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Sarah Biasini comédienne

12 novembre 2012

Critique Fous de Théâtre.com

Le joli voyage de Christophe Lidon au pays des rêves

Séduisante, la proposition de rentrée du Théâtre Artistic Athévains qui nous donne à voir et entendre un texte à la fois amusant, poétique, et touchant de Valérie Alane, traitant de la science des rêves, baladant le spectateur dans l'inconscient de son personnage principal. Pour ce faire, Christophe Lidon signe un travail visuellement riche et surprenant, onirique à souhait (forcément), soigneusement destructuré, au sein duquel musique et vidéo, intelligemment exploitées, occupent une place essentielle.

L'histoire est originale. Zéro (c'est son prénom) ne supporte le monde qu'endormi, et vit parmi ses songes. Un jour, Alice lui propose de les photographier afin qu'il en conserve une trace. Acceptant cela, il va devoir se confronter à la réalité déformée de son existence, la décrypter, l'analyser, mettre des mots sur ses maux... Les personnages fantasmés vont alors surgir des clichés fraîchement saisis, révéler leur véritable identité, puis dialoguer avec Zéro afin de l'aider à avancer dans une vie dont il n'a pas encore trouvé la clef... 

Bernard Malaka campe un Zéro intense et torturé, en questionnement permanent, face à un entourage improblable et spectral qu'il peine à reconnaître, malgré l'aide de Valérie Alane qui incarne une Alice mystérieuse et rayonnante... La drolatique Marie-Christine Danède prend les traits de sa mère, un brin perturbée et survoltée. La très juste Sarah Biasini, qui ne cesse de gagner en assurance et en précision au fil de ses aventures théâtrales, ceux d'une soeur qu'il n'a jamais eue. Le non moins impeccable Denis Berner interprète son parrain qui se révèlera être...son père ! N'oublions pas Sylvain Katan en double de Zéro (Zéro 2) aussi paumé que l'original. Avec conviction, tous donnent vie à ce charmant bazar qui ne manque pas de profondeur.

Les images conçues par Stéphane Cottin, comédien ici vidéaste, projetées sur les éléments de décor, les accessoires et les artistes, naviguent pour leur part gracieusement entre figuratif et abstrait. Les compositions d'Alvaro Bello, sur lesquelles sont parfois couchées des paroles de chansons, achèvent quant à elles de nous transporter dans cet univers troublant aux frontières volontairement poreuses et confuses.

Beau moment.

Thomas Baudeau

source :  http://www.fousdetheatre.com/

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12 novembre 2012

Premières critiques de spectateurs

 

Que c'est original, de développer ce thème du rêve que je n'avais jamais vu traité au théâtre de manière-là, fantaisiste, drôle mais aussi émouvante, riche en image et en chansons. On se laisse porter ! J'étais venue pour Sarah Biasini et je suis repartie conquise.!

Carole75

-Le texte d'une grande finesse -
Le texte d'une grande finesse dont la fantaisie fait réellement rêver... évidemment non sans le précieux service d'une équipe d'excellents comédiens, d'une scénographie extrêmement efficace et d'une belle musique !!

Vadim

 Bravo
Spectacle étonnant. Un texte extrêmement riche qui nous laisse rêveur, une scénographie qui fait rêver, mais on ne s'endort pas ! Les comédiens sont aussi bons dans leur jeu que le chant. On passe un très bon moment. Et un grand bravo pour la musique d'Alvaro Bello. !

Valpfaz

source : BilletRéduc

-admirable ! -  
Un OVNI théâtral !  C'est un spectacle enchanteur, d'une poésie rare. Dès la première minute nous sommes embarqués dans un univers d'une magie extraordinaire.  Les acteurs sont tous formidables et se trouvent également être de très bons chanteurs. Et oui, ils chantent !  Les images sont d'une grande puissance et d'une beauté digne des plus belles oeuvres classiques. 1h30 hors du temps. Christophe Lidon, on le sait, excelle dans son domaine.

 Artempo

 

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12 novembre 2012

source : PurePeople

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source : PurePeople

 

12 novembre 2012

Filage de la pièce le 2 novembre dernier

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Filage de la pièce le 2 novembre dernier

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12 novembre 2012

Critique du site Froggy's delight

 

Comédie dramatique de Valérie Alane, mise en scène de Christophe Lidon, avec Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka et Alvaro Bello.

