengeance et de la trahison l'accompagnent.

Mais là où tout fout le camp, si je peux me permettre, là où les cartes sont fichument bien biseautées, c’est quand cela tourne non pas vinaigre, non plus à vide et non moins en rond mais en fresque un rien décalée, un bon peu grossie, aux allures de mélodrame frisant le burlesque, aux parfums de boulevard du crime (à deux doigts du grand guignol bien fait) et des films des salles de quartier des années 50 ou de série B américains.

Si Agatha Christie joue d’une plume malicieuse avec l'interchangeabilité des différentes places de meurtrier, l'énigme construisant un récit rocambolesque attractif et divertissant aux ficelles usuelles de ses romans policiers, Frédérique Lazarini donne toute la place à la dérision et à l'ironie en utilisant avec une distance savoureuse les codes et les références des aventures policières cinématographiques ou du polar théâtral.

Une ribambelle d’effets visuels et sonores, de ruptures, d’adresses au public et de vidéos soulignant le macabre ou exagérant l’émotion sont là et augmentent les contours des rebondissements. La forme et le fond se conjuguent au présent permanent laissant le passé imparfait et le futur aléatoire. Ni trop ni pas assez, le parti pris est un pur régal d'écriture dramaturgique qui vient sublimer le texte captivant. Divertissant et même hilarant par moments, on pouffe, on glousse, on rit, on s’éclaffe même (au début, on n’ose pas, incertains et surpris).

Les comédiens Sarah Biasini, Pablo Cherrey-Iturralde, Cédric Colas, Antoine Courtray, Stéphane Fiévet, Emmanuelle Galabru, Françoise Pavy et Robert Plagnol, se donnent à plein régime et semble-t-il à cœur joie. Osant les postures et les jeux appuyés quand il le faut, mais n’oubliant jamais qu’ils sont au service du texte qu’elles et ils servent avec précision et efficacité. Une très belle et pas si simple interprétation, Bravo la troupe !

Je ne sais pas s'il faut prendre ce spectacle au 2ème, au 3ème ou au 4ème degré mais ce dont je suis sûr c'est qu'il n'y a pas de 1er degré qui tienne ! Un vrai délice de pièce policière drôle et élégante, un « Agatha Christie » captivant et joyeux. Une mise en vie singulière et originale. Un spectacle très bien joué. N’attendez pas le visiteur, il est inattendu, allez le voir !

Spectacle vu le 27 janvier 2022

Frédéric Perez

 source :  Spectatif.

17 février 2022

CRITIQUE L'OEIL D'OLIVIER

 

