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Sarah Biasini comédienne

29 avril 2014

France 5

 

Sarah Biasini était l'invitée ce jour du magazine de la Santé sur France 5

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 Retrouvez l'émission en replay ici : http://www.allodocteurs.fr/le-magazine-de-la-sante.asp

 

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29 avril 2014

En route pour Avignon

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Comme je vous l'avais annoncé, la pièce Lettre d'une Inconnue sera reprise lors du festival d'Avignon. Elle se jouera au théâtre du Chien qui fume tous les jours à 11 heures du 5 au 27 juillet. Renseignements : Le chien qui fume - 75 Rue des Teinturiers - 84000 Avignon
Mail : contact@chienquifume.com
Tél : 04 90 85 25 87
Site web : http://www.chienquifume.com/

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25 avril 2014

Extrait de la pièce

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ACTE TROISIÈME


Scène I

(Le devant de la caverne de Prospero.)

FERDINAND paraît chargé d’un morceau de bois.

Il y a des jeux mêlés de travail, mais le plaisir qu’ils donnent fait oublier la fatigue. Il est telle sorte d’abaissement qu’on peut supporter avec noblesse ; les plus misérables travaux peuvent avoir un but magnifique. Cette tâche ignoble qu’on m’impose serait pour moi aussi accablante qu’elle m’est odieuse ; mais la maîtresse que je sers ranime ce qui est mort et change mes travaux en plaisir. Oh ! elle est dix fois plus aimable que son père n’est rude, et il est tout composé de dureté. Un ordre menaçant m’oblige à transporter quelques milliers de ces morceaux de bois et à les mettre en tas. Ma douce maîtresse pleure quand elle me voit travailler, et dit que jamais si basse besogne ne fut faite par de telles mains. Je m’oublie ; mais ces douces pensées me rafraîchissent même durant mon travail ; je m’en sens moins surchargé.

(Entrent Miranda, et Prospero à quelque distance.)

MIRANDA.— Hélas ! je vous en prie, ne travaillez pas si fort : je voudrais que la foudre eût brûlé tout ce bois qu’il vous faut entasser. De grâce, mettez-le à terre, et reposez-vous : quand il brûlera, il pleurera de vous avoir fatigué. Mon père est dans le fort de l’étude : reposez-vous, je vous en prie ; nous n’avons pas à craindre qu’il vienne avant trois heures d’ici.

FERDINAND.— Ô ma chère maîtresse, le soleil sera couché avant que j’aie fini la tâche que je dois m’efforcer de remplir.

MIRANDA.— Si vous voulez vous asseoir, moi pendant ce temps je vais porter ce bois. Je vous en prie, donnez-moi cela, je le porterai au tas.

FERDINAND.— Non, précieuse créature, j’aimerais mieux rompre mes muscles, briser mes reins, que de vous voir ainsi vous abaisser, tandis que je resterais là oisif.

MIRANDA.— Cela me conviendrait tout aussi bien qu’à vous, et je le ferais avec bien moins de fatigue, car mon cœur serait à l’ouvrage, et le vôtre y répugne.

PROSPERO.— Pauvre vermisseau, tu as pris le poison, cette visite en est la preuve.

MIRANDA.— Vous avez l’air fatigué.

FERDINAND.— Non, ma noble maîtresse : quand vous êtes près de moi, l’obscurité devient pour moi un brillant matin. Je vous en conjure, et c’est surtout pour le placer dans mes prières, quel est votre nom ?

MIRANDA.— Miranda. Ô mon père, en le disant, je viens de désobéir à vos ordres.

FERDINAND.— Charmante Miranda ! objet en effet de la plus haute admiration, digne de ce qu’il y a de plus précieux au monde ! j’ai regardé beaucoup de femmes du regard le plus favorable ; plus d’une fois la mélodie de leur voix a captivé mon oreille trop prompte à les écouter. Diverses femmes m’ont plu par des qualités diverses, mais jamais je n’en aimai aucune sans que quelque défaut vint s’opposer à l’effet de la plus noble grâce et la faire disparaître. Mais vous, vous si parfaite, si supérieure à toutes, vous avez été créée de ce qu’il y a de meilleur dans chaque créature.

MIRANDA.— Je ne connais personne de mon sexe : je ne me rappelle aucun visage de femme, si ce n’est le mien reflété dans mon miroir, et je n’ai vu de ce que je puis appeler des hommes que vous, mon doux ami, et mon cher père. Je ne sais pas comment sont les traits hors de cette île ; mais sur ma pudeur, qui est le joyau de ma dot, je ne pourrais souhaiter dans le monde d’autre compagnon que vous, et l’imagination ne saurait rêver d’autre forme à aimer que la vôtre. Mais je babille un peu trop follement, et j’oublie en le faisant les leçons de mon père.

