Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Sarah Biasini comédienne

22 octobre 2008

sarah biasini et une femme "sandwich"

IMG_3215

Rendez-vous l'an prochain en Avignon ?

(je distribuerais des flyers, promis, contre le gîte et le couvert)

Publicité
18 octobre 2008

MONTAGE

18 octobre 2008

2008

1746042412_small

Sarah Biasini, Roger Dumas

Cérémonie des Molières

17 octobre 2008

Monsieur et Madame BIASINI

1975

St Tropez, le 19 août 1975

Daniel et Romy, parents de Sarah Biasini

16 octobre 2008

so fashion !

57410053

Molières 2006

Publicité
16 octobre 2008

HAMLET

l'histoire :

Le roi du Danemark, le père d'Hamlet, est mort récemment ; son frère Claudius l'a remplacé comme roi et, moins d'un mois après, a épousé Gertrude, la veuve de son frère. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été tué par Claudius. Hamlet doit venger son père et, pour mener à bien sa tâche, simule la folie. Mais il semble incapable d'agir et, devant l'étrangeté de son comportement, l'on en vient à se demander dans quelle mesure il a conservé sa raison. On met cette folie passagère sur le compte de l’amour qu’il porterait à Ophélie, fille du grand Polonius, chambellan et conseiller du roi.

le personnage d'Ophélie :

Ophélie, fille de Polonius, et Hamlet partagent une idylle bien qu'ayant été implicitement mis en garde contre l'impossibilité d'un mariage. Hamlet l'éconduit pour accréditer sa propre folie. La mort de son père la rendra folle et elle se donnera la mort en se noyant dans un ruisseau.

Le monologue existentiel de Hamlet

(Hamlet entre en scène, il ne voit pas Ophélie, qui fait semblant de lire. Claudius et Polonius, cachés, assistent à la scène.)

Entre Hamlet.

HAMLET - Etre ou ne pas être, c'est la question : est-il plus noble de souffrir dans l'âme les frondes et les flèches d'une Fortune enragée, ou de prendre les armes contre une mer de détresse, et d'en finir en s'y opposant ? Mourir, dormir, pas plus ; et se dire que par le sommeil nous mettons fin à la souffrance du coeur, et aux mille assauts naturels dont la chair est l'héritière ; c'est là la consommation finale que l'on doit avec ferveur souhaiter. Mourir, dormir ; dormir -peut-être rêver-, ah, voilà l'obstacle ; car quels rêves peuvent venir dans ce sommeil de la mort, quand nous aurons rejeté ce mortel tintamarre, voilà qui doit nous faire hésiter. C'est cette réflexion-là qui donne aux calamités une vie si longue. Car qui voudrait supporter les coups de fouet et les mépris de ce monde, l'injure de l'oppresseur, l'outrage de l'orgueilleux, les angoisses de l'amour dédaigné, les délais de la justice, l'insolence des gens en place, et les rebuffades que le mérite patient doit endurer de la part des indignes, si par un quitus il pouvait régler lui-même toutes ses dettes par un simple poignard ? Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si cette terreur de quelque chose, ce pays inexploré dont aucun voyageur n'a traversé les frontières, n'égarait notre volonté, et ne nous faisait plutôt supporter les maux qui sont les nôtres que de nous enfuir vers d'autres dont nous ne savons rien. C'est ainsi que la conscience fait de nous des lâches, et que la couleur native de la résolution s'étiole sous le teint pâle de la contemplation, et des entreprises importantes et de haute volée, à la suite de ces considérations, se détournent de leurs cours, et perdent le nom même de l'action. Mais, doucement, maintenant. Voici la belle Ophelia ! Nymphe, dans tes prières, souviens-toi de tous mes péchés !

15 octobre 2008

Mademoiselle Julie

Mademoiselle Julie

Mademoiselle Julie est l'une des pièces d'August Strindberg parmi les plus complexes dans l'approche psychologique des personnages, chargés d'ambiguïté et d'hésitations. Le drame qui va lier Julie, l'aristocrate, et Jean le domestique de son père, ne se résout pas dans la seule analyse sociale. A l'opposition de classes se mêle celle des sexes et, plus profonde encore celle que chacun se livre à lui-même dans la contradiction de ses désirs. Lorsqu'au bout de ce rapport de répulsion-attirance, domination-soumission, haine-fascination qui les lie, les deux protagonistes succombent enfin à leur désir, c'est l'échec. L'incompréhension qui les sépare, leur incapacité à démêler la nature des leurs sentiments, les éloignent irrémédiablement. Dans la cuisine, qui est le théâtre de cette "tragédie naturaliste" (comme la sous-titre Strindberg), l'auteur se livre à une analyse des êtres qui interroge sans donner de réponse. Le spectateur ne s'en sort pas avec des conclusions manichéennes : le pouvoir peut changer de mains et celui qui opprime le fait parfois avec d'autres armes que celles que l'on croit voir.

l'histoire :

À la fin du XIXè siècle, à la veille de la Saint Jean, le père de Julie, un comte, est parti pour la soirée. Julie en profite pour faire une petite fête avec ses valets, Kristine et Jean. Julie invite ce dernier à danser. Dans un premier temps, il refuse, ne voulant pas ternir sa réputation. Kristine le rappelle à l'ordre et il finit par accepter. Un peu plus tard, lorsque Jean et Julie sont revenus dans la cuisine, Kristine s'endort. C'est à ce moment que Julie commence à devenir provocante envers Jean et tente de le séduire...