Un visiteur inattendu à l'artistic théâtre
L'Oeil d'Olivier - la critique de Marie-Céline Nivière
À deux pas de la Mairie du XIe arrondissement de Paris, à l’Artistic Théâtre, Frédérique Lazarini propose une version en cinémascope d’une pièce signée Agatha Christie, Un visiteur inattendu. Menée par une troupe à l’unisson, l’intrigue se déroule comme dans un jeu de Cluedo et nous tient en haleine.
Un visiteur inattendu, n’est pas une adaptation d’un roman, mais une véritable pièce. La reine du crime en a écrit huit en tout et Frédérique Lazarini a opté pour la plus aboutie de son œuvre dramatique. Signalons, l’excellente traduction signée par le duo Sylvie Perez et Gérald Sibleyras, qui met en valeur cet humour anglo-saxon qui existe dans cette intrigue, où l’on retrouve tous les ingrédients du savoir-faire d’Agatha Christie, suspenses, rebondissements, et surtout du mystère.
Qui a tué le mari ?
La pièce démarre sur un moment intense. Un inconnu pénètre dans le salon d’une grande demeure perdue dans la campagne et trouve une femme, une arme dans la main. Elle s’accuse du meurtre de son mari ! La police prévenue pourrait se satisfaire de ses aveux. Ne rêvez pas. L’inconnu démontre qu’elle ne peut l’avoir commis. Alors si ce n’est-elle, qui est-ce ? Dans la famille Warwick, après la femme, on demande la mère, le petit frère, l’amant, la demoiselle de compagnie, l’infirmier ! Est-ce une histoire de famille ? Ou bien le passé du défunt qui vient de lui sauter à la figure ? Il faudra attendre la fin pour que l’énigme se dénoue et ne comptez pas sur nous pour vous dire qui a tué l’ignoble Warwick, un être assez méprisable pour être détesté de tous, spectateurs compris.
Un casting cinq étoiles
Avec un jeu des plus précis, dans les beaux costumes de Dominique Bourde, les comédiens jouent à merveille. Sara Biasini, toute en délicatesse et en glamour, est parfaite en femme malheureuse dans son couple. Robert Plagnol est à son aise dans le personnage de l’amant, homme ambitieux et manipulateur. Françoise Pavy est formidable en reine mère qui sait combien son fils était odieux. Emmanuelle Galabru est surprenante en vieille fille qui cache bien des choses. Pablo Cherrey-Itturralde est émouvant en garçon simplet reclus dans son monde intérieur. Antoine Courtray est inquiétant à souhait en infirmier peu recommandable. L’énigmatique inconnu est fort adroitement dessiné par l’épatant Cédric Colas. Stéphane Fiévet est remarquable en fin limier de la police anglaise, cherchant les alibis et les mobiles.
Une enquête rondement menée
Dans une scénographie de toute beauté, signée par l’excellent François Cabanat, Frédérique Lazarini met en scène avec un sacré savoir-faire cet univers digne d’un Hitchcock. Sans aucun temps morts, enchaînant les actes, bougeant les pions sur le plateau, elle installe l’ambiance et laisse monter la sauce. Et l’on se fait prendre à ce Cluedo grandeur nature. Les admirateurs de la reine Christie vont être comblés et les autres vont se régaler à ce divertissant drame policier.
Marie-Céline Nivière
16 février 2022

CRITIQUE ARTS MOUVANTS

 

Frédérique Lazarini nous entraîne dans une intrigue comme seule Agatha Christie sait les écrire : des personnages bien marqués, un univers bourgeois cosy, des coupables à l’infini. 

Commande de la Fondation Agatha Christie, Sylvie Perez et Gerald Sibleyras se sont attelés à la traduction de huit pièces en français, répertoire moins connu de la romancière anglaise. On y retrouve tout ce qui fait le charme de l’univers d'Agatha Christie, ces grandes demeures anglaises, ces jardins et la campagne aux charmes british si particuliers. 

C’est dans ce décor que l’intrigue se noue et se dénoue au rythme des révélations.
François Cabanat dessine un intérieur de goût. Les baies vitrées qui donnent sur le jardin illuminent la pièce au gré des révélations. La lumière perce peu à peu l’épais brouillard.
 

Un visiteur inattendu commence par ce qu’on pourrait prendre pour la fin. L’assassin est pris sur le fait. Mais est-il vraiment le coupable ? Les pourquoi et les comment s’entremêlent et brouillent les pistes.

Le huis clos tient toutes ses promesses. Le mari, la femme, l’amant, la belle-mère, le beau-fils et la gouvernante se retrouvent pris au piège de ce cercle familial dans lequel chacun devient le pion d’un cluedo au dénouement inattendu.
L’inspecteur Thomas et un visiteur inconnu viennent bousculer ce petit monde aux principes bien réglés.
 
Laura Warwick, séduisante Sarah Biasini, joue allégrement de ces charmes. Michael Stocker, Pablo Cherrey-Itturable, Cédric Colas, Antoine Courtray, Stéphane Fiévet et Emmanuelle Galabru, s’accordent à exécuter ce jeu de rôle dans lequel chacun pourrait être le coupable d'un crime commis au nez et la barbe de tous.
Les costumes de Dominique Bourde dessinent le romanesque des personnages et appuient les singularités de chacun dans un charme british indéniable.

Dans un parti pris maîtrisé, Frédérique Lazarini garde le ton suranné propre à l’écriture d’Agatha Christie. Chacun joue un rôle bien déterminé. Sophistiqué, l’esthétisme de la mise en scène n’en cache pas moins les tensions qui cohabitent entre ces personnages qui évoluent dans un cadre défini au millimètre.

Trahisons, secrets de famille, tous les ingrédients sont réunis pour nourrir une intrigue bien ficelée qui reproduit à la perfection le style de la romancière.
Au spectateur alors de construire sa propre enquête au grès des indices et révélations.
 