FERDINAND.— Je suis prince par ma condition, Miranda ; je crois même être roi (je voudrais qu’il n’en fût pas ainsi), et je ne suis pas plus disposé à demeurer esclave sous ce bois, qu’à endurer sur ma bouche les piqûres de la grosse mouche à viande. Écoutez parler mon âme : à l’instant où je vous ai vue, mon cœur a volé à votre service ; voilà ce qui m’enchaîne, et c’est pour l’amour de vous que je suis ce bûcheron si patient.

MIRANDA.— M’aimez-vous ?

FERDINAND.— Ô ciel ! Ô terre ! rendez témoignage de cette parole, et si je parle sincèrement, couronnez de succès ce que je déclare ; si mes discours sont trompeurs, convertissez en revers tout ce qui m’est présagé de bonheur. Je vous aime, vous prise, vous honore bien au delà de tout ce qui dans le monde n’est pas vous.

MIRANDA.— Je suis une folle de pleurer de ce qui me donne de la joie.

PROSPERO.— Belle rencontre de deux affections des plus rares ! Ciel, verse tes faveurs sur le sentiment qui naît entre eux !

FERDINAND.— Pourquoi pleurez-vous ?

MIRANDA.— À cause de mon peu de mérite, qui n’ose offrir ce que je désire donner, et qui ose encore moins accepter ce dont la privation me ferait mourir. Mais ce sont là des niaiseries ; et plus mon amour cherche à se cacher, plus il s’accroît et devient apparent. Loin de moi, timides artifices ; inspire-moi, franche et sainte innocence : je suis votre femme si vous voulez m’épouser ; sinon je mourrai fille et le cœur à vous. Vous pouvez me refuser pour compagne ; mais, que vous le vouliez ou non, je serai votre servante.

FERDINAND.— Ma maîtresse, ma bien-aimée ; et moi toujours ainsi à vos pieds.

MIRANDA.— Vous serez donc mon mari ?

FERDINAND.— Oui, et d’un cœur aussi désireux que l’esclave l’est de la liberté. Voilà ma main.

MIRANDA.— Et voilà la mienne, et dedans est mon cœur. Maintenant adieu, pour une demi-heure.

FERDINAND.— Dites mille ! mille !

(Ferdinand et Miranda sortent.)

PROSPERO.— Je ne puis être heureux de ce qui se passe autant qu’eux qui sont surpris du même coup ; mais il n’est rien qui pût me donner plus de joie. Je retourne à mon livre, car il faut qu’avant l’heure du souper j’aie fait encore bien des choses pour l’accomplissement de ceci.

(Il sort.)

25 avril 2014

Citations de Shakespeare dans LA TEMPETE

 

" Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève "     

" La douleur est le poison de la beauté "

" Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil " 

" Les serments les plus forts ne sont que de la paille dans le brasier des sens " 

" Rarement le sommeil visite le chagrin ; quand il daigne le faire, c'est un consolateur tout-puissant "

" Le passé est un prologue " 

 

25 avril 2014

Une œuvre dramatique et burlesqueDans cette œuvre

 

 

 

Une œuvre dramatique et burlesque

Dans cette œuvre écrite à la fin de sa carrière, Shakespeare fait un grand usage du merveilleux, comme il l'avait fait déjà dans "Le Songe d'une nuit d'été". Il a recours au monde des elfes et des fées qu'il fait participer avec un art admirable aux aventures des êtres humains. Prospero, sur une île déserte, a libéré grâce à son art magique différents esprits et les a soumis à ses ordres.

Ce spectacle marque le retour à la scène de Claude Rich. Celui-ci va être un magicien enchanteur et enchanté, malicieux, poétique, commandant les éléments déchaînés qui changeront le destin des hommes. (L'esprit séduisant qu'il apportera au personnage ne sera sans doute pas sans rappeler à certains sa composition du druide dans "Astérix et Cléopâtre".)

Il sera entouré d'une troupe talentueuse dirigée par Christophe Lidon pour servir cette œuvre étonnante qui sait mêler le dramatique et le burlesque, le fantastique et l'humain.


