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Sarah Biasini comédienne

21 octobre 2014

THE rôle

 

 

Après un petit sondage réalisé sur le groupe Sarah Biasini Comédienne de Facebook, il ressort très nettement que le rôle dans lequel vous avez préférer la comédienne est celui de l'inconnue dans la très belle pièce Lettre d'une Inconnue. Son interprétation y est magistrale. Alors souhaitons encore une longue vie à cette Inconnue. Il semblerait qu'une nouvelle tournée aura lieu à l'automne 2015 !

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19 octobre 2014

"La Tempête" est la dernière pièce écrite par

 

"La Tempête" est la dernière pièce écrite par William Shakespeare. Créée en 1611, c’est une sorte de bilan-testament théâtral, où l’art du dramaturge est sans doute à son apogée. La pièce est un mille-feuilles tragi-comique aux lectures qui se superposent, de la farce populaire à la réflexion philosophique sur la condition humaine.

La multiplicité des personnages, le recours à la magie et à l’extraordinaire, la poésie, le drame ou le comique donnent à ce texte une vivacité sans temps mort, et si l’histoire d’amour est un peu fade, si l’on pense à Roméo et Juliette, Shakespeare excelle à nous décrire la voracité pour le pouvoir, la duplicité, la ruse et la bassesse humaine.

Autant dire que "la Tempête" est devenue dans le répertoire du théâtre classique le monstre sacré, une ordalie que le metteur en scène va devoir affronter pour prouver son génie, son inventivité dans cette multiplicité des registres dramatiques.

La mise en scène proposée par Christophe Lindon est plutôt réussie, en créant un système en contrepoint qui associe un traitement assez classique et dépouillé du texte et des personnages, en costume «historique», à un système de décor à la mécanique très simple mais très visuelle, avec un recours systématique à la vidéo, une sorte de théâtre 2.0, où cette forme «d’effets spéciaux» très graphiques donne une touche d’Héroïc Fantasy à l’ensemble. La légèreté du dispositif facilite la compréhension, soulignant là toute la modernité du texte de Shakespeare.

Et à la fin du spectacle, dans une ultime pirouette, Shakespeare nous tire sa révérence, comme s'il était mort la veille...

 

Gérard Poitou

19 octobre 2014

Critique La tempête - Les 3 coups.com

 Pour sa dernière création, Christophe Lidon s’attaque à « la Tempête », ultime opus de William Shakespeare. Son parti pris      résolument moderne embarque le public pour une croisière qui tient ses promesses : féerie, complots, coup de foudre sont au rendez-vous jusqu’au « happy end ». Une œuvre      majeure du répertoire anglais interprétée par de talentueux comédiens.

 

