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Sarah Biasini comédienne

14 mars 2008

En juin 2007, Sarah Biasini participait au

En juin 2007, Sarah Biasini participait au Festival de Cabourg et en profitait pour passer chez le coiffeur !!!

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12 mars 2008

Sarah 2004

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Le sourire du jour !

Cannes - Présentation de Julie de Maupin

Avril 2004

12 mars 2008

Sarah en Avignon

MAESTRO est le titre de la prochaine pièce que jouera Sarah Biasini, mise en scène à nouveau par Christophe Lidon. Les représentations auront lieu en Avignon du 4 au 26 juillet prochain. Sarah y aura pour partenaire Thomas Joussier sur la scène du théatre du Chêne Noir (8 bis rue Ste Catherine. Avignon) Tous renseignements complémentaires au 04.90.82.40.57.

Le site du théatre : http://www.chenenoir.fr/

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Thomas Joussier

11 mars 2008

Naturelle

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10 mars 2008

Theatre Online

L’Antichambre
Hébertot (Paris)


Bons mots et philosophie

Elles ont l’énergie rhétorique de leurs personnages et font vivre la langue avec une indéniable éloquence. Le verbe tendu, d’un cynisme éclatant et très inspiré, Marie du Deffand trouve en Danièle Lebrun une excellente incarnation. Julie de Lespinasse, dont la fraicheur et l’enthousiasme intellectuel triomphe d’une certaine naïveté habite avec passion Sarah Biasini. Dialectique entre attachement et rivalité, leur confrontation est un régal, leurs mots de véritables sucreries flattant l’intellect : des objets raffinés d’humour.



D’Alembert, Diderot, Turgot ; le beau monde se presse dans le salon de Marie du Deffand. Une femme d’esprit ? Certes oui, car la compagnie de cette grande dame, qui n’a pas sa langue dans sa poche, promet son lot de réflexions piquantes. Cyniques ou ironiques les traits d’esprit de la Marquise sont de pures gâteries. Avec ce petit bémol que les idées qui meuvent l’air du temps, celles qui précisément réunissent la fine fleur des intellectuels de son salon, sont dans sa ligne de mire moqueuse.

Voilà toute l’ambiguïté –et tout l’intérêt- du personnage. Marie du Deffand est une femme désabusée, déçue. Elle ne tient salon que pour la forme et (rendons lui cette justice) pour encourager la carrière de quelques intellectuels qu’elle affectionne sincèrement… mais dont elle rit en secret des idées. Il faut se méfier des idées, recommande t-elle d’ailleurs à la jeune Julie de Lespinasse, une parente « bâtarde » qu’elle vient de tirer d’une vie d’ennui en la prenant pour lectrice. Car la vue de la Marquise baisse, et la compagnie de Julie (qui a l’énergie et la foi de la jeunesse, qui lui est opposée mais complémentaire) est éclairante à plus d’un titre.

Hélas ! Les évènements prennent une tournure qui ne sied guère à la Marquise. Parce qu’elle souhaitait que cette amitié se développe sous l’ombre de son parrainage…et que c’est Julie qui prend l’ascendant ! Julie qui se passionne réellement pour les idées. Julie qui croit en l’homme, à son indépendance par le savoir. Julie qui soutient le projet encyclopédique de Diderot, que la Marquise méprise pour ses manières quelque peu rustres en société.

Julie qui, au final, anticipe le formidable élan des Lumières et en vient à tenir son propre salon en siphonnant celui de son ancienne bienfaitrice. Concurrence déloyale ? Rien de moins sûr. Si la jeunesse de Julie est un agrément non négligeable, il est surtout vrai qu’elle s’est préoccupée du potentiel intellectuel des participants, un potentiel que frustrait jusqu’alors sa rivale, vouée au culte de l’apparence. Comme quoi, réduit au plaisir du bien dire (au détriment systématique du propos), l’esprit se coupe du reste du monde.