Un polar plein d’humour et de charme qui joue à merveille des ressorts du roman policier.

 

 

13 février 2022

CRITIQUE BLOG DE PHACO

 

 

lundi 31 janvier 2022

Un visiteur inattendu


A l'Artistic Théâtre l'on peut découvrir Un visiteur inattendu (The Unexpected Guest) d'Agatha Christie (1890-1976). Mettant en scène ce thriller psychologique méconnu Frédérique Lazarini nous propose  un spectacle percutant aux multiples rebondissements.Curieusement, l'œuvre théâtrale d'Agatha Christie est très peu connue en France, ses pièces (une trentaine) n'ayant quasiment jamais été publiées en français. C'est chose partiellement réparée avec la publication récente  de huit textes - constituant une partie de son œuvre dramatique, aux éditions L'Œil du Prince.
© Marion Duhamel
Un visiteur inattendu  Artistic Théâtre
Inspirée par l'un d'eux, intitulé  Un visiteur inattendu et habilement traduit par Gérard Sibleyras et Sylvie Pérez, Frédérique Lazarini, entre drame criminel et comédie de caractère, honore la pièce, lui restituant   sa coloration à la fois drôle et  inquiétante.   La metteuse en scène a inscrit les huit personnages énigmatiques de cette pièce dans une esthétique froide et expressionniste, qui rappelle  les grands films  d'Alfred Hitchcock d'après-guerre (La CordeLe Crime était presque parfait). Par son climat  décalé et imprévisible  Un visiteur inattendu nous  rappelle aussi les savoureux mélodrames à multiples sous-entendus de Douglas Sirk dans les années 50.  
© Marion Duhamel
Un visiteur inattendu - Artistic Théâtre

L'on retrouvera dans ce spectacle accrocheur tout l'humour et les ingrédients de suspense caractéristiques des grands romans noirs d'Agatha Christie. Très professionnels et semblant tout droit sortir d'un jeu du Cuedo les comédiens s'inscrivent pleinement dans ce  jeu de séduction et de mort théâtral entre chat et souris. L'on y retrouve entre autres Sarah Biasini dans un rôle de blonde hitchcockienne, écartelée entre le mari alcoolique et un amant mondain ; Pablo Cherrey-Iturralde dans celui du frère fantasque et givré de la victime ; Antoine Courtray dans celui du parfait domestique zélé et maître-chanteur ; Cédric Colas, dans la peau d'un inspecteur têtu et flegmatique, préfigurant le détective surdoué Hercule Poirot. 
© Marion Duhamel
Un visiteur inattendu - Artistic Théâtre
Délicieusement tordue et mise en scène efficacement, l'intrigue de  Un visiteur inattendu retient l'attention du début à la fin.  Subtilement, chaque personnage nous est présenté comme un parfait coupable, une thématique récurrente dans l'univers de la romancière anglaise.  Dans Un visiteur inattendu, le crime se niche partout ou plutôt... nulle part.  Chaque personnage semble y avoir des dispositions pour tuer son prochain (!).  Mais   Christie élude tout déterminisme.  Le crime résulte d’un choix individuel et n’a pas de signification sociale. Il fonctionne comme une jouissance, un acte certes extraordinaire  mais banal. Dans  Un visiteur inattendu, le crime nous est présenté comme un Beau-Art, à la fois accessible à tous et réservé à une élite ! 

durée : 1 h 45

Un visiteur inattendu d'Agatha Christie
Mise en scène : Frédérique Lazarini
Avec Sarah Biasini (Laura Warwick), Pablo Cherrey-Iturralde (Jean Warwick), Cédric Colas (Michael Stocker), Antoine Courtray (Henry Gove), Stéphane Fiévet (l'inspecteur Thomas), Emmanuelle Galabru (Mlle Bennett), Françoise Pavy (Mme Warwick), Robert Plagnol (Julien Farrar)

Artistic Théâtre
45 bis, rue Richard Lenoir
Paris 11e
horaires : mardi (20 h) ; mercredi, jeudi (19 h), vendredi, samedi (20 h 30), dimanche (17 h) ;  relâche lundi
© Marion Duhamel
Un visiteur inattendu - Artistic Théâtre
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