Le jeu de séduction entre le valet et la comtesse, rêve ou mensonge ? croient ils vraiment que la différence de condition peut disparaître? ...

15 octobre 2008

les 3 soeurs

L'histoire de trois soeurs, trois demoiselles qui végètent dans un trou de province et que le passage d'un régiment et de ses officiers ne divertira que momentanément d'une pesante solitude.
Tchekhov évoque ici mieux encore que dans toutes ses autres oeuvres l'immense détresse à laquelle était en proie la Russie de la fin du XIXe siècle.

Trois demoiselles, trois soeurs, qui d’ailleurs sont charmantes, végètent dans un trou de province. L’aînée, Olga, qui est entrée dans l’enseignement, s’y déplaît et rêve d’en sortir, sans toutefois faire grand-chose pour réaliser ce rêve. La seconde, Macha, déçue par un mariage d’amour, se trouve avoir pris le monde en grippe et s’est réfugiée dans un songe maussade. La cadette enfin, Irina, qui est gaie comme un pinson, brûle de se rendre utile mais laisse son courage s’émousser, car elle ne récolte que déceptions. Si différentes qu’elles soient entre elles, ces soeurs ont néanmoins une aspiration commune : partir pour Moscou sans esprit de retour. Car ici « l’ennui les étouffe comme l’ivraie étouffe le blé ». Il se trouve que le hasard vient les tirer de leur torpeur : un régiment vient, en effet, s’installer dans la petite ville en question. Du coup, tout change pour les trois soeurs. La fréquentation de quelques officiers leur fait reprendre goût à la vie. En tout bien tout honneur, d’ailleurs, Olga jure de tout mettre en oeuvre pour sortir de son école. Macha s’éprend du commandant de la batterie, et Irina accueille la demande en mariage que lui fait un autre officier. Hélas, cette résurrection sera de courte durée, car le régiment est bientôt contraint de quitter la ville. Ce retour à la solitude les rendra toutes trois à leur destin : trop faible pour persévérer dans son dessein, Olga reste donc en fonction dans son école. Macha, dont la passion n’était qu’une chimère, se rencogne dans sa maussaderie. Irina elle-même est réduite au silence par la mort de son fiancé. Il n’est même plus question de partir pour Moscou. Elles se résigneront puisqu’il faut se résigner : « La résignation est la vertu du malheur. » Telle est la donnée de ce drame.

Laffont Bompiani,Dictionnaire des oeuvres.

339665

15 octobre 2008

une maison de poupée

Une maison de poupée

Nora est une jeune femme dépensière, mariée à un homme pour lequel l'honnêteté est une valeur idéale, qu'il convient de coupler avec l'épargne et le fait de ne jamais rien devoir à personne. Amoureux de sa femme, il cède volontiers à ses caprices. C'est sans doute pour lui un moyen efficace de la conserver auprès de lui et qu'au fil des années, Nora est devenue complètement dépendante de son époux, esclave de sa condition de femme mariée. Elle possède cependant un grand secret, une dette autrefois contractée, avec laquelle elle estime tenir son époux. Elle joue de cette manigance, la gardant en réserve au cas où, jusqu'au jour dramatique où son mari découvre le pot aux roses. Ce que Nora pensait être une arme fabuleuse en est réellement une, qui se retourne cependant contre elle...

un extrait :

Helmer : " Tu n'as pas été heureuse ! "

Nora : " Non. J'ai été joyeuse, voilà tout. Et tu as toujours été si gentil pour moi. Notre foyer n'a jamais été rien d'autre qu'une salle de récréation. Ici j'étais ton épouse-poupée, tout comme à la maison j'étais l'enfant-poupée de papa. Et mes enfants à leur tour ont été mes poupées. Je trouvais divertissant que tu te mettes à jouer avec moi, tout comme eux, ils trouvent divertissant que je me mette à jouer avec eux.Voilà ce qu'à été notre mariage, Torvald."

793290

sources : Evene/ratsdebiblio

15 octobre 2008

Tous premiers roles - 2002

"Apprentie comédienne" au Lee Strasberg Theatre Institute, Sarah Biasini a joué dans les pièces suivantes :

Les 3 Soeurs d'Anton Tchekhov (rôle d'Irina)

Hamlet de William Shakespeare (rôle d'Ophélie)

Une maison de Poupée de Henrik Ibsen (rôle de Nora)

Mademoiselle Julie d'August Strindberg (rôle de Melle Julie)

Publicité
Publicité