 La durée du voyage est de une heure quarante-huit minutes !Une voix anglaise tout droit sortie d’un haut-parleur s’élève. Parmi le public, la troupe des marins « débarque », paniquée. Ils interpellent leur capitaine, vêtu d’une marinière à la Jean‑Paul Gaultier. Son look est proche de celui des Village People. Le ton est donné : ce Shakespeare-là promet quelques surprises derrière le rideau rouge encore fermé.
Tout d’abord, l’intrigue : Prospero (Alain Pralon), duc de Milan, est victime d’une conspiration orchestrée par son frère Antonio (Jean‑Marie Lardy). Il se retrouve avec sa fille Miranda (Sarah Biasini) prisonnier sur une île déserte où il vit entouré de deux « esclaves » : Ariel (Maxime d’Aboville), l’esprit des airs, et Caliban (Dominique Pinon), descendant maléfique d’une sorcière. Une nuit, Prospero le magicien déclenche une tempête qui fait échouer le vaisseau de ses ennemis : Alonso (Joël Demarty), roi de Naples, et son fils Ferdinand (Adrien Melin), Sébastien (Jacques Fontanel), Antonio, l’usurpateur du duché milanais, et deux serviteurs, Trinculo (Denis Berner) et Stephano (Joël Demarty encore). Se déroule alors sous nos yeux une course contre le temps : vingt-quatre heures pour tout résoudre et retrouver sa place légitime.
Dernière œuvre dramatique de Shakespeare écrite en 1611-1612 alors qu’il s’est retiré à Stratford, la Tempête est un véritable testament. Bien différente des autres tragi-comédies, elle se rapproche des tragédies françaises du xviie siècle, par le respect de la règle des trois unités notamment. Témoin d’une époque, celle de la Renaissance, l’auteur y aborde toutes les grandes questions humanistes (le discours de Prospero sur Caliban le « sauvage » est de ce point de vue sans équivoque) et fait de Prospero une métaphore du dramaturge.
Qu’on imagine difficile la tâche qui consiste à faire du neuf avec du vieux ! Pourtant Christophe Lidon tire son épingle du jeu. Les choix scénographiques ne sont certes pas originaux – le dépouillement, on en conviendra, a plutôt le vent en poupe – mais ils opèrent. Une estrade ronde, d’un blanc immaculé, représente l’île déserte et son climat hostile. Elle flotte sur un espace scénique-océan. Une lune pleine veille sur les personnages. Enfin, le mur de la grotte de Prospero se mue en falaise par le truchement d’un mécanisme de rail placé autour de l’estrade. Bref, ces petits riens suffisent à rendre l’atmosphère magique. Les effets de lumière de Marie‑Hélène Pinon, quant à eux, sont superbes : les éclairs se déchaînent, figurant ainsi la colère d’un Prospero capable de maîtriser les éléments. Plus tard, une lueur jaune, sorte de feu follet ou d’aurore boréale, indique au public l’imminence de l’intervention d’Ariel, cet être cabotin à la tenue « glitter ». Au fil du spectacle, on se surprend à chercher les références cinématographiques convoquées par la scénographie. Alors, lorsque deux « monstres » aux doigts crochus et au visage difforme entrent en scène, on comprend soudainement que l’ombre de George Lucas plane sur le plateau : les costumes, les vidéos suggérant le voyage dans l’espace, le bâton de Prospero sorte d’ersatz de sabre laser, tout rappelle l’univers de Star Wars de manière subtile et efficace. La mise en scène de Christophe Lidon nous transporte dans un autre espace-temps où règne un exotisme tour à tour archaïque et futuriste.
Des comédiens « force 10 »
Le décor lunaire favorise la mise en valeur du jeu des comédiens. La distribution est d’une grande qualité. Le couple Miranda (Sarah Biasini)-Ferdinand (Adrien Melin) agit à merveille. La réaction de l’une et de l’autre à l’instant « magique » (au sens propre et figuré ici) de leur rencontre est émouvante. Les corps s’entrelacent, les regards pétillent : oui, l’amour est bien là. Second duo, tempétueux cette fois : celui des serviteurs de Prospero. Maxime d’Aboville (Ariel) est éblouissant. Son physique androgyne lui permet de virevolter, de tournoyer, de traverser le plateau comme le ferait un petit fantôme de cartoon. D’une énergie folle, ce jeune comédien rayonne. C’est lui la révélation de ce spectacle ! Dominique Pinon est aussi fort juste dans le rôle du monstrueux Caliban. Sa voix rauque, ses soubresauts, son costume à écailles noires, son manteau en peau de bête, ne sont pas sans évoquer Gollum, la créature répugnante de J.R.R. Tolkien. Et lorsqu’il s’associe aux truculents Joël Demarty et Denis Berner (Stephano et Trinculo), le comique est au rendez-vous. Bien sûr, Alain Pralon participe de cette fougue déployée tout au long du spectacle. Son personnage passe ainsi de la douceur à la fureur avec aisance. Dommage seulement qu’il faille tendre l’oreille (même quand on est placé au quatrième rang…) pour entendre son texte… Hormis ce bémol, il aisé de se laisser voguer et de profiter du voyage.

Aurélie Plaut

source : http://www.lestroiscoups.com/article-la-tempete-de-william-shakespeare-critique-c-a-d-o-theatre-d-orleans-124684817.html

30 septembre 2014

Nouveau court métrage

 A vos rimes anonymes est le nouveau court-métrage dans lequel Sarah Biasini joue au côté de Benjamin Biolay. La musique est extraite de l'album Déchirures du jeune Hugo F. En voici les paroles

Capture

30 septembre 2014

Sarah Biasini dans La Tempête

Sarah Biasini dans La Tempête

 

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27 septembre 2014

Bougie pour le Coeur

 

Et la guest star du mois de septembre du calendrier olfactif 2014 de Quintessence Paris est…  Sarah Biasini ! En plus d’avoir décidé du dessin à appliquer sur le verre, la belle actrice a aussi choisi le parfum de sa bougie ; une « Ballade en Toscane », mix très réussi de parfums de citrus fruité et de figue. Dans de nombreuses traditions, allumer une bougie est un acte sacré. Allumer une bougie symbolise l’espoir. La chaleur et la lumière de la flamme rappellent la vie. La Quintessence de la beauté réside aussi de celle qui se trouve dans le cœur. Ainsi quintessence soutient une cause noble et reverse pour chaque bougie achetée 2 euros à l’Association Mécénat Chirurgie Cardiaque.