Création, aux Artistic Athévains, de l’œuvre d’une talentueuse comédienne de bonne lignée : "Zéro s'est endormi ?" de Valérie Alane.

Un homme dort et rêve. C’est Zéro, un garçon entre deux âges. La vie lui parait si terne qu’il lui préfère les chemins de l’inconscient, les visites nocturnes imprévues, les réminiscences, les êtres assez démasqués pour oser être des monstres.

Sa mère, abusive et réductrice, qui aimerait bien échanger son fils pour un modèle plus commode. Et puis les autres, son médecin, les créatures de phantasmes, la Femme, matrice.

Le sujet du Rêve, thème de la poésie, est plus rarement abordé au théâtre si ce n’est pour flâner banalement autour de Freud. Jung est ici préféré. L’auteur a réalisé là une œuvre ambitieuse, dérangeante, aux confins de l’irréel et cette jeune femme, si belle comédienne, a réussi son pari.

Christophe Lidon, un des plus grands metteurs en scène de son temps, a réussi à faire jaillir les images du cerveau de Zéro, ses peurs et ses désirs en couleur. La vidéo, les effets, les clins d’œil à l’enfance, tout opère parfaitement pour dévoiler cet univers intime.

La distribution est éblouissante : Sarah Biasini, si émouvante fille de Romy Schneider et si originale comédienne qui ne ressemble qu’à elle-même, Denis Berner, Sylvain Katan, Bernard Malaka, la formidable Marie-Christine Danède, mère effrayante sous l’apparente faiblesse d’une petite-bourgeoise apeurée et Valérie Alane, inquiétante et dense, tous concourent au succès.

Fidèle à la tradition de défricheur des Athévains, moderne et profond, labyrinthe initiatique, voyage dans un crâne par nuit et éclairs, ce Zéro interroge l’infini.

 
 

Christian-Luc Morel  
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12 novembre 2012

Critique Le souffleur.net

 

Christophe Lidon et Valérie Alane cheminent ensemble entre rêve et réalité dans Zéro s’est endormi, drame onirique et psychanalytique. Elle écrit, elle joue et il met en scène : l’aventure est surprenante, déroutante, fascinante.

 

L’intrigue prend place dans une chambre, celle de Zéro, personnage apathique et éternel dormeur. Pour éviter la réalité, il tombe dans le sommeil. Mais grâce à l’aide d’Alice, photographe de rêves armée de son appareil Polaroïd, il se rend compte qu’il tombe également dans des songes multiples et prolixes. Un dernier espoir avant le grand plongeon ?

 

Parler du rêve, c’est mettre en mot l’évanescent. Le mettre en scène, c’est matérialiser sa chute dans le physique. Le présupposé de cette mise en scène relève de cette incarnation et donc de la chute du rêve. C’est exactement ce qui se passe : le rêve tombe dans la réalité et dans le cas de Zéro, c’est une nécessité. Il ne veut plus, ne peut plus construire d’images dans le réel : ses rêves deviennent fresques, film en accéléré d’une vie fantasmée… Le spectacle met en scène cet état d’urgence : celui d’un inconscient qui ne vit que dans le rêve, qui s’y introduit en force. Il vit dans ses rêves. En parlant avec les personnages de ses songes (sa mère, Betty sa soeur imaginaire, et le double de lui même), il les fait tomber de l’espace onirique.

 

Ici se pose le théâtre, se pose l’image. Cette réalité dans laquelle s’inscrivent à la fois les personnages de ses rêves et les personnages réels est lieu de tous les possibles : projections d’un arbre qui, arrosé par des paillettes, devient immense ; scène de music-hall sur laquelle se produisent les accouchements chantés d’une soeur enceinte imaginaire; espaces diffractés, étirés, bousculés qui vont de la terre jusqu’à des cieux mouvementés projetés sur scène… L’espace scénique devient proprement jubilatoire, fou aussi et semble parfois nous dépasser par son mouvement perpétuel.

