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Sarah Biasini comédienne

25 janvier 2020

La mégère apprivoisée de William Shakespeare à

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25 janvier 2020

La Troupe

les comediens

les acteurs

25 janvier 2020

critique S.N.E.S

 

Un jeune homme Lucentio arrive à Padoue avec son valet, aperçoit une jeune fille fort jolie et en tombe amoureux. Mais le père de Bianca a décidé qu’elle ne pourrait se marier que lorsqu’un mari se sera présenté pour sa sœur aînée, Catarina. Or c’est loin d’être gagné car celle-ci est une mégère acariâtre qui terrorise et insulte tout le monde. Mais justement arrive à Padoue un des amis de Lucentio qui a besoin d’épouser une jeune fille riche. Petruchio se lance sans grand succès à l’assaut de Catarina, mais réussit à convaincre son père de la lui laisser épouser. Reste pour lui à dompter la belle. Il y réussira sans violence directe mais en la privant de sommeil et de nourriture, en la menaçant et en l’enfermant, tout cela dans une atmosphère de comédie !

Théâtre : La mégère apprivoisée

La misogynie de cette comédie de Shakespeare, déjà été critiquée de son temps, est devenue inacceptable aujourd’hui. Il fallait donc l’adapter, tout en gardant son comique, ce qu’a fait Frédérique Lazarini assistée de Lydia Nicaud. Elle a eu l’idée de terminer la pièce en imaginant ce qu’elle serait devenue si une femme, pourquoi pas la sœur de Shakespeare, l’avait écrite. Et l’on voit la douce Bianca devenue l’épouse de Lucentio, qui s’ennuie dans le mariage, le dit et le proclame, et rêve de ses anciens prétendants.

Puisque nous sommes en Italie, Frédérique Lazarini met la pièce en relation avec les comédies italiennes des années 50 et 60, celles de Vittorio de Sica ou de Dino Risi, dans lesquelles commençaient à poindre des aspirations féministes. On est dans un décor de draps tendus qui évoquent les cinémas ambulants qui passaient dans les villages. Et on va glisser du cinéma (film en noir et blanc de Bernard Malaterre) à la scène. Bianca (Charlotte Durand-Raucher) n’apparaîtra que sur l’écran, dans des scènes en noir et blanc, où elle se languit de ses amoureux et s’ennuie. Parfois les personnages sortent de l’écran et s’installent sur scène, parfois un dialogue s’installe entre scène et écran. Et puis, comme au cinéma de l’époque, il y a des intermèdes, de la publicité, l’annonce du film de la semaine suivante et cela vaut la peine ! La publicité pour les gaines Seduzione et l’annonce d’un péplum, combinés à des moments de pure commedia dell’arte doublent le comique des réparties, tout comme la musique. La voix d’un ténor chantant l’air le plus poignant de Tosca accentue le comique des lamentations du père encombré de cette fille impossible.

Sarah Biasini est une Catarina au visage grognon et colérique qui se transforme en femme modèle conventionnelle, douce, jolie, souriante. Elle est aussi convaincante sous les deux aspects. Cédric Colas incarne Petruchio, le macho type, qui arrive en blouson de cuir sur marcel blanc, avec son tandem, pour emmener Catarina. La pièce avance avec un rythme rapide. Maxime Lombard fait penser à Raimu dans le personnage du père et Guillaume Veyre excelle en valet malmené.

Micheline Rousselet

25 janvier 2020

critique TELERAMA

BISOUS MEGERE

Elle a réussi un pari fou avec un peps et une énergie indomptables. Même si Sarah Biasini est impeccable dans le rôle, rosse et tendre, sauvage et fragile, la vraie mégère apprivoisée, décapante et insolente de Shakespeare, c’est elle : la metteuse en scène Frédérique Lazarini, par ailleurs flamboyante comédienne.

Il fallait oser réduire à cinq personnages cette épopée familiale feuilletonesque, survoltée et un brin machiste, et en faire une comédie tout italienne – quasi cinématographique – resituée ici dans les années 1950.

