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Sarah Biasini comédienne

15 septembre 2008

2005 Photos Jacques Graf

Source : Fedephoto.com

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14 septembre 2008

Rentrée théâtrale

sarth4a

Début des représentations de PERSONNE NE VOIT LA VIDEO

mardi 23 septembre à 19 heures

Représentations :
mardi, mercredi à 19h
jeudi, vendredi, samedi à 20htheatre_de_la_criee_marseil

Théâtre National de la Criée

30 Quai de Rive Neuve
13007
Marseille

Tel : 04 91 54 70 54


Avec : Lila Aissaoui, Michael Allibert, Sarah Biasini, Maija Heiskanen, Boris Le Roy

« Est-ce qu'il vous arrive de consommer des pizzas congelées ? Cela vous arrive souvent, fréquemment, parfois ou rarement ? Est-ce que vous consommez d'autres plats italiens cuisinés congelés ? (Je parle de produits comme les lasagnes / les cannelloni...)».
Karen est enquêtrice, elle interroge les gens sur leurs habitudes de consommation. Liz accepte de répondre à une batterie de questions et de consacrer quelques instants à un sondage d'opinion filmé... Mais personne ne voit la vidéo, paraît-il.
Dans cet univers urbain de solitudes, les personnages se rêvent en fleur de gel douche, se comparent à des modèles de voiture et se rencontrent dans des supermarchés, chambres d'hôtels et autres non-lieux avec l'espoir secret d'éprouver fugitivement une sensation d'aventure.

(source theatre -contemporain.net)

« Est-ce qu’il vous arrive de consommer des pizzas congelées ? Cela vous arrive souvent, fréquemment, parfois ou rarement ? » Question saugrenue ? Non, juste piochée dans l’arsenal marketing, censé déceler nos goûts, traquer nos habitudes, cerner nos désirs, pour mieux les devancer.
Maniant l’ironie à bout portant, l’auteur britannique Martin Crimp détourne les enquêtes d’étude de marché où chacun est répertorié, catégorisé, ciblé. Il pointe avec force et humour l’atomisation de la société, la dissolution du moi dans la foule indifférenciée des produits conditionnés en série, renvoyant ainsi à notre propre désarroi face à un monde quadrillé par la consommation. Personne ne voit la vidéo est au croisement exact de ces contradictions : entre réalité et fantasme, intime et collectif, poésie et réel » souligne Linda Blanchet. Révélant le conditionnement qui travaille l’être au corps, la jeune metteuse en scène orchestre l’écriture très musicale de Martin Crimp pour faire entendre, sous le clapotis des jours, le crissement sourd du néant.

Source : Gw. David - La Terrasse - sept 08

Critique - Source : Emilien - Blog de Frédéric Benhaim - 2007

Œuvre du dramaturge britannique Martin Crimp (1990), Personne ne voit la vidéo raconte le cheminement d'une mère célibataire dans l'Angleterre/Europe contemporaine, progressivement aspirée par le monde de l'enquête de consommateurs. Interrogée initialement, elle devient elle-même enquêtrice.

Le spectacle démarre dans l'univers rayonné d'un magasin, sculpté en boîtes de carton. Ces boîtes structurent un espace tantôt d'enquête de consommation filmé ("personne ne verra la vidéo", assure-t-on aux sondés), tantôt de caisse de magasin, de rayon, de lieu de stockage, et enfin d'habitation, un espace progressivement détruit au fur et à mesure que les personnages s'égarent ou se cherchent, que les boîtes perdent leur place pour joncher le sol, comme pour symboliser une quête d'explication qui trouve de moins en moins de réponses. Ce support allégorique de l'espace scénique est le fruit de la réflexion conjointe de Linda Blanchet et de la très jeune scénographe et plasticienne Lauréline Bergamasco. Ce décor d'une relative économie, mais d'une grande créativité, n'oublie pas le détail. Des caméras pendent du plafond ; elles épient la scène comme nous.

La distribution, particulièrement avisée, comprend les jeunes mais déjà mûrs comédiens Boris Le Roy (le tendrement détestable enquêteur), Sarah Biasini (fille de Romy Schneider, elle joue le rôle de Liz), Alila Aissaoul, Michael Allibert, et la jeune finlandaise Maya ...

Le spectacle a été préparé en collaboration avec le talentueux comédien et chorégraphe Michaël Allibert. Des moments de dérèglement, chorégraphiés, dansés, mis en musique, rompent la progression rythmée, comme un protocole commercial, du texte : les acteurs deviennent des robots, des choses secouées et branlantes qui nous rappellent les usines théâtrales de l'expressionniste américaine Sophie Treadwell, qui montrait déjà dans sa pièce Machinal le travailleur/humain pris dans un engrenage social marqué par la métrique de la chaîne de production.