Les navires fendent les rêves

Si comme le dit Shakespeare, «le monde est un théâtre», les théâtres sont des navires qui fendent les rêves et nous emportent dans des univers emplis d'histoires et d'émotions. Ainsi, la salle de notre théâtre va devenir ce fameux bateau que Prospero veut voir sombrer pour assouvir sa vengeance. Et le plateau, "espace sacré du jeu", deviendra l'île du magicien, peuplée des multiples facéties de Fabien Chalon (plasticien videaste) qui sait manier le rythme comme l'émotion, l'image comme le son. Fort de son aide, c'est un Claude Rich seigneur de l'Ile et chef de troupe, qui nous présentera un magicien enrichi de tout son art théâtral, accompagné de Dominique Pinon, Caliban ancré dans les entrailles de la terre. Miranda, la fille de Prospero, sera interprétée par Sarah Biasini qui lui offrira les traits solaires de la spontanéité innocente et sincère.

Le plateau du théâtre sera séquencé par des rideaux transparents qui nous permettront d'emprisonner, entre ces derniers, de véritables intempéries (pluie, vent, neige, brouillard,...). Fabien Chalon, grâce à ces différents supports atmosphériques, composera les images, inattendues et fantomatiques, de cet univers fait de poésie et de magie.

Christophe Lidon

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25 avril 2014

La tempête - Infos

La tempête mise en scène de Christophe Lidon

Au Cado d'Orléans (45)

la tempête

du 26 septembre au 12 octobre 2014

 

la tempête 2

 

Dans «La Tempête», Shakespeare fait dire à Prospero, le magicien : «Nous sommes faits de la même étoffe que nos songes». Depuis vingt sept ans, Loïc Volard et Jean-Claude Houdinière transforment ces songes en spectacles qui ont su émouvoir et divertir un public de plus en plus nombreux. Ces hommes de théâtre ont, au fil des années, inventé ou invité des propositions artistiques que vous, public du CADO, avez applaudies, vous reconnaissant dans cette sélection de qualité. Vous avez créé ainsi ensemble un riche univers théâtral partout reconnu... C’est de cet univers que je viens, puisque je partage le même ADN que ceux qui l’ont créé.
Loïc et Jean-Claude ont tenu la barre de ce navire à travers de magnifiques aventures. J’ai depuis mes débuts fait régulièrement partie de leurs voyages, et c’est sans doute pour cela qu’ils m’ont choisi.
C’est donc avec une grande émotion qu’aujourd’hui je m’apprête à leur dire AU REVOIR.
A la fin de «La Tempête», Prospero abandonne l’univers de la magie pour rejoindre celui des hommes. Je sais, moi, au fond de mon cœur, que ces deux magiciens n’ont pas fini de tendre des passerelles entre la vie des hommes et le monde du théâtre.

Christophe Lidon

Une oeuvre burlesque dans laquelle Claude Rich enchante

Dans le cadre bucolique de Stratford, le grand William, retiré des affaires, prend sa plume pour écrire sa pièce ultime, son bouquet final, son chef d'oeuvre : "La tempête".
Déchu par un frère perfide, Prospéro, le magicien, exilé sur une île déserte, fomente une tempête pour punir les félons, rétablir la justice et clémence et marié sa fille, la belle et innocente Miranda (Sarah Biasini).
Shakespeare dans les Midlands, Prospéro sur l'océan, deux ensorceleurs qui nous concoctent un dernier tour de magie - un cocktail de poésie, de farce, de sagesse, de tendresse, de légèreté et de profondeur. On rit... On pleure... On rit. Un sommet jubilatoire.
Claude Rich est le magicien enchanteur et enchanté, malicieux, poétique, commandant les éléments déchaînés qui changeront le destin des hommes.
L'esprit séduisant qu'il apportera au personnage ne sera sans doute pas sans vous rappeler sa composition au cinéma d'un certain druite.

 

LE CADO

Théâtre d’Orléans, Boulevard Pierre Ségelle - 45000 Orléans

Tél : 02 38 54 29 29 - Salle Touchard - Du 26 septembre au 12 octobre 2014 - location tout public et en ligne vendredi 19 septembre 2014.

  • Vendredi 26 septembre à 20 h 30

Samedi 27 septembre à 20 h 30

Dimanche 28 septembre à 15 h

Mardi 30 septembre à 20 h 30

Mercredi 1er octobre à 19 h

Jeudi 2 octobre à 20 h 30

Vendredi 3 octobre à 20 h 30

Samedi 4 octobre à 20 h 30

Dimanche 5 octobre à 15 h

Mardi 7 octobre à 20 h 30

Mercredi 8 octobre à 19 h

Jeudi 9 octobre à 19 h

Vendredi 10 octobre à 20 h 30

Samedi 11 octobre à 20 h 30

Dimanche 12 octobre à 15 h

Sochaux le 17 octobre à 20 h

le 21 novembre à 20 h 30 à Pully (Belgique)