Et ça marche ! Grâce à une bande d’acteurs formidables, Frédérique Lazarini retourne la bouffonnerie baroque comme un gant, en ferait presque un brûlot féministe, sur cette place de village italien où tourne un cinéma ambulant. Où les images d’un écran géant se conjuguent à celles de la scène.

On rit, on s’émeut ; ça va très vite et gaillardement. Shakespeare réinventé avec talent.

Fabienne Pascaud

23 janvier 2020

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23 janvier 2020

critique L'OEIL D'OLIVIER

Mélangeant théâtre et cinéma, dans un dosage parfait, Frédérique Lazarini nous propose, à l’Artistic théâtre, une version expurgée mais solide de La Mégère apprivoisée de Shakespeare. Un bel hommage à l’âge d’or de la Cinecitta.

Sur scène, cinq personnages, Catarina (Sara Biaisini), Petruchio (Cédric Colas), Batista (Maxime Lombard, épatant), Lucentio (Pierre Einaudi) et le valet Tranio (Guillaume Veyre), alors que la pièce en contient une vingtaine, plus des figurants ! Notre époque veut cela, de l’économie. Frédérique Lazarini a dépassé la contrainte, en ajoutant des scènes filmées où elle a pu inclure la sœur Bianca (formidable Charlotte Durand-Raucher), les prétendants Gremio et Hortensio (Hugues Petitier et Jules Damas), le prêtre (Didier Lesour) et des scènes de foules ! Le film, réalisé par Bernard Malaterre, est en noir et blanc pour faire contraste avec la scène où les couleurs éclatent. Cela fonctionne fort bien.

Ce parti pris, lui permet de rendre hommage aux comédies de l’âge d’or du cinéma italien qui démarra dans les années 50, avec Fellini, De Sica, Rosi, Visconti. Son spectacle en possède le ton, le style et cela sied à merveille à la comédie de Shakespeare, dont l’action se passe en Italie. C’est également un clin d’œil au film avec le couple Elizabeth TaylorRichard Burton dont le réalisateur n’est autre que l’italien Zeffirelli. Les costumes de Dominique Bourde sont faits d’un subtil mélange entre le style élisabéthain et celui des années 1950. Le décor de François Cabanat rappelle à la fois les places de village où le linge sèche au vent, et où l’on installe des bancs et un écran de toile pour une projection de film en plein air.

En resserrant l’histoire, Lazarini sert le propos autour de Catarina. Celle qu’il faut marier à tout prix, voire se débarrasser pour pouvoir trouver de belles épousailles à la petite dernière, la douce et gentille Bianca. Catarina est, aux yeux de tous, une fille acariâtre, méchante, une furie, une harpie. Sara Biasini est épatante dans ce rôle où on ne l’attend pas avec son si beau visage et sa blondeur. Elle donne à la colère de Catarina, qui refuse de se plier aux diktats des hommes, autre chose que du revêche. On sent les fêlures de cette jeune fille au caractère trempée moins aimée que sa cadette. Et quand ce fou de Petruchio décide de l’épouser, la comédienne montre bien le trouble dans lequel se retrouve son personnage. D’un côté, elle a enfin un homme, de l’autre elle se doute que la dot a eu plus d’appât qu’elle. Petruchio va l’apprivoiser en l’affamant, en l’empêchant de dormir, en la torturant presque… Cédric Colas, sorte de mélange de Gassman et de Mastroianni, fait fort bien passer le trouble que ressent son personnage pour celle qu’il a choisi d’épouser. Dans leur jeu du chat et de la souris, où la haine et l’amour se confondent, le duoBiasiniColas nous a séduits. Et il n’est pas dit que Catarina soit perdante lorsqu’elle cède à son époux.

