Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Sarah Biasini comédienne

11 février 2022

JOUR DE FETE

 

 BON ANNIVERSAIRE ANNA ! DEJA 4 ANS .... GROS BISOUS LA PUCE !  (ce n'est pas Anna sur la photo)

Coiffure-petite-fille-blonde

Publicité
10 février 2022

CRITIQUE LE FIGARO

 

"Un homme en fauteuil roulant affalé dans un salon cossu. Un écran sur lequel on voit et entend de oiseaux., un brouillard anglais derrière de grandes baies vitrées. Soudain, un inconnu surgit de la nuit. En robe du soir, très chic, Sarah Biasini pointe une arme vers son mari paralysé. "Je l'ai tué", répète-t-elle hystérique. Frédérique Lazarini met en scène un visiteur inattendu avec une troupe irréprochable. Comme souvent chez Agatha Christie, les apparences sont trompeuses. En charge de la maisonnée, Mlle Bennett, une Emmanuelle Galabru ambigüe, n'est pas claire. Et que dire de la mère du disparu, ou de son demi-frère, excellent Pablo Cherrey-Iturralde. Frédérique Lazarini multiplie les fausses pistes qu'elle met dans sa poche avec plusieurs rebondissements jusqu'au final. Se référant aux films noirs des années 1950, à Hitchcock et même à Colombo. La Reine du crime ne dédaigne pas l'humour et observe ses personnages avec malice. A déguster en buvant un verre de brandy."
Nathalie Simon.
10 février 2022

CRITIQUE TELERAMA

 

Un visiteur inattendu à L'Artistic Théâtre.
Critique de Fabienne Pascaud dans Télérama. - Venez nous voir ! -
TT. S'il est difficile d'être passé à côté de ses histoires policières - tant adaptées au cinéma, à la télé, pour leur délicieux et ironique humour british -, on connait moins le théâtre d'Agatha Christie (1890-1976). C'est ainsi un plaisir joliment désuet mais sophistiqué qu'offre Frédérique Lazarini. Jusqu'à la fin de cette comédie-polar flamboyante et drôle à la fois, écrite en 1958, on ignorera en effet qui est le réel meurtrier de l'horrible meurtrier de l'héroïne (la toujours lumineuse Sarah Biasini). Les pistes s'enchaînent, le doute s'installe, l'amour s'évanouit et les mensonges se multiplient. Avec la gaieté qui reste sa marque, Frédérique Lazarini crée un spectacle tout en clins d'œil - au genre, au style - et nourrit un certain mélodrame, aussi. Elle jongle habillement avec les illusions de la fiction et entraine un public vite consentant dans un savoureux vertige.
Fabienne Pascaud.
7 février 2022

DECEMBRE 2019

 

 

 

 

tournage video la megere apprivoisée 1

tournage video la megere apprivoisée 3

tournage video la megere apprivoisée 4

tournage video la megere apprivoisée 2

tournage video la megére apprivoisée 2019

5 février 2022

CRITIQUE ETAT CRITIQUE

 

Un inconnu, dont la voiture s’est abimée dans le brouillard, vient demander de l’aide dans une demeure voisine et tombe sur le cadavre d’un homme dont la femme s’accuse du meurtre…

On ne présente plus Agatha Christie, la reine du crime, qui serait la plus lue chez les Anglo-Saxons après la Bible et le théâtre de Shakespeare ! Avec Un visiteur inattendu, elle propulse les lecteurs de manière instantanée et inattendue dans l’intrigue.

Michael Stocker s’est perdu dans le brouillard et sa voiture est dans le fossé. Il frappe à la porte des Warwick en espérant trouver de l’aide et se retrouve en plein meurtre. La sublime meurtrière Laura Warwick vient d’assassiner son méchant mari qui a tué jadis un enfant sans aucun scrupule et s’amusait à tirer sur les chats. Le visiteur inattendu tombe sous son charme et met tout en œuvre pour fabriquer un alibi.

L’enquête semble être déjà conclue puisque l’assassin s’accuse dès l’ouverture de la pièce. Mais l’évidence du début de l’enquête sera vite démentie et de multiples coupables apparaissent au fur et à mesure du déroulement de l’intrigue.

En reine absolue du crime, Agatha Christie fait succéder les alibis, et de nouvelles suspicions transforment chacun des personnages en un coupable potentiel.

L’investigation sera menée par un inspecteur plein de charme et de nonchalance, accompagné par une galerie de personnages hauts en couleurs. Le jeu volontairement excessif ferait presque passer cette pièce pour une représentation grandeur nature du Cluedo.

