une jeune comédienne...
Romy Schneider a elle-aussi joué au théâtre.
Sous la férule de Visconti d'abord dans Dommage qu'elle soit une putain de John Ford (1961) puis dans La mouette de Tchékov mise en scène par Sacha Pitoëff (1962)
Romy Schneider a elle-aussi joué au théâtre.
Sous la férule de Visconti d'abord dans Dommage qu'elle soit une putain de John Ford (1961) puis dans La mouette de Tchékov mise en scène par Sacha Pitoëff (1962)
Sarah Biasini sur les traces de Romy
A 27 ans, Sarah Biasini, la fille de Romy, débute à l'écran, fougueuse, touchante, la jeunesse en panache.
31/08/2004
Télépoche : Vous faites vos débuts d'actrice à 27 ans. Pourquoi avoir tant tardé ?
Sarah Biasini : J'avais peur ! Peur de subir plein d'a priori, d'être regardée pour de mauvaises raisons, de ne pouvoir l'assumer. J'ai tellement pris mon temps pour accoucher de cette envie.
Télépoche : En acceptant le rôle-titre de Julie de Maupin, vous vous exposiez à l'excellence...
Sarah Biasini : Au départ, je souhaitais aborder des petits rôles. Mais Julie est l'héroïne dont rêve toutes les actrices. Une chance pareille ne peut se refuser, même si cela me paraissait énorme. Je n'ai pas eu le temps de réfléchir.
Télépoche : Comment êtes-vous arrivée au casting ?
Sarah Biasini : Dans les règles de l'art. C'est mon agent qui s'en est occupé. A la suite d'un déjeuner où tout s'est décidé. Le lendemain, je faisais des essais en costumes dans trois scènes, dont celle de ma première rencontre avec Gaspard et une scène de colère. J'aime bien m'énerver !
Télépoche : Intrépide comme Julie, vous avez plongé. Sans aucune expérience de ce métier ?
Sarah Biasini : Quand j'ai décidé de changer de voie, après ma maîtrise d'histoire de l'art, je suis partie vivre aux Etats-Unis. J'ai suivi les cours de l'Actors Studio en auditrice libre, puis comme élève à l'Institut Lee Strasberg. Pour avancer, il fallait que j'aille loin et que je me sente libre. Je me suis protégée.
Télépoche : L'image de Romy Schneider est charismatique. Comment échapper à la pression des comparaisons ?
Sarah Biasini : Il y en a de toute façon, à commencer par celle qu'on s'impose. Je ne peux rien y faire. Si ma mère avait été dentiste, je n'aurais peut-être pas fait ce métier. Je l'ai voulu. Je me suis senti motivée, inspirée, portée à me dépasser... Fière de l'avoir fait !
Télépoche : Julie est à la recherche de sa mère disparue. Vous-même, vous aviez à peine 5 ans. N'était-ce pas troublant ?
Sarah Biasini : Je comprenais Julie d'autant mieux. C'est ma vie, cela m'a construite, renforcée et fait relativiser l'existence. J'ai un instinct de survie qui s'est développé très tôt. Comme Julie le dit : "On s'effondre peut-être mais on se redresse toujours !"
Télépoche : Votre entourage familial vous a armée pour cela ?
Sarah Biasini : j'ai été élévée dans l'idée qu'il y a des choses pires qui arrivent aux autres. Le souvenir de ma mère a été entretenu et exculsivement réservé au domaine familial. Je n'ai jamais aimé la façon dont on a présenté sa vie. J'ai été extrêmement fière, au passage de l'an 2000, quand on l'a consacrée "actrice du siècle!"
Télépoche : Et le regard de l'équipe ?
Sarah Biasini : Il y avait soixante-dix personnes sur le tournage, il ne fallait pas que je me plante. S'il avait pu durér six mois, j'aurais adoré ! J'ai appris... Il y avait une réunion de savoir-faire. Ce fut une expérience humaine unique avec beaucoup de bienveillance et de gentillesse.