 

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Bougie Septembre par Sarah Biasini, Quintessence Paris, 55€

27 septembre 2014

Avis de " Tempête", la saison s'annonce belle au

Avis de " Tempête", la saison s'annonce belle au Cado d'Orléans

 

"La Tempête" est la dernière pièce écrite par William Shakespeare. Créée en 1611, c’est une sorte de bilan-testament théâtral, où l’art du dramaturge est sans doute à son apogée. La pièce est un mille-feuilles tragi-comique aux lectures qui se superposent, de la farce populaire à la réflexion philosophique sur la condition humaine.

La multiplicité des personnages, le recours à la magie et à l’extraordinaire, la poésie, le drame ou le comique donnent à ce texte une vivacité sans temps mort, et si l’histoire d’amour est un peu fade, si l’on pense à Roméo et Juliette, Shakespeare excelle à nous décrire la voracité pour le pouvoir, la duplicité, la ruse et la bassesse humaine.

Autant dire que "la Tempête" est devenue dans le répertoire du théâtre classique le monstre sacré, une ordalie que le metteur en scène va devoir affronter pour prouver son génie, son inventivité dans cette multiplicité des registres dramatiques.

La mise en scène proposée par Christophe Lindon est plutôt réussie, en créant un système en contrepoint qui associe un traitement assez classique et dépouillé du texte et des personnages, en costume «historique», à un système de décor à la mécanique très simple mais très visuelle, avec un recours systématique à la vidéo, une sorte de théâtre 2.0, où cette forme «d’effets spéciaux» très graphiques donne une touche d’Héroïc Fantasy à l’ensemble. La légèreté du dispositif facilite la compréhension, soulignant là toute la modernité du texte de Shakespeare.

Et à la fin du spectacle, dans une ultime pirouette, Shakespeare nous tire sa révérence, comme s’il était mort la veille…

Gérard Poitou

source : Mag'Centre

26 septembre 2014

Grand soir

Une petite pensée pour l'ensemble de la troupe de La tempête qui interprétera ce soir, au Cado d'Orléans,  pour la première fois cette pièce. Tous nos voeux de réussite vous accompagnent. L'acteur Claude Rich est remplacé par Alain Pralon

Dans cette œuvre écrite à la fin de sa carrière, Shakespeare fait un grand usage du merveilleux, comme il l'avait fait déjà dans "Le Songe d'une nuit d'été". Il a recours au monde des elfes et des fées qu'il fait participer avec un art admirable aux aventures des êtres humains. Prospero, sur une île déserte, a libéré grâce à son art magique différents esprits et les a soumis à ses ordres.

Ce spectacle marque le retour à la scène de Claude Rich. Celui-ci va être un magicien enchanteur et enchanté, malicieux, poétique, commandant les éléments déchaînés qui changeront le destin des hommes. (L'esprit séduisant qu'il apportera au personnage ne sera sans doute pas sans rappeler à certains sa composition du druide dans "Astérix et Cléopâtre".)

Il sera entouré d'une troupe talentueuse dirigée par Christophe Lidon pour servir cette œuvre étonnante qui sait mêler le dramatique et le burlesque, le fantastique et l'humain.


Les navires fendent les rêves

Si comme le dit Shakespeare, «le monde est un théâtre», les théâtres sont des navires qui fendent les rêves et nous emportent dans des univers emplis d'histoires et d'émotions. Ainsi, la salle de notre théâtre va devenir ce fameux bateau que Prospero veut voir sombrer pour assouvir sa vengeance. Et le plateau, "espace sacré du jeu", deviendra l'île du magicien, peuplée des multiples facéties de Fabien Chalon (plasticien videaste) qui sait manier le rythme comme l'émotion, l'image comme le son. Fort de son aide, c'est un Claude Rich seigneur de l'Ile et chef de troupe, qui nous présentera un magicien enrichi de tout son art théâtral, accompagné de Dominique Pinon, Caliban ancré dans les entrailles de la terre. Miranda, la fille de Prospero, sera interprétée par Sarah Biasini qui lui offrira les traits solaires de la spontanéité innocente et sincère.

Le plateau du théâtre sera séquencé par des rideaux transparents qui nous permettront d'emprisonner, entre ces derniers, de véritables intempéries (pluie, vent, neige, brouillard,...). Fabien Chalon, grâce à ces différents supports atmosphériques, composera les images, inattendues et fantomatiques, de cet univers fait de poésie et de magie.

Christophe Lidon

 

19 septembre 2014

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18 septembre 2014

10 ans !

Souvenez-vous, c'est le 6 septembre 2004 que nous avons découvert la comédienne Sarah Biasini dans Julie de Maupin...

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