L'amour que donne une maman, on le porte en soi
L'amour que donne une maman, on le porte en soi jusqu'aux derniers instants
L'amour que donne une maman, on le porte en soi jusqu'aux derniers instants
"Le statut du théâtre est, de part en part, contradictoire. C'est une évidence qu'on perd souvent de vue. Fondé sur la "mimesis", le théâtre fait de l'action une illusion et transforme, parfois, l'illusion en action. Son fonctionnement repose également sur le texte et sur la scène. Le texte est, par définition, durable, il s'offre à la relecture et à la répétition, il raconte; la scène, elle, est éphémère, elle reproduit mais ne répète jamais de façon identique, elle représente. L'union du texte et de la scène qui est la visée même du théâtre va donc, en quelque sorte, contre nature. Elle ne se réalise jamais que par des compromis, des équilibres partiels et instables
Bernard Dort
Le mot théâtre vient du verbe grec théaomai : regarder avec attention, avoir des visions
Définition de la mimesis
selon Aristote
La Poétique d'Aristote, définit le théâtre comme une “imitation” (mimesis) des “hommes en action”, “au moyen d'une action”, et non d'un récit, comme dans l'épopée, par exemple.. Même si, définie ainsi, la notion semble vague, il en ressort quand même qu'elle peut utiliser aussi bien des signes linguistiques et textuels (le vers tragique) que ceux, non linguistiques, d’une représentation (décor, espace, acteurs ... ). La mimesis est donc d’abord la fabrication d’un nouvel objet, autonome par rapport à son modèle, réel. Or parfois on l’a réduite à n’être qu’une copie du réel, parfois on a étendu sa spécificité au-delà des limites fixées par Aristote.