La pièce se termine sur le monologue où Shakespeare dit qu’une femme doit être soumise à l’homme. En ce début de XXIe siècle, le texte fait grincer les dents. D’autant que toute la pièce parle d’une femme fière et indépendante, en rébellion contre l’autorité, qui refuse d’être assujettie. C’est le paradoxe de la comédie du dramaturge anglais. Frédérique Lazarini a l’excellente idée de le faire suivre par un extrait d’Une chambre à soi de Virginia Wolf où le sourire de Sara Biasini, en connivence avec les spectateurs, rappelle combien Catarina est bien une femme moderne.

Marie-Céline Nivière

23 janvier 2020

critique LE QUOTIDIEN DU MEDECIN

À l’ArtisticThéâtre, Frédérique Lazarini adapte d’une manière originale « la Mégère apprivoisée ». Elle a allégé la comédie mais lui apporte un supplément de joie en conservant l’Italie où se situe l’action et en opérant un déplacement dans le temps.

Les aventures de la belle et souvent indomptable Catarina et de son Petruchio d’amoureux se déroulent du côté de la comédie des années 1950-1960 ! Le décor de François Cabanat évoque un petit espace en plein air, des bancs de bois tout simples, face à un écran. Une partie du spectacle est filmée et certains protagonistes ne sont pas sur le plateau. Saluons Charlotte Durand-Raucher (Bianca), belle brune flamboyante, Didier Lesour (le prêtre), Hugo Petitier (Gremio), Jules Dalmas (Hortensio). Un film de Bernard Malaterre, avec son découpage et son va-et-vient efficaces.

Sur le plateau, dans les jolis costumes de Dominique Bourde, Sarah Biasini offre sa grâce étourdissante à Catarin, face au Petruchio de Cédric Colas, séducteur façon Mastroianni. Ses amis Lucentio, Pierre Einaudi, et Tranio, Guillaume Veyre, sont excellents. Quant à Maxime Lombard, qui joue Baptista, le père de l’héroïne, il est savoureux, et, malgré un physique différent, atteint la grandeur d’un Galabru.

Armelle Héliot

 

 

 

 

22 janvier 2020

critique DE LA COUR AU JARDIN

De la cour au jardin - 22 janvier 2020

William, Fédérico, Vittorio, Luigi, Roberto, Dino, tous ensemble, tous ensemble, tous !

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En réunissant artistiquement et avec une réelle virtuosité Shakespeare, Fellini, De Sica, Comencini, Rosselini et Risi, Frédérique Lazarini, assistée de Lydia Nicaud, signe une épatante adaptation de l'une des premières et des plus misogynes comédies de Shakespeare.

Sa mégère apprivoisée se situera dans les années 50-60, en Italie, forcément, au temps du néoréalisme cinématographique.

La metteure en scène a judicieusement et très astucieusement mêlé théâtre et 7ème art. La jolie scénographie de François Cabanat ne laisse d'ailleurs planer aucun doute : nous sommes sur une place de quartier, sur laquelle on a installé des bancs, pour assister à une projection publique en plein air.

Cette soi-disant mégère se comportera en effet comme ces héroïnes italiennes : une femme éprise de liberté, féministe avant l'heure, revendiquant le besoin d'indépendance et la nécessité de faire entendre sa voix. Le début du XVIIème siècle comme cette époque d'après-guerre ne permettent pas à ces femmes de prendre leur destin en mains. Le parallèle est frappant, et le parti-pris de Melle Lazarini fonctionne à la perfection.

es projections de séquences filmées, en noir et blanc, réalisées par Bernard Malaterre alterneront avec la dramaturgie théâtrale à proprement parler. Les comédiens à l'écran auront même des interactions avec ceux en chair et en os. Là encore, une grande habileté est de mise.

La mise en scène est physique, enlevée, mêlant souvent comedia del' arte et comédies à l'italienne. Tout s'enchaîne à une rapidité folle, les coups pleuvent, on crie beaucoup, les situations burlesques sont légion.

