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Sarah Biasini comédienne

20 avril 2008

Daniel Biasini, son dernier mari et le père de

Daniel Biasini, son dernier mari et le père de leur fille, Sarah Madgalena, nous raconte ses dix années de vie commune avec cette grande dame du cinéma international, dans «Ma Romy», un livre publié aux Éditions Michel Lafon.

On y retrouve bien sûr l'actrice au professionnalisme exemplaire, comédienne conscienceuse à l'extrême, totalement impliquée dans son travail.  Mais, Daniel Biasini nous fait aussi, et surtout, découvrir une jeune femme adorant la vie, confiante dans «sa» vie, une mère tendre et aimante, une femme comblée, généreuse, amoureuse, bien dans sa peau, en un mot, une femme épanouie qui n'a vraiment absolument rien à voir avec cette espèce d'héroïne de tragédie grecque aux prises avec un mal de vivre oppressant, sous les traits de laquelle on nous l'a, jusqu'ici, trop souvent dépeinte avec une rare complaisance

Quand on referme cette biographie, on a l'impression de quitter quelqu'un que l'on connait depuis longtemps, tant ces quelques pages écrites avec une grande délicatesse, une infinie tendresse et surtout beaucoup de pudeur, nous  touchent.

Il s'agit là d'un portrait qui se veut fidèle et d'un livre à n'en pas douter, fort sincère.

«Ma Romy» de Daniel Biasini n'est pas une biographie comme les autres, c'est beaucoup plus que cela... car c'est tout à la fois, un véritable souvenir de famille et une magnifique déclaration d'amour.

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Comment résister à la Lettre de Rosalie...?

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20 avril 2008

Printemps de vie

Court-métrage réalisé en 2004 par Igor Trifunovic

Un homme et une femme se disputent violemment sur le Pont des Arts à Paris. L'homme reste seul...jusqu'à ce qu'il croise une jeune et jolie inconnue.

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Olivier Sitruk

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20 avril 2008

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20 avril 2008

Le siècle des Lumières

Après la mort de Louis XIV, les philosophes vont se livrer à une révision critique des notions fondamentales concernant le destin de l’Homme et l'organisation de la société. L'ESPRIT PHILOSOPHIQUE et un nouvel humanisme qui trouve son expression la plus complète dans l'Encyclopédie, grande œuvre collective destinée à diffuser les Lumières, à combattre l'intolérance et à contribuer ainsi au bonheur de l'humanité. Plus qu'un ensemble d'idées déterminées, les Lumières impliquaient une attitude, une méthode de pensée.  Selon Emmanuel Kant, le mot d'ordre du siècle devait être « ose savoir » : il apparut le désir de réexaminer et de remettre en question toutes les idées et valeurs reçues, d'explorer de nouvelles idées dans des directions différentes. Les penseurs du XIIIe siècle étaient des vulgaristes qui s'engageaient à diffuser des nouvelles. Ils écrivaient des pamphlets, des tracts anonymes et rédigeaient des articles pour des revues et des journaux fraîchement créés. Diderot assignait d'ailleurs à l'Encyclopédie le programme de « rendre la philosophie populaire ».

Désolée si vous trouvez ce petit "rappel historique" rébarbatif mais il peut permettre de mieux appréhender "l'etat d'esprit" de Julie de Lespinasse.

Les 4 principaux philosophes du 18ème étaient Voltaire, Montesquieu, Diderot et Rousseau

20 avril 2008

Qui était Julie de Lespinasse ?

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Lyonnaise, née en 1732, fille bâtarde d'un père qui épousera par la suite sa soeur naturelle , elle se trouve dès ses premières années confrontée à cette situation familiale difficile, qui lui vaut rapidement, après la mort prématurée de sa mère, de se retrouver gouvernante des enfants de sa soeur, qui sont aussi ses demi-frères et soeur..
Elle échappe à cette situation qui lui pèse de plus en plus grâce à sa tante naturelle, Madame du Deffand, qui, voyant sa vue décliner et souhaitant quelque compagnie, la prend sous son aile et l'emmène à Paris où elle tient salon depuis de nombreuses années. Bientôt, Julie séduit les assidus de ce salon. Elle devient vite l'égérie des Encyclopédistes. Mme du Deffand nourrit progressivement une violente jalousie envers Julie, qu'elle accuse en outre d'ingratitude, sentiments qui ne la quitteront plus même après la mort de sa protégée.

Julie fait très vite la connaissance de Jean-Baptiste Le Rond dit d'Alembert, géomètre, physicien au talent reconnu, bâtard comme elle, ce qui l'en rapproche. Malade, il est soigné par Julie et finit par s'installer chez elle, qui s'est brouillée avec Mme du Deffand et ne vit plus avec elle..
Ils finiront leurs jours ensemble, même s'il semble que leut attirance mutuelle ne resta que platonique.

Entre-temps, en 1766, Julie a rencontré le marquis de Mora, fils de l'Ambassadeur d'Espagne à Paris. Ils tombent follement amoureux et envisagent même un mariage que la famille du marquis fera tout pour rendre impossible - avec succès malheureusement. Julie, pour se changer les idées, fréquente les maisons de campagne de ses nombreuses relations, dont le Moulin-Joli, où elle rencontre, le 21 juin 1772, le colonel de Guibert : une violente passion naît alors, qui durera malgré l'indifférence apparente de Guibert, et qui ne la quittera pas jusqu'à sa mort.