Julie triomphe, mais que la bataille est belle ! Et les interprètes sont à la hauteur de l’affrontement. Danièle Lebrun, tout simplement majestueuse, ne joue pas les émotions de la Marquise, elle les vit, les fait siennes, et nous enchante par la générosité de son jeu. Sarah Biasini tient tête et entretient avec ardeur le feu de son personnage. Et si les joutes orales entre les deux femmes sont époustouflantes, on apprécie tout autant cette touche de bonhommie qu’apporte Roger Dumas : en truculent président Hénault, il vient donner quelque rondeur à l’humour cinglant que cultivent ses partenaires. Un bel équilibre des caractères, un très grand moment de comédie où le langage est gourmandise.


Agnès Jaulin

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10 mars 2008

Critique du CANARD ENCHAINE

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10 mars 2008

Les critiques

La critique de Pariscope

Ici, l'esprit brille de tous ses éclats. Celui du Siècle des Lumières, qui illumina la pensée et les arts et celui du théâtre, éclairé par la mise en scène d'une beauté lumineuse de Christophe Lidon et le jeu rayonnant des comédiens. Le texte de Jean-Claude Brisville est une joute intelligente, sensible, entre gens d'esprit. La Marquise du Deffand recevait chez elle des hommes d'intelligence, d'Alembert, Diderot. Malgré sa présence d'esprit, elle a du mal à comprendre le monde qui se met en marche et qui aboutira à la Révolution. En revanche, sa « nièce par la main gauche », Julie de Lespinasse, par sa jeunesse, sait sentir ce nouveau souffle. Brisville évoque la chute d'une femme qui passe de la lumière à l'ombre, au sens propre comme au figuré, puisque la Marquise termine aveugle. La mise en scène de Christophe Lidon magnifie cela par une scénographie remarquable, s'appuyant sur le décor (Catherine Bluwal) et les lumières (Marie-Hélène Pinon). Au fil de l'histoire, la pièce se rétrécit, enfermant la Marquise dans sa cécité et sa solitude. Danièle Lebrun est une grande comédienne qui sait incarner ses personnages. Dans son jeu d'une précision impressionnante, rien n'est gratuit, tout est subtilement amené. Sarah Biasini, éclatante de fraîcheur, de spontanéité, donne à Julie beaucoup d'éclat. Roger Dumas, dans le rôle du Président Hénault, débonnaire, coquin, conciliateur, est parfait

Marie-Céline Nivière

10 mars 2008

Quelques photos de la pièce

10 mars 2008

Christophe Lidon parle de l'Antichambre

Le 18ème siècle et son intelligence « étoilée » ont toujours été pour moi un domaine de prédilection.

Renouant avec un univers théâtral qui m'a tant apporté, je retrouve le texte de Jean- Claude Brisville, comme une pépite de métal précieux : Un huis clos dans le salon de Marie du Deffand, interprétée par Danièle Lebrun et c'est tout dire …

Quel plaisir de poursuivre avec elle notre voyage au siècle des Lumières.

Roger Dumas nous a rejoints, avec son humanité d'acteur et d'homme, et Sarah Biasini donne à Julie de Lespinasse cette énergie décidée et ce sourire ravageur…

Pour moi, l'antichambre du plaisir.

Christophe Lidon

10 mars 2008

Sarah Biasini est actuellement à l'affiche de

Sarah Biasini est actuellement à l'affiche de l'Antichambre, une pièce jouée au théâtre Hebertot de Paris. La mise en scène est de Christophe Lidon et le texte de Jean-Claude Brisville. Ayant eu le plaisir d'assister à deux représentations, je suis plus qu'enthousiaste. Ce furent deux moments de plaisir. Le texte est fin, intelligent, subtil , le décor est à l'image des répliques et les comédiens nous emportent avec talent et brio dans l'histoire. A voir sans attendre !1199366035786ea9ar8

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