A cet égard, Toto, le comédien emblématique italien, sera d'ailleurs « invité » sur scène. (Dans les pizzérias françaises, on aperçoit souvent une photo de Toto, l'air plus triste que jamais, se saisissant de ses spaghettis à pleine poignée. La référence sera d'ailleurs utilisée dans la pièce, mais je n'en dis pas plus...). C'est Guillaume Veyre qui interprète ce rôle du valet Toto-Tranio, avec virtuosité et une réelle vis comica. Ses mimiques, ses double-takes, sa gestuelle très slapstick font beaucoup rire les spectateurs.

Le couple Catarina (Sarah Biasini) et Petruchio (Cédric Colas) fonctionne lui aussi à la perfection. Les deux artistes incarnent de façon jubilatoire ces deux êtres si mal assortis.

Le propos de la pièce nous est évidemment insupportable. Cédric Colas est parfait en macho pathétique et monstrueux, ayant pour seul but de «dresser» son épouse rebelle.

Un blouson de cuir sur marcel blanc, descendant de son «fidèle destrier», le comédien parvient très facilement à être ignoble, sur scène et à l'écran, notamment le jour de son mariage.

Ses adresses au public sont formidables !

Melle Biasini réussit pleinement la transformation de son personnage : d'insoumise, elle deviendra totalement obéissante. Jusqu'à ce que....

Frédérique Lazarini a trouvé de façon magistrale et très inventive comment terminer sa pièce. En prenant appui sur Judith, la sœur de Shakespeare, et une auteure célèbre, elle nous donne une conclusion qui nous montre que sa mégère ne baisse pas les bras, qu'elle n'est pas dupe, et que le public ne l'est pas plus : les femmes ne doivent en aucune façon se laisser dominer par la gent masculine. Et non, vous n'en saurez pas plus, je vous laisse découvrir la mise en abîme !

Deux autres comédiens se retrouvent sur la scène. Maxime Lombard est un Baptista, père de Catarina, tout en bonhommie, truculence et bonne humeur. Il chante très joliment le bel canto et les ritournelles italiennes. Il m'a fait penser à Jules Raimu.

Pierre Einaudi campe quant à lui parfaitement Lucentio, le beau-frère de Catarina.

Je n'aurai garde d'oublier Charlotte Durand-Raucher, qui, à l'écran "seulement", est une émouvante Bianca, la sœur cadette de Catarina.

Vous l'aurez compris, il vous faut donc aller voir ces quatre-vingt dix minutes qui passent beaucoup trop vite. Cette mègère apprivoisée-là est une vraie réussite. L'adaptation de cette pièce rarement donnée de nos jours en raison du propos devenu totalement inacceptable, cette adaptation-là est épatante.

Mais voilà que j'allais oublier : les amateurs de péplums, de Vespas et de gaines Seduzione (si si...) ne seront vraiment pas déçus !

Prego !

Yves POEY

22 janvier 2020

Critique WEBTHEATRE

LA MEGERE APPRIVOISEE D'APRES SHAKESPEARE : MACHINE A L'ITALIENNE

Source : WebThéâtre - 19 janvier 2020

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Monter, à l’époque de MeeToo, «La Mégère apprivoisée» est un acte de folie, d’inconscience, d’imprudence ou de provocation. La comédie de Shakespeare est un monument de phallocratie. C’est pourtant une femme, Frédérique Lazarini, qui se charge de revenir à ce texte célèbre mais peu joué ces dernières années, en jetant toute prudence par-dessus les moulins. Il faut dire qu’elle bouscule ardemment la pièce. Partant du fait que l’action se passe entre Pise et Vérone, le spectacle transpose les événements dans la mythologie du cinéma, des tubes et des pubs italiens au cours des années 50. Quelques actualités, quelques réclames, des chansons de Rita Pavone, un extrait d’un péplum peuvent surgir sur l’écran du fond de scène pendant que s’affrontent Catarina et Petruchio. Une partie de la pièce se joue même sous forme de séquences projetées, qui interfèrent dans le spectacle et forment une sorte de film italien en noir et blanc, tourné malicieusement par Bernard Malaterre. Nous voilà entre «Pain, amour et fantaisie» et «Affreux, sales et méchants» !