Télépoche : On vous voit galoper, vous battre... un vrai casse-cou !
Sarah Biasini : Je me suis entraînée durant plus de six mois. Je n'ai pas un tempérament de fonceuse. J'avais peur des chevaux. Ceux de Mario Luraschi sont des Rolls. Ma seule performance, c'est d'avoir fair du saut à l'élastique. Quand Charlotte (Brändström, la réalisatrice) m'a demandé de monter les escaliers à cheval, je l'ai détestée.
Télépoche : Vous chantez aussi ?
Sarah Biasini : Dans la première partie. J'ai pris des leçons car, chanter, cela n'a rien à voir avec ce qu'on fredonne dans sa salle de bain.
Télépoche : Les scènes d'amour, de larmes, vous ont-elles coûté ?
Sarah Biasini : Pas facile. Mais c'est surtout au début, lorsque je suis dans la baignoire et que je dois sortir nue. En fait, on ne voit rien !
Télépoche : Quelle comédienne pensez-vous, ou voulez-vous être ?
Sarah Biasini : Instinctive et naturelle. J'ai envie de tout faire, surtout de trouver ma place. J'ai soif de tout rattraper. J'adorerais jouer dans une comédie, une comédie musicale...J'ai également des projets de cinéma.
Télépoche : Votre vie privée est tabou ?
Sarah Biasini : J'ai fait des erreurs, j'ai donc appris. Il faut garder ça intime.
Entretien : Colette Chaduteau
Les biopics se suivent et ne se ressemblent pas… Après Sagan, Piaf, Coluche et en attendant Gainsbourg et deux films sur la vie de Coco Chanel, on prépare un long-métrage sur Romy Schneider. Coproduction franco-allemande, le film qui doit être tourné en mars 2009 sera financé pour la France par Raymond Danon et réalisé par le metteur en scène germanique Josef Rusnack. Il racontera les grandes lignes de la vie privée et de la carrière de l'actrice, des premiers Sissi à sa disparition tragique en 1982.
Pour incarner l'interprète des Choses de la vie, c'est Yvonne Catterfeld, une chanteuse allemande de 29 ans à la troublante ressemblance, qui a été choisie aux côtés du jeune acteur français Raphaël Personnaz qui jouera Alain Delon. Sa mère, Magda Schneider, sera interprétée par Gudrun Landgrebe, Jean-Hugues Anglade incarnera Claude Sautet ; Tchéky Karyo, le producteur Raymond Danon, et Clément Sibony, son dernier mari, Daniel Biasini. Et on cherche encore l'acteur qui sera Jean-Claude Brialy.
Cette saga intitulée sobrement Romy, qui traversera une quarantaine d'années de cinéma, de bonheur et de drames, devrait bénéficier d'un budget de 13 millions d'euros et être tournée en Allemagne, à Berlin, à Paris, dans le sud de la France et en Roumanie.
Selon la maison de production allemande Movie Company, dirigée par Douglas Welbat, « le film sera une sorte d'hommage à une femme et à une actrice qui a su faire rimer vie privée et vie professionnelle. L'histoire d'une jeune fille jetée dans le ciel des stars quand elle était très jeune et qui a tenté d'avoir une vie sur la terre ». Et les responsables insistent : « On ne se concentrera pas sur les rumeurs et les scandales qui ont pu jalonner sa carrière. Nous mettrons plutôt en lumière ses aspects positifs, même si on évoquera quelques drames comme la disparition tragique de son fils . »
Pour sa part, le producteur français Raymond Danon précise : « Le film s'est fait avec l'accord de sa fille Sarah et de son mari Daniel Biasini. Pour l'interprète, nous avons vu une trentaine d'actrices et nous nous sommes arrêtés sur Yvonne Catterfeld. Elle est formidable. Quant à Raphaël Personnaz, il interprète Alain Delon. Moi qui ai fait onze films avec ce dernier, je l'ai prévenu pour avoir son accord. Il n'a jamais répondu mais il paraît qu'il n'est pas très content d'être interprété dans un film… Je le comprends. Mais qui peut vraiment interpréter Delon ? »
source : le figaro.fr
Perso, je ne suis pas du tout favorable à ce genre de projet. Romy Schneider, pour la connaitre, la comprendre aussi, nous avons ses films. Tout y est. Du sourire aux larmes. Du charme à la violence, de la colère aux éclats de rire... Elle nous a tout donné. Tout montré aussi, frôlant parfois l'autodestruction... Aucun biopic ne saura nous rendre l'émotion qui nous étreint lorsque nous entendons sa voix, aucun biopic ne nous fera chavirer le coeur devant un regard aux milles facettes...Rosemarie Albach n'était pas un personnage de fiction mais dans chaque rôle il y avait Romy Schneider... Et c'est aussi pour cela que nous l'aimions, que nous l'aimons tant.