 

Il y a aussi le texte, nœud autour duquel tout se joue. La fiction est extrêmement bien construite, le voyage quasi immédiat. Le mot est dense, cru parfois, et démuni souvent. Le langage laisse place à l’image qui s’incarne devant nous, ce qui peut donner à cette mise en scène son aspect légèrement illustratif. Mais le verbe est aussi conteur, et ainsi s’inscrivent à l’intérieur même du texte des histoires mythologiques remaniés, des chansons de l’inconscient : un langage dilaté et créateur.

Cette mise en scène rend compte avec inventivité de la force du rêve comme matériau théâtral. Cette inventivité s’inscrit dans l’espace et dans cette scénographie pondérée, deux lits, une fenêtre et un écran… qui laissent le vide comme cadeau à l’imagination du spectateur. La force créatrice de ce spectacle prend aussi forme dans un rythme effréné, aussi fou que celui du rêve. Tout arrive à une vitesse folle, tout s’explique, prend vie dans une folie imaginative et souriante.

 

Le rêve s’incarne, se fait réel dans une chambre théâtrale. L’argument psychanalytique et les intrigues familiales qui s’y jouent alimentent une fiction fantastique, une litanie du rêve qui se résout, peut être de manière trop expéditive, dans sa lecture et son incarnation. Ce spectacle d’une cohérence impressionnante nous emmène dans un non-lieu, un espace magique… A défaut de pouvoir le nommer, allons voyager, le temps d’un spectacle, dans les draps du théâtre et les bras d’une folle histoire.

7 novembre 2012

Première représentation

Première représentation  de Zéro s'est endormi ?

 

 

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Lundi 5 novembre, Sarah B iasini, l'actrice et fille de la regrettée Romy Schneider, faisait son grand retour sur les planches de théâtre dans la pièce Zéro s'est endormi ?de Valérie Alane (qui joue également dedans) et mise en scène par Christophe Lidon. Présentée dans 11e arrondissement de Paris au Théâtre Artistic Athévains, la pièce raconte l'histoire d'un homme réfugié dans ses rêves et qui voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Alice, photographe de rêves...

Sarah Biasini n'avait pas foulé les planches d'un théâtre depuis plus d'un an et le succès de la pièce Lettre d'une Inconnue, de Stefan Sweig au Théâtre des Mathurins. Entre-temps, l'actrice de 35 ans a joué dans le polar comique Associés contre le crime , adapté d'un roman d'Agatha Christie et réalisé par Pascal Thomas. Elle retrouvait pour l'occasion ses partenaires Catherine Frot et André Dussollier, avec lesquels elle avait tourné sous la direction du même réalisateur le film Mon petit doigt m'a dit, sorti en 2005. Mais en grande passionnée de théâtre, Sarah Biasini ne pouvait laisser passer ce rôle unique.

Écrit par Valérie Alane, déjà auteure des pièces Le Placard d'Aimée, Les Petites Mémoires ou encore La Trilogie du pommier, Zéro s'est endormi ? est l'accomplissement de douze années de réflexion et d'écriture pour arriver à imaginer la pièce qu'elle avait toujours rêvée. Un long parcours qui prouve que la dramaturge est perfectionniste, voire "une jeune femme têtue", comme le dit le metteur en scène Christophe Lidon. Un gage de qualité pour Sarah Biasini qui aime les projets ambitieux. D'ailleurs, l'actrice veille au bon déroulement du biopic sur les dernières années de la vie de sa mère Romy Schneider. Le film réalisé par Géraldine Danon accueillera aussi le temps d'un petit rôle l'ex-amant de la star, le comédien Alain Delon.

 

Thomas Montet

source : Pure people

18 octobre 2012

"La mémoire du cœur élimine les mauvais souvenirs

 

"La mémoire du cœur élimine les mauvais souvenirs et magnifie les bons"

Gabriel Garcia Marquèz
 

4 octobre 2012

Alvaro Bello

3 octobre 2012

Zéro s'est endormi ?

INFOS PRATIQUES

Dates : Du 5 novembre au 9 décembre 2012

Horaires : mardi 20h ; mercredi, jeudi 19h ; vendredi, samedi 20h30 ; samedi, dimanche 16h ; relâche lundi

Tarifs : Normal > 30.00€ | Etudiant > 10.00€

Où : Théâtre Artistic Athévains
45 rue Richard Lenoir
75011 Paris

Métro : métro ligne 9 (sortie 3), bus 46, 56, 61, 69, 76

 

 

Visuel Zéro réduit

 

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