Le scénario est connu. Catarina est une jeune fille revêche. Son père ne sait avec qui la marier, tant elle est d’un caractère intraitable, mais Petruchio se propose ; il a l’intention de la dresser comme on dompte un cheval sauvage. Il l’affame, la condamne à marcher sans repos, la prive de sommeil… La rebelle rentre dans le rang et devient même une épouse amoureuse. Frédérique Lazarini suit l’intrigue mais n’adopte pas la morale misogyne de Shakespeare. Elle termine avec quelques mots de Virginia Woolf, qui disait que la sœur de Shakespeare n’aurait pas écrit un tel texte. Mais le style du spectacle n’en est pas moins brutal. C’est de la farce, mais brute, dans l’esprit des films de Risi ou Scola. Le décor de François Cabanat est un arc de cercle composé de lange blanc qui sèche. Toutes les entrées et sorties sont possibles à travers ce linge qui sèche. Les personnages y surgissent, s’en vont et s’en viennent dans une nervosité permanente, se mouvant dans une aire généralement vide que l’imagination interprète comme une habitation, une ville ou une campagne. Il n’y aura guère qu’un lit pour faire son entrée dans ce dépouillement immaculé : un lit plus proche du ring que d’une couche voluptueuse. L’idée centrale est que nous sommes dans un village où un cinéma ambulant a accroché son écran. Oh, cinema paradiso ! Pour ajouter à l’inattendu, les costumes sont tantôt des décennies 50, tantôt du temps de Shakespeare ; on passe de la jolie jupe plissée aux étoffes damassées. Et vogue la commedia !

Sarah Biasini sait être, dans un double mouvement de fougue et de retrait, la jeune femme humiliée et pourtant aimante ; elle effectue une savante transformation de Catarina, jusqu’à l’harmonie retrouvée, en alternant la colère et la douceur et en conservant une touchante humanité dans les effets les plus comiques. Cédric Colas porte l’énergie massacreuse et l’humeur massacrante de la pièce, jouant Petruchio avec un allant de fier-à-bras tout à fait éclatant. Dans sa violence de mâle dominant, il peut faire peur, tant il va loin, tant il écrase, pilonne, torture l’innocente. Figurant l’arrogance masculine, il donne ainsi à la pièce sa dualité : Shakespeare ne peut être totalement du côté de ce tyran domestique, il lui donne le beau rôle mais n’en dénonce pas moins ce complexe de supériorité inscrit dans les gênes des machos. En seigneur, Maxime Lombard donne aux vieillards de la tradition une intensité rare, une présence de haute volée. Pierre Einaudi et Guillaume Veyre se chargent des rôles complémentaires avec une vivacité rusée. On remarquera qu’il manque quelques personnages, en particulier Bianca, la sœur de la «mégère». L’adaptation a été faite pour une troupe modeste, qui n’a pas les moyens de se payer la flopée de baladins prévue par le grand Will. Peut-être est-ce mieux ainsi, peut-être l’affrontement est-il mieux dégagé des autres intrigues. Frédérique Lazarini et son équipe nous prouvent qu’il était temps de revenir à cette pièce qui donne froid dans le dos, en même temps que la chaleur d’un rire complexe axé sur la lutte des sexes.

«La Mégère apprivoisée» de William Shakespeare, adaptation et mise en scène de Frédérique Lazarini assistée de Lydia Nicaud, scénographie et lumières de François Cabanat, costumes de Dominique Bourde assistée de Emmanuelle Ballon, 
réalisation du film par Bernard Malaterre, avec Sarah Biasini, Cédric Colas, Pierre Einaudi, Maxime Lombard, Guillaume Veyre. Acteurs du film : Charlotte Durand-Raucher, Didier Lesour,
Hugo Petitier, Jules Dalmas.

L’Artistic, mardi 20h30 ; mercredi, jeudi 19h ; vendredi 20h30 ; samedi 17h et 20h30 ; dimanche 17h. 
T
Tél. : 01 43 56 38 32 - www.artistic-athevains.com

22 janvier 2020

la mégère couple

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