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Sarah Biasini comédienne

11 juin 2012

Critique L'Orient le Jour

 

beyrouth

Scène Dans le cadre du festival du printemps de Samir Kassir et à l’initiative de l’Institut français, « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig a été présenté devant une salle plus que comble au Monnot. Une descente dans les abysses d’une passion. Sublime et douloureuse.

Colette KHALAF

 

« C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort – comme une esclave, comme un chien –, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée. »
Adaptée par Michael Stampe et mise en scène par Christophe Lidon, cette pièce, interprétée uniquement par deux comédiens, Sarah Biasini et Thomas Cousseau, est un réel défi. Car même si les textes de l’auteur autrichien Stefan Zweig sont faits pour être mis en scène au théâtre, le fait de reproduire l’absence/présence, l’existence/inexistence, le passé/présent ou transfigurer l’attente en action relevait de la gageure. Et le réalisateur Christophe Lidon a su éviter les écueils. En brossant le portrait de cette femme plongée dans un amour obsessionnel, le metteur en scène n’est pas tombé dans le piège du pathos ou des sentiments impudiques.


Une adaptation sincère

S’il n’y a que deux acteurs visibles sur les planches, il y en a bien un troisième, invisible et dominant. Il s’agit de cette lettre qui est lue respectivement par l’un ou l’autre comédien ou simultanément par les deux et qui génère l’action. Cette lettre qui fait défiler les images d’un passé, la progression d’un amour sans bornes, qui n’exige rien. Sur une scène sombre jonchée de lettres, seules les lumières allumées totalement ou dans un clair obscur mettent en évidence les paroles, les actes, le jeu. Un jeu rapide porté par un cri d’amour, un aveu déchirant. Passionnelle et désintéressée, cette flamme ne désire qu’une chose : prendre forme. Car durant tout ce temps où la jeune inconnue a croisé le chemin, ou encore le regard de cet être frivole et léger, elle était invisible à ses yeux. Lettre d’une inconnue ne serait que la volonté d’exister alors même que la disparition charnelle de cette inconnue est imminente.
Sarah Biasini est cette inconnue. Cette grande amoureuse. Gamine au large sourire qui aime et qui ne craint pas de le dire, ses larmes se confondront constamment avec son rire. Tandis que sa voix fébrile, syncopée et vibrante, porte en elle toutes les déchirures vécues. Elle peut déranger, cette femme, car l’amour absolu, entier, dérange parfois. Mais n’a-t-on pas tous été, un moment ou un autre, un inconnu sur le chemin des autres ? Face à elle, Thomas Cousseau lui donne la réplique par petites touches. Ses gestes, ses regards, comme s’adressant à un fantôme du passé, redonnent vie à la flamme, incandescente et ardente. La superbe mise en scène, affinée et travaillée au détail près, donne à ces acteurs habités toutes les possibilités de déployer leurs talents et de présenter une performance physique élégante qui plongera l’audience dans l’émoi.
Très touchée par les ovations répétées, Sarah Biasini ne manquera pas, avant de disparaître derrière le rideau, de remercier les organisateurs du festival et le théâtre Monnot. En attendant peut-être un autre rendez-vous avec le Liban ?

source : http://www.lorientlejour.com 



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8 juin 2012

Sarah à Beyrouth

 

Sarah Biasini, clair de femme...

Rencontre : Son visage lumineux rappelle, avec émotion, celui de sa mère : Romy Schneider. Mêmes yeux bleu azur, petit nez et auréole de cheveux dorés, et surtout ce même sourire magnifique, éclatant, qui la transfigure... Et la rend tout simplement « Clair de femme »* Sarah Biasini !

Zéna ZALZAL

Rencontre, dans le lobby de l’hôtel à Beyrouth où, dans le cadre du Festival du printemps, elle interprète ce soir, en représentation unique au théâtre Monnot** Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig.
Menue et délicate, en dépit d’une mâchoire volontaire, un air de jeune fille en fleur malgré ses 34 ans, il émane de Sarah Biasini un charme naturel, une séduction non apprêtée. Un mélange de fraîcheur, de simplicité et de gentillesse qui enrobent une personnalité que l’on devine dense et « habitée ».


Pas poseuse pour un sou, cette jeune femme au visage nu, qui se soumet avec un détachement non simulé au mitraillage du photographe. À qui elle lancera, en fin de séance, un charmant: «Choukran Michel.» Une actrice qui ne contrôle pas son image, ne cultive pas son ego, préférant plutôt parler de la pièce et souligner, avec une vraie générosité, la contribution de chacun de ses partenaires à cette adaptation scénique d’une nouvelle de Stefan Zweig écrite en 1922. «De cette longue lettre d’environ 25 pages adressée par une femme à l’homme qu’elle a toujours aimé secrètement, Michael Stampe a tiré une adaptation pour un duo d’acteurs – Thomas Cousseau et moi-même – qui reste totalement respectueuse du texte. Et c’est Christophe Lidon, avec qui je collabore pour la 4e fois, qui l’a mise en scène au théâtre des Mathurins». La pièce y a tenu l’affiche durant toute l’année 2011. Et repartira sur les routes de France, début 2013, pour une tournée en province, après ce passage exceptionnel au Liban.
Réticente au départ à interpréter «cette histoire de passion dévastatrice et mortelle», car «je venais de sortir d’un rôle dramatique», dit-elle, Sarah Biasini y a, néanmoins, recueilli tous les suffrages. Autant ceux de la critique que du public, qui ont unanimement salué la qualité et l’intensité de son jeu.


Aurait-elle des points communs avec son personnage?

