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Sarah Biasini comédienne

15 avril 2008

Christiana Reali et Sarah Biasini

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Christiana Reali et Sarah Biasini

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15 avril 2008

Tournage "Nous nous sommes..." + teaser

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Franck APPREDERIS et Sarah BIASINI

15 avril 2008

J'espère que ces quelques articles consacrés à

J'espère que ces quelques articles consacrés à Lee Strasberg et Constantin Stanislavski vous apporteront de nouvelles connaissances sur le métier d'acteur.

15 avril 2008

-- Lee STRASBERG " Je crois sincèrement que

-- Lee STRASBERG

" Je crois sincèrement que les découvertes et procédés essentiels à la formation de l'acteur sont aussi nécessaires, si non plus, aux profanes. C'est la grande contribution historique de Stanislavski qui parlait toujours de "la vie de l'esprit humain" et de ceux qui, depuis plus de demi-siècle, pratique ce que l'on appelle "La Méthode".

15 avril 2008

Bien que pour Lee Strasberg, qu’Harold Clurman

Bien que pour Lee Strasberg, qu’Harold Clurman appela « un fanatique de l’émotion vraie, » la mémoire affective ‘soit l’élément de base de la réalité de l’acteur ’ il n’a jamais nié l’importance de la voix, du « rendu physique » de l’émotion, de l’analyse du texte et du besoin impératif de l’action. Il spécifie bien que le but de l’entraînement de l’acteur – les exercices élaboré pour développer l’imagination et entraîner un sens de la croyance sur le plateau— vise à aider l’acteur à créer la réalité nécessaire qu’exige la pièce. L’entraînement concerne le processus de création de l’acteur. Ainsi « le chemin du conscient vers l’inconscient » de Stanislavski reste de toute première importance. Avant tout l’acteur doit purger le sens qu’il a de donner une performance et trouver la crédibilité. L’emphase placée sur l’émotion et un comportement crédible était, pour Strasberg, un processus d’importance décisive pour l’entraînement de l’acteur.

Pour Strasberg, libérer l’expression commence avec la relaxation et la concentration : poser des questions aux objets intérieurs et extérieurs. Ce double processus mène le « performer » à la personnalisation,qui est : « De trouver en soi des choses dont on puisse se servir, » comme le disait la grande Kim Stanley, qui fut élève de Strasberg. 

STRASBERG ET L'ACTION

L’action n’est ni une paraphrase littérale du texte ni un synonyme de ce qui se passe sur le plateau ; elle n’est pas une analyse logique de la scène. La véritable action d’une scène est exprimée par la ou les intentions du personnage.

Cette action doit toujours être un verbe transitif. Un verbe transitif ou verbe actif est un verbe qui fait ; un verbe que vous pouvez « faire » sur quelqu’un d’autre. Il est dans le temps présent, il exprime une action physique faisable dans le temps imparti, il passe de vous (le sujet) à l’autre, la personne à qui vous vous adressez (l’objet). Pour avoir une valeur, les actions doivent suggérer ce que les mots eux-mêmes n’impliquent pas forcément. Les actions ne sont pas seulement physiques ou mentales, mais physiques, motivées et émotionnelles. Pour importante que soit une action, elle n’intervient qu’une fois que l’acteur a appris à maîtriser son jeu. L’action permet alors à l’acteur de pénétrer au coeur de la pièce. Une pièce est une série de diverses formes d’action. Celles-ci à leur tour découlent de toutes les circonstances données de la scène, à savoir, les événements et les expériences qui poussent l’acteur à faire ce pour quoi il vient sur scène.

Concentration et Relaxation

LA MEMOIRE AFFECTIVE

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15 avril 2008

Mais finalement la « Méthode », c’est quoi ? On

Mais finalement la « Méthode », cest quoi ? 

On m’a souvent demandé quel était la relation entre le « système Stanislavski » et ce qu’on appelle communément « la Méthode ». J’ai toujours simplement déclaré que la Méthode était basée sur les principes et les procédures du système Stanislavski… notre méthode de travail à l’Actors Studio est, donc, la somme du travail qui a été effectué sur le problème du jeu de l’acteur depuis quatre-vingt ans, » déclara STRASBERG dans son livre "Le Rêve d'une Passion".