La mise en scène de Frédérique Lazarini ajoute une touche de fantaisie à la narration et offre un spectacle tout public.

 

Source : Un visiteur inattendu, Agatha Christie, Frédérique Lazarini, Artistic Théâtre – Etat-critique.com

Publicité
4 février 2022

CRITIQUE A BRIDE ABATTUE

Dans la profusion de spectacles qui nous sont proposés je voudrais attirer votre attention sur une pièce qui combine les vertus du classique et de la modernité. Un visiteur inattendu tel est le titre de la dernière mise en scène de Frédérique Lazarini aux Athévains.
Le texte est la traduction d’un roman d’Agatha Christie, une valeur sûre en terme de suspense et de rebondissements. Mais çà ne suffirait pas à nous faire passer une bonne soirée sans le talent de l'équipe de création.
Les oiseaux peuvent bien siffler, ils ne trahiront rien du secret. Un meurtre a été commis et nous ne découvrirons l’auteur qu’à la toute fin, après avoir été lancé sur de multiples pistes, toutes plausibles évidemment.
Un inconnu, dont la voiture s'est abîmée dans le brouillard, vient demander de l'aide dans une demeure voisine et tombe le premier sur le cadavre d'un homme dont la femme s'accusera du meurtre...
On y croit. On se passionne. Parce que le jeu des acteurs est subtil. Cédric Colas est cet inconnu (Michael Stocker) qui va sans malice apparente devenir le bon samaritain pour voler au secours de cette femme. Il est comme à son habitude un instrument capable d’exprimer une gamme subtile de nuances, avec un humour quasi britannique. Sarah Biasini joue avec courage Laura Warwick, la femme blessée.
Pablo Cherrey-Iturralde est Jean, le petit frère autiste hystérique tout à fait crédible, Stéphane Fiévet un inspecteur écossais qui interpelle le public pour l’associer à l’enquête. Emmanuelle Galabru (l'intendante Mlle Bennett), Françoise Pavy (Mme Warwick, mère du défunt), Robert Plagnol (Julian Farrar, un politicien "ami" de la famille) et Antoine Courtray (l'infirmier Henry Gove)sont eux aussi excellents, avec un jeu oscillant entre diverses émotions. Chacun a ses raisons d’être soupçonné.
On passe une très bonne soirée à réfléchir et à profiter du spectacle. Le décor de François Cabarat est malin, avec porte dérobée de vieux château et intérieur contemporain à la décoration teintée de ce qui était tendance à la fin des années 60.

Dominique Bourde n’a pas lésiné pour les costumes. Chacun en a plusieurs, ce qui permet d’introduire une notion du temps qui passe et d’une résolution d’énigme plutôt ardue.Frédérique Lazarini a réussi, et cela va devenir sa marque de fabrique, à combiner le jeu et la vidéo (d’Hugo Givort et Vardden). Les effets sont toujours judicieux et font avancer le récit. Souhaitons à ce visiteur inattendu tout le succès qu’il mérite !

 

source :  Un visiteur inattendu mise en scène de Frédérique Lazarini - Paperblog

4 février 2022

CRITIQUE LA NOUVELLE CLAQUE

VISITEUR16

Forts d’une première expérience réussie dans “La Mégère Apprivoisée”, Sarah Biasini et Cédric Colas remontent ensemble sur les planches de l’Artistic Théâtre entourés d’autres compagnons de jeu dans une adaptation du roman d’Agatha Christie « un visiteur inattendu » mis en scène par Frédérique Lazarini.

L’intrigue s’ouvre sur un crime qui semble déjà résolu : après une sortie de route, un inconnu entre dans une propriété pour demander de l’aide et tombe sur une femme brandissant son pistolet vers son mari, étalé mort dans sa chaise roulante. Attendri, l’inconnu refuse d’appeler la police et propose à la femme de construire un alibi pour s’innocenter…

De là bien des rebondissements dans l’étrange maison des Warwick !

Dans un décor à l’esthétique de polar, simple mais évocateur, les différents suspects viennent se présenter : l’inconnu, l’infirmier, la gouvernante, l’amant, la mère, le demi-frère handicapé… Comme sur un plateau de cluedo en huis clos, les personnages hauts en couleurs dévoilent leur histoire et leur personnalité à l’inspecteur en quête d’indices. Personnages étranges (l’inquiétant infirmier), déphasés (la mère de la victime et le jeune frère handicapé) ou déconnectés (la femme de la victime et son amant), tous présentent des motifs d’en vouloir au défunt et aucune de leur motivation n’en exclut une autre… !

