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Sarah Biasini comédienne

11 septembre 2010

2009

sbd13

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27 août 2010

sb

21 août 2010

Festival de Carcassonne

C 'était quasiment complet, pour la représentation, dans la cour du Château comtal, de la première création de Salomé Lelouch (la fille de Claude), "Qu'est ce qu'on attend". Sur scène : un décor dépouillé. L'atelier d'un peintre aujourd'hui en maison de retraite, et qu'on imagine peu fortuné. Ses trois enfants se sont donné rendez-vous pour faire l'inventaire de ses toiles. Mais au lieu de "préparer l'avenir" , le trio, aux parcours et aux tempéraments bien opposés, se met à ressasser le passé. Il y a "la seule" qui a réussi le bac et qui fait carrière. Marie, la dévouée mère au foyer interprétée par Sarah Biasini (la fille de Romy Schneider) ; et enfin le fils, plutôt poète désargenté, dont chacune des deux femmes souhaiter ait avoir "dans son camp". Ces retrouvailles vont donner lieu à des reproches et à des disputes. L'une voyait trop peu son père ; l'autre recevait trop de cadeaux de sa part... Au fil de la pièce, surprises et révélations fusent ; les secrets de familles surgissent, attisant encore plus les rapports difficiles. Le jeu des acteurs a rapidement conquis le public. Quant à la trame de la pièce, certains ont pu l'imaginer transposée au sein de leur propre famille. Une première création réussie pour Salomé Lelouch.

festival_carcassonne

http://www.lindependant.com/

16 août 2010

sarahbnb

15 août 2010

Joyce Jonathan

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13 août 2010

La gaucherie

Plutôt que de se demander si la gaucherie mérite sa mauvaise réputation ou si elle est quelque chose de tout à fait bénin, il vaut mieux chercher à savoir en quoi elle consiste. Mais ce n'est pas si facile. Selon les critères retenus, les gauchers peuvent être légion ou constituer des exceptions : leurs effectifs varient de 30p. 100 à 1p. 100 des populations considérées. Être gaucher, n'est-ce pourtant pas faire de la main gauche tout ce que les autres font habituellement de la main droite ?

Mais il est plutôt rare que la gaucherie soit chose aussi simple, qu'elle soit la parfaite symétrie d'un modèle habituel des droitiers qui, lui, apparaît souvent comme une organisation psychomotrice bien plus cohérente, voire plus totalisante. On est bien moins souvent « complètement gaucher » ou « gaucher pour tout » que tout à fait droitier. On est aussi moins fréquemment gaucher d'emblée. Il arrive, au cours du développement, que la prévalence de la gauche hésite et fluctue avant de s'affirmer nettement ou de s'effacer en faveur d'une prévalence de la droite.

Il est étrange que la gaucherie suscite encore tant d'émotion, même si cela peut s'expliquer par le fait qu'on reste sensible à son caractère minoritaire, voire exceptionnel. Elle s'est trouvée attirée, au xixe siècle, dans la sphère médicale par l'intérêt qu'elle offrait pour les travaux sur l'aphasie et sur la pathologie lésionnelle cérébrale. Il était tentant, à partir de là, soit de faire de la gaucherie le signe même d'une perturbation fonctionnelle (voire lésionnelle), soit d'y déceler la source de troubles très divers : on a même soutenu qu'elle était à l'origine non seulement du bégaiement, de l'énurésie, de la dyslexie, du strabisme, mais aussi de perturbations profondes de la personnalité allant de l'arriération à la schizophrénie.

On peut s'interroger sur ces tentatives de justification médicale et scientifique d'un statut malfaisant de la gaucherie qui remonte effectivement à l'Antiquité, ainsi que sur l'inquiétude et l'hostilité qu'elle suscite depuis si longtemps.

Quelques gauchers célèbres : Jules César, le mime Marceau, Elisabeth II d'Angleterre, Barack ObaMa, John Mac Enroe, Rafael Nadal et ............ Sarah Biasini (mais qui maitrise, parait-il, parfaitemment sa raquette de tennis de la main droite).

rafa

9 août 2010

Il faut toujours viser la lune car en cas d'échec

rsb

Il faut toujours viser la lune car en cas d'échec on atterit dans les étoiles

Oscar Wilde

8 août 2010

Paradoxe sur le comédien

"...l’acteur s’est longtemps écouté lui-même ; c’est qu’il s’écoute au moment où il vous trouble, et que tout son talent consiste non pas à sentir, comme vous le supposez, mais à rendre si scrupuleusement les signes extérieurs du sentiment que vous vous y trompez. Les cris de sa douleur sont notés dans son oreille. Les gestes de son désespoir sont de mémoire, et ont été préparés devant une glace. Il sait le moment précis où il tirera son mouchoir et où les larmes couleront ; attendez-les à ce mot, à cette syllabe, ni plus tôt ni plus tard. Ce tremblement de la voix, ces mots suspendus, ces sons étouffés ou traînés, ce frémissement des membres, ce vacillement des genoux, ces évanouissements, ces fureurs, pure imitation, leçon recordée d’avance, grimace pathétique, singerie sublime dont l’acteur garde le souvenir longtemps après l’avoir étudiée, dont il avait la conscience présente au moment où il l’exécutait, qui lui laisse, heureusement pour le poète, pour le spectateur et pour lui, toute liberté de son esprit, et qui ne lui ôte, ainsi que les autres exercices, que la force du corps. Le socque ou le cothurne déposé, sa voix est éteinte, il éprouve une extrême fatigue, il va changer de linge ou se coucher ; mais il ne lui reste ni trouble, ni douleur, ni mélancolie, ni affaissement d’âme. C’est vous qui remportez toutes ces impressions. L’acteur est las, et vous tristes ; c’est qu’il s’est démené sans rien sentir, et que vous avez senti sans vous démener. S’il en était autrement, la condition de comédien serait la plus malheureuse des conditions ; mais il n’est pas le personnage, il le joue et le joue si bien que vous le prenez pour tel : l’illusion n’est que pour vous ; il sait bien, lui, qu’il ne l’est pas."

diderot

7 août 2010

sb

6 août 2010

Nouvel album

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