Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sarah Biasini comédienne
7 mars 2014

Article dans Pure People

 

 

Épanouie sur les planches, Sarah Biasini est de retour dans Bash. La jeune femme de 36 ans donne la réplique à Benoît Solès dans cette pièce de Neil LaBute, sur un texte français de Pierre Laville et mise en scène par Gilbert Pascal. Les comédiens ont effectué le filage le 3 mars, au théâtre 14 à Paris.

Jusqu'au 26 avril 2014, Sarah Biasini et Benoît Solès seront donc sur les planches pour une pièce qui se décompose en trois scènes : "Une femme programme une vengeance implacable contre l'homme qu'elle a passionnément aimé. Un cadre moyen commet l'irréparable afin de préserver son travail et sa vie matérielle. Des jeunes font la fête à New York et cèdent à leurs pulsions, au nom du Bien et du Mal." C'est ce que nous apprend la présentation détaillée du dossier presse, lequel ajoute : "Tour à tour, ces personnages nous racontent leur histoire, sans détours et sans culpabilité. Un spectacle dans la lignée du théâtre de David Mamet ou du cinéma de Gus Van Sant." Voilà de quoi mettre l'eau à la bouche !

Pierre Laville est séduit par les personnages : "Tous, réduits à leur solitude, privés de références, ayant perdu leurs illusions, subissent les effets et les traces de leurs actes comme une oppression. Ils aiment nier leur responsabilité au nom du destin. LaBute pousse à l'extrême les situations. Ses personnages sont sur-informés, mal socialisés, embrouillés dans leur inconscience des valeurs, décalés par rapport à la réalité. Leur manière de réagir, qui aboutit à des actes monstrueux, apparaît comme le résultat d'une très ordinaire violence."

Jouée depuis le 4 mars, la pièce est d'abord passée par le traditionnel filage, sorte de répétition sans public qui permet, la veille de le première représentation, de faire les derniers ajustements. Dans un décor sobre, les comédiens se sont donnés la réplique, et Sarah Biasini [...] affichait une apparente détente. Nul doute que le stress devait tout de même être de la partie au moment de se lancer devant les premiers spectateurs.

Thomas Montet

Publicité
Commentaires
Publicité