L’enquête policière va bon train sous l’œil nonchalant de l’inspecteur Thomas qui voit défiler sous ses yeux cette palette de comportement humains, non sans un brin d’humour. Bien jouée (même s’ils paraissent un poil trop gentil pour des tueurs potentiels), la pièce présente à la fois des éléments mélodramatiques et comiques qui, malgré quelques longueurs, rythment le tout.

Une belle équipe réunie au plateau pour une soirée qui tient ses promesses jusqu’au dénouement final, sans générer pour autant un engouement féroce ! Une bonne soirée, donc.

Article et crédit photo : Bénédicte Six

 

Source :  Un visiteur inattendu – Artistic Théâtre – La Nouvelle Claque

3 février 2022

critique TATOUVU.COM

 

Un Visiteur inattendu
d’Agatha Christie à l’Artistic Théâtre
Le 24 janvier 2022, l'Artistic Théâtre met à l'affiche une pièce jamais jouée en France d'Agatha Christie, sous la direction de Frédérique Lazarini. L'occasion de nous entretenir avec la metteuse en scène ainsi qu'avec Sarah Biasini, Robert Plagnol et Cédric Colas, trois des huit comédiens qui seront au service de la reine du suspens.
Frédérique Lazarini

Pour l'Artistic Théâtre, cette pièce est un peu inhabituelle. Pourquoi un tel choix ?
D'abord, le confinement nous a donné encore plus l'envie d'un travail collectif avec une dominante festive. Ensuite, la Librairie Théâtrale vient de rééditer huit pièces d'Agatha Christie n'ayant jamais été montées en France, traduites par Sylvie Perez et Gérald Sibleyras. Je les ai toutes lues et j'ai eu un coup de foudre pour « Un Visiteur inattendu » dont l'action démarre de façon fulgurante et fascinante. Par ailleurs, j'ai trouvé qu'elle contenait pas mal de mystères permettant de faire un travail intéressant, notamment sur l'inconscient. La victime est un type assez ignoble sur lequel on apprend des choses cachées terribles. Le personnage féminin, lui, est assez fascinant, fragile et incandescent et m'a tout de suite beaucoup plu. Enfin, il me semblait que l'on pouvait partir de l'enquête pour glisser vers le roman noir, un univers où la psychologie des personnages est essentielle. J'avais très envie de donner à la pièce une dimension plus sombre, éloignée du premier degré, avec des références aux films noirs des années 50 en dynamitant le côté questions-réponses caractéristique des œuvres d'Agatha Christie, en évitant de trop se reposer sur la trame policière et en travaillant sur le suspens et le danger. Sans oublier l'humour mis en avant par cette nouvelle traduction et attaché à la personnalité particulière de l'inspecteur de police.

Vous avez créé, il y a deux ans, une école de théâtre. Quels liens les élèves peuvent-ils avoir avec l'Artistic et en particulier avec cette création ?
L'Artistic m'ayant demandé d'être metteuse en scène en résidence, j'ai voulu réfléchir à un projet d'école plus global. Le fait d'avoir une structure d'enseignement consacré au spectacle vivant, adossée à un théâtre, est très important. Concernant « Un Visiteur inattendu», les élèves vont probablement intervenir en accueillant le public et en lui racontant des histoires en lien avec Agatha Christie et le théâtre auquel elle s'intéresse vers la fin de sa vie. Il y a beaucoup à dire sur le sujet, le fait qu'elle souffre si, par hasard, l'on change un mot de son texte ou encore qu'elle ait même voulu s'attaquer à la mise en scène. C'est important aussi qu'ils puissent assister aux répétitions ou aux constructions des décors. Si l'on ajoute à cela les événements que nous organisons comme récemment quand Benoît Solès est venu leur lire un texte lié aux «Chroniques » de Françoise Sagan que nous venons de jouer, l'on peut dire qu'ils sont particulièrement connectés au monde du spectacle.


Sarah Biasini


L'actrice reconnait que le théâtre est vraiment l'endroit où elle se sent le plus à l'aise et depuis 15 ans, elle enchaîne les pièces classiques et contemporaines. Dés 2008, Sarah Biasini décroche une nomination pour le Molière de la révélation théâtrale dans «L'Antichambre» de Jean-Claude Brisville, mise en scène par Christophe Lidon avec lequel elle s'entend bien et travaille souvent : « il m'a toujours proposé des choses intéressantes » souligne-t-elle. Chacune de leur collaboration a été un plaisir, en particulier la dernière, «Mademoiselle Julie » de Strinberg au Cado. Après le rôle de Catarina dans « La Mégère apprivoisée » elle retrouve avec plaisir Frédérique Lazarini. « Un Visiteur inattendu » lui permet d'interpréter une femme maltraitée par un mari violent handicapé et colérique qui meurt au début de la pièce. Celle qui ne pouvait que chercher à se libérer de cette emprise semble avoir toutes les raisons du monde de l'avoir tué.

