Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Sarah Biasini comédienne

30 janvier 2022

LE TRIO INFERNAL !

visiteur 11

Publicité
28 janvier 2022

CRITIQUE BLOG SPECTATIF

 

 

Une bonne surprise que voilà ! Un polar théâtral singulièrement traité qui allie l’élégance de l’humour anglais si cher aux amateurs du l’illustre Agatha Christie et l’avalanche de bonds et rebonds d’une pièce dont elle sait si subtilement tisser la trame et suspendre l’attention jusqu’à la dernière scène.

Le tout est superbement mis en vie avec une multitude d’astuces et d'audaces surprenantes par la metteuse en scène Frédérique Lazarini, très inspirée, qui construit un travail scénique particulièrement soigné, truffé de références au genre policier, et offre des partitions riches et savoureusement jouées par une distribution en verve.

« Un inconnu, dont la voiture s’est abîmée dans un brouillard épais, vient demander de l’aide dans une demeure voisine… et tombe sur le cadavre d’un homme que sa séduisante épouse dit avoir tué avec son propre revolver. »

Certes, l’argument apparait ainsi d’une simplicité outrageante mais attendez de voir ! La grande Agatha sait y faire pour troubler l’entendement, brouiller les pistes et donner l’impression au spectateur que le dénouement est couru d’avance. Les thèmes souvent utilisés dans tout bon texte épique ou réaliste sont là. Le meurtre est central et les couleurs de la cruauté, de la vengeance et de la trahison l'accompagnent.

Mais là où tout fout le camp, si je peux me permettre, là où les cartes sont fichument bien biseautées, c’est quand cela tourne non pas vinaigre, non plus à vide et non moins en rond mais en fresque un rien décalée, un bon peu grossie, aux allures de mélodrame frisant le burlesque, aux parfums de boulevard du crime (à deux doigts du grand guignol bien fait) et des films des salles de quartier des années 50 ou de série B américaines.

Si Agatha Christie joue d’une plume malicieuse avec l'interchangeabilité des différentes places de meurtrier, l'énigme construisant un récit rocambolesque attractif et divertissant aux ficelles usuelles de ses romans policiers, Frédérique Lazarini donne toute la place à la dérision et à l'ironie en utilisant avec délice les codes et les références des aventures policières cinématographiques ou du polar théâtral.

Une ribambelle d’effets visuels et sonores, de ruptures, d’adresses au public et de vidéos soulignant le macabre ou exagérant l’émotion sont là et augmentent les contours des rebondissements. La forme et le fond se conjuguent au présent permanent laissant le passé imparfait et le futur aléatoire. Ni trop ni pas assez, le parti pris est un pur délice d'écriture dramaturgique qui vient sublimer le texte captivant. Divertissant et même hilarant par moments, on pouffe, on glousse, on rit, on s’éclaffe même (au début, on n’ose pas, incertains et surpris).

Les comédiens Sarah Biasini, Pablo Cherrey-Iturralde, Antoine Courtray, Stéphane Fiévet, Emmanuelle Galabru, Françoise Pavy et Robert Plagnol, se donnent à plein régime et semble-t-il à cœur joie. Osant les postures et les jeux appuyés quand il le faut, mais n’oubliant jamais qu’ils sont au service du texte qu’elles et ils servent avec précision et efficacité. Une très belle et pas si simple interprétation, Bravo la troupe !

Je ne sais pas s'il faut prendre ce spectacle au 2ème, au 3ème ou au 4ème degré mais ce dont je suis sûr c'est qu'il n'y a pas de 1er degré qui tienne ! Un vrai délice de pièce policière drôle et élégante, un « Agatha Christie » captivant et joyeux. Une mise en vie singulière et originale. Un spectacle très bien joué. N’attendez pas le visiteur, il est inattendu, allez le voir !