Cette production très réussie s'appuie sur un texte qui parvient à trouver une consonance intime, familière en chacun de nous. Il nous rappelle notre expérience propre de l'univers de la consommation, du monde proprement kafkaïen des grandes entreprises sans responsable identifié, où la procédure trouve une justification par elle-même, et où on nous balade sans explication de hotline en hotline, de mensonge protocolaire en classification statistique, au sein d'un vaste système d'arnaques découplées. Les première scènes d'interrogatoire vidéo de Karen, la consommatrice du groupe "A" sondée, semblent faire écho à la trame du Procès de Kafka : pourquoi ces questions ? qui en fera quel usage ? quelles seraient les conséquences d'un refus de coopération ? L'œuvre évoque ou offre une résonance à notre propre vécu, d'angoisse consumériale, tout en délivrant un message politique en forme de question plutôt que d'affirmation abstraite, ou de déclaration maladroite ou prétentieuse : question sur notre place, sur notre rôle, sur le "vide" existentiel et notre participation aux choses du monde. Je dirai volontiers que c'est la pièce politique—si l'on considère sa dimension politique—la plus subtile que j'aie vue depuis longtemps

- Critique "La revue marseillaise du théâtre" -

Parlez, vous êtes filmés…
Personne ne voit la vidéo dissèque sans contrefaçon la société de consommation via un institut de sondage. L’auteur britannique Martin Crimp dépeint, avec cruauté et un humour grinçant, cet univers normalisé, où chacun est fiché.

Le décor est planté, nous sommes dans un entrepôt, débordant de cartons. Les comédiens, tour à tour, font quelques pas dans une cage de verre, s’immobilisent, reprennent leur gestuelle saccadée, robotique. A l’image de mannequins, disposés dans une vitrine. Une installation sobre, impersonnelle vient accentuer le caractère insolite, dérangeant de cette pièce. Des rencontres scénarisées s’ensuivent, les personnages se veulent superficiels, totalement stéréotypés, dépourvus de sentiments humains. Et Martin Crimp excelle à vrai dire dans ce genre d’ambiance crispante. Il décrit une fois encore, la violence des temps modernes, l’indifférence d’une société atomisée. Linda Blanchet signe la mise en scène de la pièce de Martin Crimp, considéré comme l’un des plus brillants auteurs de théâtre européen. Le spectacle relate l’histoire d’une conversion professionnelle d’une femme au foyer. «Vous arrive-t-il de consommer des pizzas surgelées ? Souvent, fréquemment, parfois ou rarement ?», c’est le début d’une longue liste de questions, posées par Karen (Lila Aissaoui). Juchée sur des rollers, vêtue d’un imperméable blanc, elle poursuit son sondage auprès de Liz (Sarah Biasini, qui n’est autre que la fille de Romy Schneider). Un discours saugrenu s’engage entre les deux femmes, «vous ne travaillez pas ? Vous ne rentrez dans aucune catégorie ? ».


Mais «vous êtes sélectionnée pour avoir un entretien en profondeur». Ainsi Liz passe un véritable interrogatoire avec Colin Parker (Boris Le Roy). Rien n’est négligé : la «machine» marketing passe au crible les goûts, les habitudes, les désirs, les doutes de Liz. «Mon mari travaille à domicile, il est écrivain. Il écrit les modes d’emploi pour logiciels informatiques. Il aimerait écrire un roman», silence. Déstabilisée, elle avoue «je vous ai menti, je ne vis plus avec mon mari Paul». Colin réplique, «navré, on ne peut pas continuer, vous n’êtes pas un ménage. Je viens de perdre 15 % de mon échantillon représentatif». On est plongé dans un véritable théâtre de l’absurde. Et le responsable marketing de poursuivre, «je pourrai vous embaucher, j’ai ce pouvoir là. C’est un emploi de cadre mais rien à voir avec les compétences». Ainsi, Liz débute sa nouvelle activité professionnelle. Elle tombera dans les mêmes travers que Colin. L’exploitation de l’autre, à tout prix, «elles adorent parler d’elles, je suis faite pour ce boulot. Je manipule les gens». Personne ne voit la vidéo est une inquiétante incursion dans la vie de l’autre.
Traitée avec une ironie implacable, la pièce dénonce avec force ce monde urbain où chacun est en quête de sens, victime d’un système sans concession. Pas de place au rêve. Tout va mieux, nous assure Martin Crimp.

personne_ne_voit_la_video«Dites-le avec vos propres mots»

Le 3 octobre, dans le cadre du festival actOral.7, toujours à la Criée, l’auteur a fait une lecture bilingue avec Thierry Raynaud de… "Tout va mieux".

Myriam Mounier

5 septembre 2008

RAPPEL

Ce blog n'est pas un site officiel. Il est consacré à la comédienne Sarah Biasini et non à sa vie privée. Nous ne publions aucune image volée. Nous suivons sa carrière au fil des mois et essayons de vous faire partager notre plaisir à voir "grandir" une comédienne. Nous ne transmettons aucun courrier à Sarah Biasini. Pour la contacter, merci de lui écrire à l'adresse suivante :

Sarah Biasini

c/o Cineart

Marie Laure Munich
36 Rue de Ponthieu
75008 Paris

lien :http://www.cineart.fr/

4 septembre 2008

4 septembre 2008

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2 septembre 2008

Lille mars 2007

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Jacques Delors Sarah Biasini et Martine Aubry

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Sarah Biasini, marraine des 1er Etats Généraux de l'Europe

Lille 17 mars 2007

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Jacques Delors et Sarah Biasini

2 septembre 2008

Romy Schneider par les studios HARCOURT

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1 septembre 2008

Sarah Biasini par Harcourt (Paris)

Image hébergée par servimg.com

30 août 2008

23 mars 2006

Inauguration de la boutique Franck Provost aux Galeries Lafayette - Paris -

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30 août 2008

Wetten dass

Roger Federer et Sarah Biasini en plein fou-rire !

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