Il n’y a qu’une chose qui résiste, écrivait-elle, c’est la passion, et c’est celle de l’amour, car toutes les autres resteraient sans réplique [...]. Il n’y a que l’ amour-passion et la bienfaisance qui me paraissent valoir la peine de vivre."

Julie de Lespinasse ne se remettra pas, malgré tout, de la mort de Mora et du mariage de Guibert. Elle meurt le 22 mai 1776, dans sa 44ème année

Diderot a fait d’elle un personnage de son "Rêve de d'Alembert".

Vous pouvez trouver les écrits de Julie de Lespinasse :

  • Julie de Lespinasse, Lettres, La Table Ronde, Paris, 1998.
  • Julie de Lespinasse, Lettres à Condorcet, Desjonquères, Paris, 1992
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    19 avril 2008

    19 avril 2008

    Il aurait certainemment été bien plus

    Il aurait certainemment été bien plus "facile" de rester dans un certain anonymat , de vivre le confort feutré d'une existence bourgeoise à l'abri des vicissitudes du métier d'actrice. Mais Sarah Biasini, aprés des années de "maturation" a décidé d'affronter enfin son destin et de ne plus nier une évidence. Elle sera actrice. Nulle comparaison ne viendra alors contrarier son choix. Le talent ne se transmet pas. L'amour oui. Le talent se travaille quotidiennement, au fil des rôles. L'amour est offert dès le premier jour. Et comme disait Romy Schneider : Le talent, c'est une question d'amour...

    Telle est peut-etre alors l'origine du talent de sarah : l'amour.

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    19 avril 2008

    Une famille d'artistes

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    ROSA ALBACH RETTY

    Fille de comédiens ambulants d’origine italienne (vrai nom Feretti), Rosa Clara Franziska Helene Retty naît le 26 décembre 1874  En 1891, elle obtient son premier engagement stable au Deutches Theater de Berlin. À vingt ans, elle signe un contrat avec le Théâtre du Peuple de Vienne.Au début du vingtième siècle, Rosa Retty épouse un officier nommé Karl Albach. Elle prend alors le double nom d’Albach-Retty. En 1903, déjà très célèbre, elle rentre au fameux Burgtheater de Vienne comme membre permanent. Elle restera cinquante-cinq années dans cette grande maison, au service des plus grands auteurs. En 1958, Rosa, figure légendaire des scènes germaniques, est la première lauréate de la médaille «Josef Kainz». Rosa Albach-Retty meurt paisiblement dans sa cent cinquième année, le 26 août 1980, à Baden en Autriche.

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    De son vrai nom Wolfgang Helmut Albach, Wolf Albach-Retty naît le28 Mai 1906 à Vienne en Autriche. Il est le fils de l'officier impérial Karl Albach et de la comédienne Rosa Albach-Retty. Il fait ses études à l'Académie de Musique et des Arts de Vienne, et fait ses premiers pas au Burgtheather, avant de commencer au cinéma.

    Il épouse en 1936 l'actrice allemande Magda Schneider dont il aura deux enfants : Romy,  née en 1938 et Wolfgang Dieter,  né en 1940. Il divorce de Magda Schneider en 1945 pour épouser l'actrice Trude Marlen.

    Il décède le21 février 1967 à Vienne.

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    De son vrai nom Magdalena Schneider, Magda Schneider naît le 17 mai 1909 à Augsbourg en Baviere. Après avoir effectué le métier de sténodactylographe, elle étudie le chant au conservatoire d'Augsbourg et le ballet au théâtre de la ville. Elle fait ses débuts en tant que soubrette au Staatstheater am Gärtnerplatz de Munich. Elle est alors remarquée par Ersnt Marichka et décroche en 1930 son premier rôle au cinéma. En 1933 Max Ophuls la fera tourner dans Liebelei

    Elle épouse en 1936 l'acteur autrichien Wolf Albach-Retty dont elle aura deux enfants : Rosemarie Magdalena née en 1938 et Wolfgang Dieter, chirurgien né en 1940. Elle divorce de Wolf Albac-Retty en 1945 et épouse en 1953 le restaurateur de Cologne Hans-Herbert Blatzheim. La même année, elle permet à sa fille de jouer dans le film qu'elle est en train de tourner, Lilas Blancs ; c'est ainsi que va naître la carrière de Romy Schneider.

    Elle décède le 30 juillet 1996 à Schönau.

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    Romy Schneider (1938-1982)

    Maman de Sarah et de David, que dire sinon qu'elle est et restera une des plus grandes comédiennes du 20 ème siècle.

    Pedro Almodovar  a dédié son film Tout sur ma mère à plusieurs actrices dont Romy Schneider (à laquelle il déclare vouer une grande admiration). La dédicace est la suivante : « Bette Davis, Gena Rowlands, Romy Schneider, toutes les actrices qui ont interprété des actrices et surtout à ma mère. » (j'adore Almodovar, donc je n'ai pas pu m'empecher de mettre ici sa dédicace !)

    19 avril 2008

    2005

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    18 avril 2008

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