Spectacle vu le 27 janvier 2022

Frédéric Perez

 

28 janvier 2022

CRITIQUE ON-MAG.FR

 

De The Mysterious Affair at Styles datant de 1920 à sa dernière parution Sleeping Murder de 1976, Agatha Christie dans ces romans a multiplié les intrigues les plus tortueuses, promenant avec une certaine cruauté ses lecteurs dans une succession de sentiers qui bifurquent en permanence dans d’inextricables labyrinthes. Un visiteur inattendu mis en scène par Frédérique Lazarini n’échappe nullement au schéma présent dans ces œuvres imaginées par Agatha Christie. Pourtant, dans ce spectacle qui démarre sur l’irruption d’un voyageur égaré pénétrant dans une maison isolée, tout semble clair et évident. En effet ce visiteur se trouve face au cadavre d’un homme immobilisé dans un fauteuil roulant et dont la femme présente dans la pièce s’accuse du meurtre. Malgré les supplications de celle-ci, qui prie le visiteur inattendu de la livrer à la police, ce dernier refuse cette option, proposant même à celle qui s’accuse du meurtre de le maquiller en accident. Il va même suggérer à celle qui revendique son crime d’évoquer la possibilité que celui dont le fils a été écrasé par le défunt soit revenu se faire justice.

Au fur et à mesure du déroulement du spectacle, la liste des coupables du meurtre va s’allonger, sans que son véritable auteur soit pour autant identifié de façon formelle. À chaque fois le bel édifice de certitudes dressé à propos d’un coupable potentiel va s’écrouler car les faits sont têtus et un nouveau coupable, dont la responsabilité s’avère évidente, va à chaque fois surclasser le précédent.

Frédérique Lazarini, qui met en scène ce Visiteur inattendu d’Agatha Christie, a choisi un type de mise en scène rigoureux et précis. Rien n’est laissé au hasard, faisant basculer l’intrigue jusqu’à son dénouement le plus imprévisible. Elle obtient ce résultat en faisant appel à une équipe de comédiens très impliqués dans ce spectacle, donnant à leurs personnages respectifs toute l’épaisseur psychologique désirée.

Frédérique Lazarini réussit une approche assez subtile de ce Visiteur inattendu grâce à une mise en scène qui parvient à cerner le mystère de cette construction mentale d’Agatha Christie. Le spectateur est tenu en haleine jusqu’à la conclusion de ce spectacle fort séduisant. L’utilisation des sons et de la vidéo s’avère très efficace.

Texte de Michel Jakubowicz

27 janvier 2022

CRITIQUE LA TERRASSE

visiteur 8

 

 

 

Frédérique Lazarini met en scène la pièce d’Agatha Christie en forme d’enquête loufoque et fantasque dans la brume de la campagne anglaise. Un spectacle amusant, familial et bon enfant.

Michael Stocker s’est perdu dans le brouillard et sa voiture est dans le fossé. Impossible de continuer sa route sans demander secours ! Il frappe à la porte des Warwick en espérant trouver de l’aide et se retrouve en plein meurtre. La sublime Laura Warwick vient de refroidir son mari, un immonde salaud, ancien amateur de safari, que la rencontre inopinée avec un lion affamé a transformé depuis quelques années en loque aigrie, clouée sur une chaise roulante. Le visiteur inattendu tombe sous le charme de la veuve récente et encore fraîche et met tout en œuvre pour lui fabriquer un alibi. Mais le matois inspecteur Thomas, au kilt gaillard et à la bougonnerie tonitruante, va tout faire pour démêler cet imbroglio déjanté. Les amateurs de séries scandinaves, qui ont passé le confinement à se ronger les sangs devant les aventures de flics neurasthéniques affrontant des psychotiques retors, risquent d’un peu déchanter au spectacle de cette enquête cousue de fils blancs, où l’on a tôt fait de comprendre que l’assassin n’est pas celui qu’on croit. Mais le but est de détendre les zygomatiques et non de les crisper, et le traitement qu’en propose Frédérique Lazarini théâtralise les affects avec bonne humeur et un art certain du pastiche.