le28 novembre 20h30 Marseille

Jeudi 27 novembre à 21 h à Château-Arnoux

le 29 novembre à 20 h 30 Marseille

le 4 décembre à 20 h30 à Grenoble

le 2 décembre à 20 h 30 à Corbeille Essonne

le 5 décembre à 20 h 30 à Grenoble

les 12, 13, 14 decembre à Blagnac

le 6 janvier 2015 à Fréjus

le 10 janvier 2015 à Elancourt

le 16 décembre à 16 h à l'Opéra de Massy

le 8 janvier à 20 h 45 à Courbevoie

le 9 janvier à 20 h 30 à Montrouge

le 13 et 14 janvier à Alès


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25 avril 2014

En projet

 

 

Sarah Biasini sera de nouveau sous la direction de Christophe Lidon ("L'antichambre", "Lettre d'une inconnue"...) pour une pièce de théâtre jouée le 26 septembre 2014 au Cado d'Orléans : "La tempête" de William Shakespeare.

Seront également sur scène avec Sarah : Claude Rich et Dominique Pinon.

Site web : Cado Orléans Boulevard Pierre Ségelle - 45 000 Orléans Tél. : 02 38 54 29 29

L'histoire : Au retour du mariage de la princesse Claribel avec le roi de Tunis, le vaisseau du roi de Naples, Alonso, qu’accompagne son fils Ferdinand, est pris dans une tempête et s’échoue sur une île habitée par un monstre, Caliban, et par un esprit aérien, Ariel. L’ancien duc de Milan, Prospéro, naguère évincé du trône par son frère Antonio, y vit depuis douze ans : or c’est lui qui a magiquement provoqué la tempête… Si La Tempête, dernière pièce de Shakespeare écrite en 1611, est une comédie, sa dimension comique reste discrète, et cette oeuvre singulière semble surtout l’équivalent d’un «masque de cour», spectacle total aux ballets bien réglés, avec chants et musique, où domine l’art de l’enchanteur. Et l’enchanteur est ici l’omniprésent Prospéro, qui a mis à son service Caliban et Ariel. Chassé du pouvoir, il exerce sa vengeance, mais ne refuse pas la main de sa fille à Ferdinand.

18 avril 2014

Nouveau théâtre

 

Retrouvez BASH au théâtre des Mathurins dès le mois prochain et jusqu'à fin juin. Renseignements et réservations : http://www.theatredesmathurins.com/

bash mathurins

 

17 avril 2014

Sarah Biasini s'impose au théâtre dans BASH de

Sarah Biasini s'impose au théâtre dans BASH de Neil Labute

 

Sarah Biasini est avec Benoit Solès l'une des deux interprètes de "Bash", une pièce de Neil LaBute mise en scène par Gilbert Pascal au théâtre 14 à Paris jusqu'au 26 avril 2014, puis pour deux mois au théâtre des Mathurins. Il s'agit d'une pièce en trois parties distinctes mettant en scène des personnages différents qui racontent des épisodes tragiques ou comiques mais très personnels de leur vie.

"Bash" est une pièce "à l'américaine". Trois parties, comme trois actes, qui ne racontent pas la même histoire, sans autre lien entre elles que les interprètes. En l'occurence, ces interprètes sont Benoît Solès, à l'origine du projet et Sarah Biasini. La mise en scène est de Gilbert Pascal. La pièce est à l'affiche du théâtre 14 à Paris, jusqu'au 26 avril. Son succès fait qu'elle déménagera à l'issue des dates prévues pour reprendre pendant deux mois au théâtre des Mathurins.

La comédienne, Sarah Biasini, est la fille de Romy Schneider. Une ascendance à la fois merveilleuse pour elle et difficile à assumer. Sans qu'il le veuille forcément, le spectateur traque chez la jeune femme la moindre ressemblance, la moindre expression commune avec sa mère qui fut l'une des plus grandes stars du cinéma français des années 70 jusqu'à sa disparition en 1982. A force de travail, notamment après avoir étudié à Los Angeles à l'Actor's studio, elle parvient à s'affranchir de cette image de "fille de" et réussit peu à peu à se faire un nom et une réputation. "Bash" a des chances d'être une étape importante dans sa carrière.

Jean-Francois Lixon

source : http://www.francetvinfo.fr/

16 avril 2014

France 2

journal

Sarah Biasini était l'invitée du journal de 13 heures ce jour. Vous pouvez le regardez en replay (Sarah intervient à la 38'30mn) ici : http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/13-heures/jt-de-13h-du-mercredi-16-avril-2014_572759.html

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