Difficile de percer le mystère de l'appropriation d'un tel personnage : « La construction d'un rôle, ce sont des couches différentes rajoutées jour après jour, il n'y a pas de méthode particulière » précise Sarah Biasini.

Interrogée sur le livre qu'elle vient de publier chez Stock, « La Beauté du ciel » elle nous confie « avoir eu le bonheur de voir ce récit particuliérement bien accueilli. J'ai voulu réfléchir sur la place des morts dans une famille, la recherche des souvenirs et la mémoire, la transmission et l'amour maternel. Je suis contente de ce livre qui correspond à une période, je le ferai probablement d'une autre manière aujourd'hui mais il me fallait écrire cette histoire, qui commence avec la profanation de la tombe de ma mère, que je voulais raconter depuis longtemps ».


Robert Plagnol


Avec ce rôle dans « Un Visiteur inattendu » où il joue un homme politique en vue, préparant une campagne électorale, soumis à des pressions publiques et privées, il entame sa troisième collaboration avec Frédérique Lazarini, la précédente datant de 2012 dans « Médée ».
Impossible d'aborder la riche carrière de Robert Plagnol sur les planches sans aborder Andrew Payne, « c'est un auteur incroyable, considéré comme un grand portraitiste de l'âme humaine, avec une puissance de description hors du commun qui a toujours fait mon plaisir de spectateur, d'adaptateur et d'acteur » dit-il avant de souligner que Payne a été porté en France par des metteurs en scène exigeants comme Patrice Kerbrat ou Didier Bezace. Sur ce dernier il précise : « Il a réalisé une première, à savoir reprogrammer « Squash » (d'Andrew Payne) dans son théâtre de la Commune, seule pièce en France à être passée du privé au subventionné, telle quelle !». Il y a quelques semaines, Robert Plagnol a mis en scène cette pièce sur Zoom, en direct, dans les conditions du théâtre, jouée par deux acteurs sous les applaudissements d'un public à distance mais enthousiaste. Dans le même esprit, après la création à Avignon en 2018, le comédien a récemment retravaillé et joué sur le net « La Femme de ma vie », monologue que Payne a écrit spécifiquement pour lui, en rassemblant pour l'occasion 1500 personnes sur 75 représentations. Succès unanime ! C'est pour accueillir cette proposition et d'autres que Robert Plagnol a créé le site www.directautheatre.com. « Nous avons trouvé le moyen de continuer à faire notre métier alors que nous ne pouvons pas toujours être ensemble dans le même espace ».


Cédric Colas


Avec 80 rôles interprétés depuis 1989, Cédric Colas est un homme de théâtre et de troupe. Il a beaucoup travaillé à ses débuts avec Karim Salah puis à partir des années 2000 avec Frédérique Lazarini sous la direction de laquelle il vient de jouer Cléante (« L'Avare ») et tout récemment Petruchio dans « La Mégère apprivoisée ». Sur ce personnage, il raconte comment, ayant vu dans ce rôle Claude Giraud qu'il trouvait l'incarnation de la virilité, il cherchait sa voie. «Frédérique Lazarini qui est passionnée de cinéma m'a conseillé de regarder Vittorio Gassman dans « Le Fanfaron » pour me nourrir de sa nonchalance et de sa joie de vivre apparente. Ça m'a débloqué et donné les clés de mon personnage ! ». C'est dans son adaptation qu'il a aussi joué tout récemment à l'Artistic les « Chroniques » tirées de textes de Françoise Sagan, mis en scène par Anne-Marie Lazarini qui le dirige également dans « Les Rivaux » de R.B. Sheridan sans oublier un Feydeau en 2015 l'année où il joue au festival d'Avignon «Yvonne, Princesse de Bourgogne » sous la direction d'Anne Barbot dont il garde un souvenir impérissable et avec laquelle il retravaillera pour « Humiliés et offensés » d'après Dostoïevski.