Aucun biopic ne sera tourné sur Romy Schneider et TANT MIEUX !!!
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un coeur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la Vie à se partager.
Paul ELUARD
Plaisir Vendredi 14 novembre 2008 à 21h00 - Espace Coluche
St-Maurice (Suisse) Jeudi 20 novembre 2008 à 20h30 - Théâtre du Martolet
Besançon Samedi 22 novembre à 20 h - Théâtre Musica
Cormeilles le 25 novembre 2008 à 20H45 - Théâtre classique
Saint-Maur-des-Fosses le Jeudi 27 novembre 2008 - Théâtre de la ville
Issy-les-Moulineaux le Mardi 02 décembre 2008 à 20h30 - Palais des Arts et des Congrès
St Germain-en-Laye le jeudi 4 et vendredi 5 décembre 2008
20 h 45 théâtre A.Dumas
Franconville le Samedi 06 décembre 2008 à 21h00 - Espace St-Exupéry
Castres le jeudi 11 décembre 2008 à 20H30 -Théâtre de la ville
Beaune le Mercredi 17 décembre 2008 à 20h30 - Théâtre de la ville
Rueil-Malmaison Dimanche 21 décembre 2008 à 16h30 - Théâtre André Malraux
Namur (belgique) le 19 décembre 2008
Cambrai le dimanche 04 janvier 2009 à 16h - Théâtre de Cambrai
Soissons le vendredi 09 janvier 2009 - Théâtre St Médar
Compiègne le samedi 10 janvier 2009 - Espace Jean Legendre
Epernon le 11 janvier 2009 à 17 h - Théâtre les Prairiales
Istres le 13 janvier 2009 à 20H30 - Théâtre de l'olivier
Pontarlier le 15 janvier 2009 - Théâtre B.Blier
Berne(suisse) le 16 janvier 2009 à 19 h 30 - Théâtre de la Ville
Niort - 21 janvier2009 à 20H30 - théâtre du Moulin du Roc
St Malo le mardi 3 février 2009à 20 h 30 - théâtre de St Malo
Neuilly sur Seine le mercredi 4 février à 20H30 - Théâtre de la ville
Versailles le samedi 7 février 2009 à 20 h 30 - théâtre Montansier
Fontainebleau Dimanche 08 février 2009 à 16h00 - Théâtre de la ville
Douai le lundi 9 février 2009 - théâtre municipal
Chaville (92) - Mercredi 11 février 2009 à 20h45 - Atrium
St Cloud le jeudi 12 février 2009 à 20H30 - Théâtre de la ville
Charenton-le-Pont vendredi 13 février 2009 à 20 h 30- Théâtre des 2 Rives
Pully (Suisse) - Samedi 21 février 2009 à 20 h 30 - Théâtre de l'Octogone
Avignon le 7 mars 2009 à 20H30 - Opéra Théâtre d'Avignon et des pays de Vaucluse Avignon
TALENCE - le 11 mars 2009 - Espace la Médoquine
TUNIS (Tunisie) le Mercredi 18 mars 2008 - Théâtre Municipal -
Baptême d'un avion de la Compagnie aérienne de l'ancien champion automobile.