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15 avril 2008

THE METHOD Grâce à son travail à l’Actors Studio,

THE METHOD

Grâce à son travail à l’Actors Studio, fondé par Elia Kazan et Bobby Lewis, dont il devint le directeur artistique en 1947, Strasberg est profondément identifié à la méthode, qu’il n’inventa pourtant pas, et pour laquelle sa théorie était basée sur « une procédure, et non une série de règles à appliquer spécifiquement. » L’acteur est quelqu’un qui « peut créer à partir de lui-même."  Pour ce faire il doit « faire appel tout à la fois à l’inconscientet au subconscient. » Le besoin d’arriver à l’état créatif requiert « la présence de quelque chose qui remue l’acteur subconsciemment. » Pour Strasberg il n’existe pas un seule voie d’entrée dans le rôle ; à chaque fois le rôle présente ses propres problèmes qui demandent à être étudiés et résolus, afin que l’acteur puisse devenir autonome chaque soir ou à chaque prise devant les gens ou la caméra qu’il importe de séduire crédiblement

15 avril 2008

Le Système de STANISLAVSKI

Ce Système consiste en un entraînement de l'acteur à re-vivre, à faire affleurer en lui, sur commande, des affects, des états, des sentiments déjà vécus et emmagasinés par sa « mémoire affective ». Il s'agit de stimuler cette mémoire, ce matériau affectif, par le biais de la sensation, d'en réactiver les affects recherchés, et de les utiliser pour nourrir le personnage à incarner. C'est donc à partir de sa propre matière humaine que l'acteur créera son rôle. Il ne sera plus question de jouer, de « faire semblant », mais de vivre , ou de re-vivre (traduction littérale du terme russe perezhevanie ), sur la scène.

Qui était Stanislavski ?

Constantin Stanislavski (1863-1938), acteur, metteur en scène, théoricien du théâtre et directeur d'acteurs, a révolutionné la pratique théâtrale. En fondant en 1898 le Théâtre d'Art de Moscou avec son associé Némirovitch-Dantchenko, Stanislavski a inauguré un nouveau type d'art théâtral, non plus fondé sur des conventions et des codes artificiels, mais tout entier bâti autour d'une authenticité, d'une vérité du jeu de l'acteur.

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15 avril 2008

Theothea.com

Dans l'antichambre du XVIIIème siècle, Madame du Deffand (Danièle Lebrun) tient salon en tentant de perpétuer l'ordre de la Régence tout en résistant aux illusions des Lumières.... Elle s'entoure de Philosophes brillants mais déteste leurs pensées progressistes.

Par ailleurs, en accueillant sous son toit sa nièce Julie de Lespinasse (Sarah Biasini) en tant que lectrice, La Marquise cherche à compenser sa vue déclinante mais surtout escompte un regain de notoriété au bénéfice de ses réseaux d'influences mondaines.

Le président Hénault (Roger Dumas), son amant d'antan, continue à lui faire la cour tout en faisant preuve de diplomatie, d'adaptation et de souplesse quant à l'évolution des moeurs et des idées en cours.

En effet, le projet d'encyclopédie universelle cristallise alors un débat idéologique entre anciens et modernes où Diderot et d'Alembert vont rejoindre Voltaire, Turgot et autre Montaigne en des controverses avant-gardistes que Madame du Deffand s'emploiera à combattre avec ses convictions d'ancien régime.

Jean-Claude Brisville excelle à faire revivre la langue ciselée de cette époque charnière en installant dans le huis-clos deux ou trois protagonistes qui s'affrontent par joutes dialectiques afin de valider les valeurs morales en pleine évolution sous l'inéluctable pression scientifique.

Il en fut ainsi par exemple du " Souper ", de " L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal Le jeune " à l'instar de " L'antichambre " pour laquelle la mise en scène de Christophe Lidon s'appuie sur un décor (Catherine Bluwal) qui va se rapetisser au fur et à mesure des scènes.

Ce judicieux concept scénographique renforcera psychologiquement l'enfermement progressif dans lequel va sombrer la vieille aristocrate qui, en résistant aux idées en effervescence, devient peu à peu à la fois paranoïaque et jalouse de sa protégée.

C'est devenu un lieu commun de comparer le sourire de Sarah Biasini à celui de sa mère Romy Schneider, mais indubitablement il fait mouche en réunissant, sous la tutelle complice de Roger Dumas, l'aura élégante de la jeune comédienne à la classe subtile de Danièle Lebrun.

Theothea le 20/02/08

15 avril 2008

Les MOTS du THEATRE

Création
Désigne soit la première fois qu’une pièce est jouée à la scène, soit le processus de travail qui précède les représentations. Il existe différentes méthodes de création, qui varient en fonction du spectacle et des choix artistiques des compagnies

Diction
Manière de dire un texte selon certaines règles de prononciation. L’acteur doit maîtriser son articulation, son débit et sa respiration.

Italienne
Répétition faite d’une voix neutre, à toute vitesse et sans émotion, pour permettre la mémorisation ou la révision du texte.

Lecture
Les répétitions commencent souvent par la première lecture, qui réunit toute l’équipe. Une mise en lecture est une lecture-spectacle, devant public.

Scénographie (espace scénique) / Décor
Art de mettre en forme l’espace théâtral en fonction d’une pièce et de sa mise en scène. Peut désigner l’ensemble des éléments d’un décor (toiles peintes, praticables, murs, mobilier) ou l’aménagement du lieu dans lequel se déroule le spectacle.

Trac
Sentiment d’appréhension, paralysant ou stimulant, qui s’empare de l’acteur avant son entrée sur scène. Chacun trouve sa méthode pour l’apprivoiser !

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