Divertissement en peau de zèbre

Baroque et excessif, le jeu rappelle celui des mélodrames de Douglas Sirk, inspiration revendiquée par la mise en scène, qui joue habilement des projections sur les murs du décor pour distiller une angoisse aviaire en hommage à Hitchcock. On a l’impression de replonger dans Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? ou dans les meilleures pépites des princes de l’épouvante du Grand-Guignol, avec peau de zèbre, tigre empaillé et fourreaux lamés à l’appui. Le jeu est volontairement outré et les comédiens composent des personnages qui rappellent ceux du Cluedo : la soirée ressemble aux sympathiques parties dominicales où l’on se demande qui, du Colonel Moutarde ou de Mademoiselle Rose, a usé de la corde ou du chandelier dans le petit salon ! Sarah Biasini (Laura Warwick), Pablo Cherrey-Iturralde (Jean Warwick), Cédric Colas (Michael Stocker), Antoine Courtray (Henry Gove), Stéphane Fiévet (l’inspecteur Thomas), Emmanuelle Galabru (Miss Bennett), Françoise Pavy (Madame Warwick) et Robert Plagnol (Julian Farrar) s’en donnent à cœur joie pour animer cette course folle dans la brume de la vengeance, où les méchants et les fous sont expédiés ad patres par des gentils plaisamment cyniques.

Catherine Robert

27 janvier 2022

PHOTOS DE SCENE

visiteur 9

visiteur 10

sarah visiteur

visiteur 5

visiteur 4

Publicité
27 janvier 2022

CRITIQUE REG-ARTS

 

On sait peu qu’Agatha Christie, à côté de la floppée de romans qu’elle a écrits, a aussi donné tout au long de sa vie, dans le théâtre. En témoigne cette pièce, bien adaptée par Gérard Sibleyras et Sylvie Pérez.

Bien sûr, il y aura un meurtre. Bien sûr, il y aura un inspecteur, des interrogatoires. Mais l’originalité vient de ce que, dès le début, on connaît le coupable. Enfin, la coupable : on croit la connaître, puisqu’un soir dans ce manoir environné de brume, un visiteur surprend Mrs Warwick un revolver à la main face au corps de son mari. Curieux, ce visiteur : il prend aussitôt les choses en main et décide de "sauver la mise" à cette pauvre femme. Il lui assure un alibi, fait disparaître des indices et réapparaît ensuite, non pour se mêler à l’enquête mais pour voir si tout marche bien selon ses plans. Mrs Warwick n’est pas seule : il y a aussi sa belle-mère, son beau-frère un peu simplet, une gouvernante (sans lequel l’Angleterre ne serait pas ce qu’elle est), un infirmier machiavélique et enfin un ami de feu Mr Warick.

L’inspecteur Thomas est vraiment unique : il semble tout droit sorti du film Drôle de drame. Stéphane Fiévet lui prête sa faconde. Interrogeant, fouinant, il s’adresse même au public pour le prendre à témoin. Sarah Biasini est une Mrs Warwick en demi-teintes : accablée parfois, retrouvant espoir, et finissant, de façon surprenante, par re-tomber amoureuse. Cédric Colas en maître du jeu, brille par  sa bonhomie inquiétante. Une mention spéciale à Pablo Cherrey-Iturralde dans un rôle qui aurait pu facilement tomber dans la caricature.

Dire que la mise en scène est novatrice serait exagéré, mais Frédérique Lazarini connaît son affaire. Les coups de théâtre sont bien amenés, il y a des effets de lumière intéressants et le tout fonctionne, autour de l’inévitable canapé.

Ce qui est prenant, dans cette pièce, c’est bien sûr, le double jeu.