Dans ce beau parcours, un comédien émerge: Michel Galabru qui l'a formé avant de le faire jouer et pour lequel il ne cache pas une immense admiration. Avec lui il donne, en 1989, sa première pièce, « Le Médecin malgré lui » qui sera suivie d'une vingtaine d'autres dont des Labiche, Courteline, Guitry et Pagnol avec « La Femme du boulanger » où il rencontre Jean-Claude Baudracco avec qui il sympathise. Cet acteur a monté une troupe spécialisée dans les œuvres de Pagnol et avec laquelle Cédric Colas travaille régulièrement en tournée depuis 2015. C'est d'ailleurs avec cette troupe que Michel Galabru, dans une adaptation de «Jofroi » a joué sa dernière pièce.
Dossier par Philippe Escalier
Paru le 30/01/2022
1 février 2022

PRIX LITTERAIRE "LA CLOSERIE DES LILAS"

 

Le jury permanent a invité pour cette année Laura Smet à présider le jury du Prix de la Closerie des Lilas. Sarah Biasini, Sandrine Collette, Salomé Lelouch, Anne Parillaud, Babrara Pravi et Laura Smet ont également été invitées à rejoindre le jury. Hier soir a eu lieu un premier dîner avec le jury permanent du prix Emmanuelle de Boysson, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Carole Chrétiennot, Stéphanie Janicot, Jessica Nelson, Tatiana de Rosnay.
Elles remettront le #prixlilas à sa lauréate le 12 avril.

closerie des lilas sarah

1 février 2022

CRITIQUE "TOUTE LA CULTURE"

 

Un visiteur inattendu, les intrigues d’Agatha Christie en théâtre

31 JANVIER 2022 | PAR AMELIE BLAUSTEIN NIDDAM

Si les romans de la reine du crime se lisent par dizaines en français, ce n’était pas encore, jusqu’il y a peu la même chose pour ses pièces de théâtre. Depuis 2018, le théâtre d’Agatha Christie est enfin traduit. La suite logique arrive, les pièces sont sur scène, en l’occurrence celle de l’Artistic Théâtre, dans une mise en scène classique et efficace de Frédérique Lazarini.

« Tuer mon mari, ça a été un jeu d’enfant! »

Il fait nuit dans la maison bourgeoise, on décèle des bibliothèques, des canapés, une cheminée encombrée de bibelots et surtout deux grandes portes-fenêtres. On n’y voit rien. Il y a du brouillard. Soudain, un visiteur inattendu (Michael Stocker) entre paniqué. Sa voiture est tombée dans un fossé, il cherche un refuge et là, découvre le cadavre de Richard Warwick et sa veuve (Sarah Biasini), en robe du soir pointant un revolver sur lui. Et ça, ce n’est que la première scène !

Agatha Christie a écrit sa pièce comme une partie de cluedo, elle nous mène en bateau dès le début en nous faisant croire que c’est Laura Warwick qui a tué. La pièce va avancer dans des jeux de preuves à dissimuler et à trouver. Et à ce jeu, elle reste la meilleure !

Un mec affreux

Le portrait du mort est sans appel : « On ne pouvait pas aimer Richard ! ». Handicapé depuis un accident, il n’avait jamais arrêté de chasser et d’être violent. L’idée de vengeance semble évidente pour l’Inspecteur Thomas (Stéphane Fiévet). On peut alors entrer dans l »enquête et s’amuser à se demander, comme eux tous :

« mais alors, qui l’a tué ? ».

Ne comptez pas sur nous pour vous le dire !

Au service de l’histoire

La mise en scène ne cherche pas à entrer dans les codes du contemporain. Il n’est question que de se mouler dans le texte au point qu’à un moment, il sera même projeté. Les éléments vidéos, devenus légions dans le théâtre privé ces derniers temps sont ici bien utilisés. Les images sont le support des souvenirs et des angoisses, notamment celles de Jean Warwick, gamin désaxé, incarné à la perfection par Pablo Cherrey-IturraldeDe façon générale, les comedien.ne.s (Sarah BIASINI, Pablo CHERREY-ITURRALDE, Antoine COURTRAY, Stéphane FIÉVET, Emmanuelle GALABRU, Françoise PAVY, Robert PLAGNOL) jouent le jeu avant talent et humour dans des costumes qui situent la pièce dans la société ultra chic des années 50.

Un théâtre populaire

Un visiteur inattendu est une pièce idéale et absolument tout public. Les touches d’humour, particulièrement portées par le commissaire, la folie, l’amour, la trahison font de ce spectacle un bon moment, facilement accessible. Il ne faut avoir aucun code préalable pour entrer comme ce visiteur dans la vie qui bascule de cette famille.

Un visiteur inattendu, texte traduit par Sylvie Perez et Gérald Sibleyras, mise en scène de Frédérique Lazarini.

Depuis le 24 janvier, relâche le lundi. Le mardi à 20h, le mercredi et le jeudi à 19h, vendredi et samedi à 20H30, samedi et dimanche à 17h

Visuel : ©Marion Duhamel

visiteur 12

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>
Publicité