Séance photos
le 31 octobre 2006, Café Carmen, Paris
Agence Photos Planète Bleue Images
Les superstitions au théâtre
Quelques exemples de superstitions liées au monde du théâtre
les oeillets : il ne faut jamais offrir un bouquet d'oeillets à une comédienne, cela pourrait lui porter "malheur"
l'origine de cette croyance remonte au dix-neuvième siècle : lorqu'un directeur de théâtre ne voulait pas reconduire le contrat d'une actrice, il lui faisait parvenir une corbeille d'oeillets !
bonne chance : voilà une expression à éviter, il ne faut pas prononcer ces mots pour souhaiter la réussite d'un spectacle à un comédien ou un membre du théâtre, cela ne pourrait que lui nuire. Dites simplement "merde" et le succés sera au rendez-vous !
l'expression "merde" remonterait au temps où les spectateurs se faisaient déposer par des fiacres ou calèches devant le théâtre, laps de temps durant lequel les chevaux "tapissaient" de leurs excrements le parvis du théâtre. La quantité de déjections révélant alors un public nombreux ou pas, il était de bon goût de souhaiter "quantité de merdes" aux artistes !
le mot corde est banni du vocabulaire théatral, nul ne le prononce dans ce lieu car cela lui serait fatal. La seule corde présente dans un théâtre est la corde à piano qui sert de guide à un rideau
sifflet : il ne faut jamais siffler en coulisses ou sur scène, cela attirerait les sifflets du public !
explication la plus plausible à cette superstition : les régisseurs utilisaient les sifflets comme code pour les changements de décor et si un comédien émettait le même son sur scène cela pouvait compromettre le bon déroulement du spectacle
le vert : couleur maudite
la plus vraisemblable raison étant que les vêtements des acteurs étaient jadis teints en vert avec une substance contenant de l'oxyde de cuivre ou de cyanure à forte toxicité provoquant de graves troubles de santé chez les comédiens.
GRIGNAN le 3/07/2009
crédits photos : Pascal Fayolle source : http://www.isifa.com/
UNE NUIT AVEC CASANOVA
Fanny VALETTE, Michel VUILLERMOZ et Sarah BIASINI
mise en scène Michel LONG d'aprés le livre de Pierre TREY- HARDY
Impossible d’inventer débauche plus débridée, plus érotique et plus amoureuse que celle qui attendait Casanova à Venise, dans les bras des deux plus belles nonnes du couvent de Murano, Caterina et Marina.
Il est des vies, des amours et des hommes que la réalité sublime. Casanova est de ceux-là. Il fut l’homme des extrêmes : ami des plus grands, exerçant tous les métiers, prisonnier évadé de la redoutable « prison des plombs », infiniment aimé de toutes les femmes... Cet homme est l’un des rares à avoir osé vivre sa vie.
Cependant, l’histoire a oublié un infime détail, minuscule grain de sable dans les délicieux rouages du libertinage : Giacomo Casanova a aimé. (http://www.grignan-festivalcorrespondance.com/rp-vendredi.html)
Poésie
ENFANT, POURQUOI PLEURER ?
Enfant, pourquoi pleurer, puisque sur ton passage On écarte toujours les ronces du chemin ? Une larme fait mal sur un jeune visage, Cueille et tresse les fleurs qu'on jette sous ta main. Chante, petit enfant, toute chose a son heure ; Va de ton pied léger, par le sentier fleuri ; Tout paraît s'attrister sitôt que l'enfant pleure, Et tout paraît heureux lorsque l'enfant sourit. Comme un rayon joyeux ton rire doit éclore, Et l'oiseau doit chanter sous l'ombre des berceaux, Car le bon Dieu là-haut écoute dès l'aurore Le rire des enfants et le chant des oiseaux. |
Guy de MAUPASSANT