Comme dans ses romans, l’auteur brouille les pistes : à la fin, elle fait surgir un coupable possible, puis un autre... bref, tout le monde ou presque serait susceptible d’avoir assasiné Mr arwick. Et puis elle nous sort de sa manche un coupable, non pas idéal, mais aussi inattendu que le visiteur du titre. On voit alors le mécanisme entier et on se dit : Bravo. Oui, bravo, Mrs Christie.

Même si votre prose n’a rien de spécifiquement théâtrale, même si vos personnages sont un tantinet stéréotypés, il y a de la  passion, des revirements, et ce cluedo familier retient l’attention.

On y passe, au final, une bonne soirée.

Gérard Noël

27 janvier 2022

CRITIQUE Blog culture du SNES-FSU

 

Un visiteur, dont la voiture a fait une sortie de route dans le brouillard, arrive dans une maison isolée dans la campagne anglaise. Il y trouve une femme affolée, revolver en main, qui affirme qu’elle vient de tuer son mari. Le cadavre est bien là dans une chaise de paralytique. Mais bien d’autres personnages sont dans la maison – la mère du mort, son demi-frère, son garde-malade, la gouvernante, un ami de la famille – et chacun pourrait bien avoir eu un mobile pour tuer l’être odieux que semblait être l’homme assassiné.

On reconnaît une énigme comme celles dans lesquelles excellait Agatha Christie, et justement il s’agit d’une de ses pièces. On la connaît bien pour ses romans mais elle a aussi adapté plusieurs de ses romans en pièces de théâtre et huit d’entre elles viennent d’être traduites par Sylvie Perez et Gérald Sibleyras. La pièce ouvre sur le meurtre et l’on croit connaître le coupable. Mais l’évidence de départ va être démentie, pas tant par l’enquête de l’inspecteur de police dépêché sur place, qui examine empreintes, alibis et mobiles, que par ce qui se révèle peu à peu à travers les confidences de chacun.

On sent le plaisir qu’a eu la metteuse en scène Frédérique Lazarini à jouer de ces renversements et à entretenir le mystère. En fond de scène des grandes baies vitrées qui donnent sur un paysage de brouillard derrière lesquelles glissent furtivement des personnages. L’aspect bourgeois aisé de la maison cache bien des noirceurs, des frustrations et des trahisons. Des vidéos, dans un noir un peu fané, projetées sur les côtés du plateau contribuent à l’atmosphère de mystère et le retour régulier de la comptine enfantine three blind mice, renvoyant à des souris armées d’un couteau ne détend pas vraiment l’atmosphère !

Les acteurs et actrices (Sarah Biasini, Pablo Cherrey-Iturralde, Cédric Colas, Antoine Courtray, Stéphane Fiévet, Emmanuelle Galabru, Françoise Pavy et Robert Plagnol) semblent d’abord jouer avec une certaine distance comme s’ils nous disaient qu’ils sont bien en représentation, qu’ils jouent un rôle, le surjouant volontairement parfois (rire sarcastique de Sarah Biasini par exemple). Et c’est au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête qu’ils se démasquent. Ce parti-pris ajoute de l’humour et une distance qui sied bien à la pièce.

Une énigme où tous peuvent être coupables et où ce n’est qu’à l’extrême fin que le mystère se dissipe, quel bonheur pour le spectateur qui se plaît à se transformer en détective.

Micheline Rousselet

 

Capture d’écran 2022-01-27 114503

26 janvier 2022

Critique SPECTATEUR

« Un visiteur inattendu » d’Agatha Christie dans une version française de Sylvie Perez & Gérald Sibleyras et dans une mise en scène de Frédérique Lazarini à l’Artistic Théâtre est un imbroglio psychologique au suspens prenant.

La reine du crime, à la vie mystérieuse, après avoir triomphé à La Pépinière avec « La souricière » adaptée de sa nouvelle « Trois souris » dans une mise en scène de Ladislas Chollat revient hanter nos esprits, faire travailler nos méninges avec ce visiteur inattendu qui va nous donner du fil à retordre.

