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Sarah Biasini comédienne

10 mai 2008

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10 mai 2008

2007

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2007

9 mai 2008

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9 mai 2008

Interview Sarah Biasini

9 mai 2008

BO la vie est belle NOA

Smile, without a reason why
Love, as if you were a child
Smile, no matter what they tell you
Don’t listen to a word they say
'Cause life is beautiful that way

Tears, a tidal-wave of tears
Light that slowly disappears
Wait, before you close the curtain
There’s still another game to play
And life is beautiful that way

Here, in his eyes forever more
I will always be as close as you remember from before.

Now, that you're out there on your own
Remember, what is real and what we dream is love alone.

Keep the laughter in your eyes
Soon, your long awaited prize
Well forget about our sorrow
And think about a brighter day
'Cause life is beautiful that way

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9 mai 2008

L'antichambre VIDEO

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9 mai 2008

Père et fille

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Père et fille

8 mai 2008

le 23 septembre 2006, Sarah Biasini assiste, avec

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le 23 septembre 2006, Sarah Biasini assiste, avec enthousiasme !, à une représentation de Ben Hur au Stade de France.

8 mai 2008

Cabourg, juin 2007

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Cabourg, juin 2007

7 mai 2008

Le FIGARO

Réentendre cette langue, retrouver cette atmosphère délicate et ces tissus soyeux, scintillants dans les lumières diffuses que reflète une immense miroir. Retrouver l'enchanteur XVIIIe d'avabt la Révolution, Ancien Régime âpre aux humbles et si doux pour certains. Retrouver la conversation délicieuse d'un salon, l'un des plus célébres des Lumières, celui de la marquise du Deffand, dans les années 1750 à Paris.

Renouer avec Jean-Claude Brisville et son sens musical et juste de la langue, sa culture profonde, son tact, son intelligence à nous raconter des histoires en usant d'un style qui n'est en rien pastiche, mais intimité avec la littérature d'un siècle. Créée en 1991, l'Antichambre est une pièce vive, profonde, nuancée. L'écrivain cerne d'un trait sûr et tendre trois personnages de la réalité.

L'équipe artistique est remarquable : décor trés harmonieux et puissant de Catherine Bluwal, trés beaux costumes de Claire Belloc, son, lumières, tout est fin. Le metteur en scène Christophe Lidon est chez lui dans ce monde et il se confirme comme un directeur d'acteurs excellent. Il dispose d'un trio magnifique. Roger Dumas, avec son regard si bon et son jeu sûr et libre à la fois, est un président Hénault de belle épaisseur humaine. Danièle Lebrun, Marie du Deffand, qui perd la vue, prend de l'âge, digne et douloureuse à la fois, est éblouissante dans l'abandon de la femme qui sait que son temps est passé, et qui lutte et ne peut s'interdire des sentiments ambivalents avec cette jeune protégée qu'est Julie de Lespinasse.

C'est superbe. On est heureux de saluer sans réserve Sarah Biasini qui existe pleinement, sait trouver en elle la douleur et les larmes comme la jeunesse triomphante et l'intelligence parfois égoïste. Dans la cour des gransds, Sara Biasini, grâce à ses partenaires, à son metteur en scène, et grâce à elle toute seule. Un peu comme Julie.

A.H.

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