Parmi les 18 pièces qu’elle a écrites dans sa prolifique carrière, ce soir Frédérique Lazarini nous propose une pièce dont l’action débute d’une façon inhabituelle puisque dès le départ nous sommes en présence d’un mort et de sa meurtrière.

Un jour du mois de novembre, un brouillard épais contraint un inconnu, dont la voiture est tombée sur le bas-côté de la route, à demander du secours. Après avoir frappé au carreau d’une porte-fenêtre d’une belle demeure, il entre et tombe sur un cadavre. Affolé par une telle découverte, il aperçoit une femme dans une belle robe de cocktail un révolver à la main, s’accusant du meurtre de son mari. Un personnage dont la disparition tragique ne manquera à personne.

L’affaire est bouclée : nous avons un cadavre et le coupable : emballé c’est pesé, bonsoir messieurs dames et à la prochaine !

Vous vous en doutez, cela serait beaucoup trop facile. La reine du crime nous a concocté un jeu de pistes qui évolue dans un labyrinthe dont nous ne trouvons pas la sortie.
A chaque fois que nous pensons avoir enfin le coupable, aidés en cela par l’inspecteur qui nous prend régulièrement à témoins, nous replongeons dans les mystères de la pelote de laine…et compte tenu du nombre d’intervenants dans la résolution de cette enquête, nous ne sommes pas près de trouver la solution finale.

D’ailleurs y a-t-il une solution ? Y a-t-il un coupable ? C’est toute l’originalité de cette pièce. On nous propose à la fin, comme de bien entendu, l’identité du meurtrier, mais est-ce vraiment lui…ou elle ?
Chacun pourra certainement prétendre détenir le meilleur dénouement de cette énigme, mais c’est un mystère que la machiavélique reine du crime a habilement entretenu jusqu’au point final de son histoire.
A vous de vous faire votre opinion et de partager avec votre entourage vos différents points de vue.

Et ce n’est pas la mise en scène de Frédérique Lazarini, assistée de Lydia Nicaud, dont les touches d’humour à la subtilité désarmante nous reposent l’esprit, qui va nous aider. Elle prend du plaisir à nous embrouiller l’esprit avec ses vidéos projetées, de Hugo Givort & Vardden, sur les murs blancs, glaçant à souhait l’atmosphère pesante qui règne dans cette demeure aux secrets bien gardés, sonorisée par Henri Coueignoux. Des vidéos qui nous donnent des indices mais allez savoir s’ils ne sont pas là pour détourner notre attention.
Dans un style glamour superficiel et à la fois terrifiant, les comédiens évoluent dans cette mare à l’eau trouble, en essayant tant bien que mal de rejoindre la rive, dans une scénographie de François Cabanant et habillés par Dominique Bourde.

Une troupe de comédiens chevronnés se délectent à maintenir le suspens dans un imbroglio permanent pour nous mener par le bout du nez vers la solution de l’énigme qui les arrange. Chacun en quelque sorte attire la lumière sur son personnage avec plus ou moins de ruse.

Sarah Biasini l’image glaçante de la star hollywoodienne, Pablo Cherrey-Iturralde le trublion de l’énigme, Cédric Colas le visiteur par qui tout se déclenche, Antoine Courtray la touche d’humour de l’enquête, Stéphane Fiévet l’inspecteur bulldozer, Emmanuelle Galabru l’énigmatique infirmière, Robert Plagnol le joli cœur à l’âme généreuse et Françoise Pavy la mère protégeant ses petits, vont nous faire vivre cette enquête dont la reine du crime a subtilement brouillé les pistes pour nous tourmenter.

Une soirée passionnante où chacun y trouvera son compte dans la recherche de la vérité.
25 janvier 2022

PREMIERE REPRESENTATION

visiteur 3

visiteur 1

visiteur 2

 

 

source : Facebook

24 janvier 2022

QUELQUES MOTS DE MAUPASSANT...

maupassant ecriture notre coeur

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>
Publicité