«Oh, comme elle, j’ai aimé des hommes sans leur dire et de manière obsessionnelle. Des hommes mariés, des situations impossibles avec leur lot de fantasmes et de projections. C’était horrible, mais ça ne m’a heureusement pas détruite. La preuve... » lance-t-elle, mutine, dans un grand rire cristallin.

Rattrapée par ses gènes

Un rire, un sourire qu’on ne peut pas ne pas associer à ceux de son icône de mère. La mythique Romy Schneider, décédée alors que Sarah n’avait que 4 ans et dont on pressent l’impact que sa présence/absence a pu avoir sur sa vie. À commencer par son choix de carrière relativement tardif. «En fait, j’ai commencé par étudier l’histoire de l’art à la Sorbonne parce que je me destinais au métier de restauratrice. J’aimais bien l’idée de travailler à la conservation des œuvres, à la réparation des choses. Et puis, à 24 ans, avant qu’il ne soit trop tard, j’ai décidé de ne plus être malheureuse et de faire ce que j’avais toujours eu envie de faire: devenir comédienne. J’ai suivi des cours au Lee Strasberg Institute à Los Angeles et à l’Actor Studio à New York, et, de retour en France, je me suis lancée.»
Finalement, ne choisit-on pas d’être actrice pour « réparer des choses?». Hésitation. Elle réfléchit un moment avant d’asséner un «non» ferme. «Parce que je pense qu’il faut aller bien pour bien jouer. Il faut déjà avoir fait un travail sur soi, être bien dans sa tête. Même s’il faut aussi avoir connu la dépression...» ajoute-t-elle sibylline.
Rattrapée par ses gènes, cette fille, petite-fille et arrière-petite-fille de comédiens alterne, depuis 2004, planches et plateaux de cinéma avec une prédilection pour les rôles de personnages à multiples facettes. Des choix de «pièces et de films intelligents», qui la confinent, cependant, trop souvent à son goût dans le registre dramatique. Serait-ce là aussi une sorte d’héritage maternel? «Absolument pas, réfute-t-elle, je fais tout simplement avec ce qu’on me propose. Il se trouve que les pièces dramatiques se sont succédé ces derniers temps. Là, par contre, je suis sur un projet de comédie qui m’enchante et qui devrait, en principe, se concrétiser en janvier prochain.»
D’ailleurs, dans le registre dramatique, elle a refusé de jouer le rôle de Romy dans le biopic que Gérard Danon et sa fille Géraldine produisent et réalisent à l’occasion du 30e anniversaire de son décès. Un film pour le tournage duquel Sarah Biasini a néanmoins donné son accord, «parce que ce sont des personnes de confiance, dit-elle. Et que l’image de Romy Schneider appartient à tout le monde... Mais cela n’empêche que je ne peux ni interpréter son rôle ni voir sa vie, la vie de ma famille, de mes proches, sur écran. C’est ma mère et, à ce titre, il y a des choses que j’ai juste envie de garder pour moi... » conclut-elle.

* Titre d’un film de Costa-Gavras avec Romy Schneider.

source : http://www.lorientlejour.com

lettre d'une inconnue 1

lettre d'une inconnue 2

1 juin 2012

Tournée Lettre d'une Inconnue

Vous trouverez les dates dans la Catégorie Tournée Lettre d'Une Inconnue.

- Beyrouth le 8 juin . Théâtre Monnot

- Rueil Malmaison le 8 février 2013 . Théâtre André Malraux

- St Gaudens (21) le 15 février 2013 . Théâtre Jean Marmignon

- Concarneau (29) le 22 février 2013. Centre des arts

- Sarreguemines le 23 mars 2013 . Hôtel de ville

- Sèvres(92) le 28 mars 2013. Le Sel

- Brignais(69) le 5 avril 2013. Le Briscope

- Pully (Suisse) le 19 avril 2013 . Théâtre de l'Octogone

- Puteaux(92) le 25 avril 2013. Palais de la Culture

- Saint-Germain-en-Laye (78) le 16 mai 2013. Théâtre Alexandre Dumas

- Istres(13) le 24 mai 2013. Espace Gérard Philippe

29 mai 2012

Sur RTL

Sarah Biasini, fille de Romy Schneider : "J'essaie de banaliser sa fin tragique" 

 

Yves Calvi recevait ce mardi Sarah Biasini, actrice et comédienne de 34 ans et fille de Romy Schneider, dont on célèbre aujourd'hui le 30ème anniversaire de sa mort. Elle n'avait que 4 ans au moment de sa disparition. Qui était sa mère ? Quelle image garde celle qui regardait Sissi quand elle était petite ? Alors qu'un premier film biopic sur Romy Schneider est annoncé, qu'en pense-t-elle ? Ses réponses en exclusivité ce matin avec Yves Calvi.

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source : http://www.rtl.fr/

25 mai 2012

début de tournée

 

Le Festival du printemps de Beyrouth, une 4e floraison prometteuse !

 

Le 8 juin
Théâtre Monnot
En droite ligne du théâtre des Mathurins en France, Lettre d’une inconnue, une pièce de Stefan Zweig mise en scène par Christophe Lidon et interprétée par Sarah Biasini et Thomas Cousseau. Ce grand classique traite du thème de l’obsession amoureuse à travers une longue lettre écrite par une femme amoureuse de son voisin de palier, un jeune écrivain de renom, pour qui elle restera à jamais une inconnue.

source :
http://www.lorientlejour.com

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22 mai 2012

Biopic sur Romy Schneider

 

S’il a existé une actrice dont l’histoire, et la vie passionnante mais tragique, mérite bien un film, c’est Romy Schneider. Géraldine Danon l’a bien compris et prépare un biopic sur les dix dernières années de l’actrice, décédée le 29 mai 1982. Le scénario du film sera signé par Jean-Claude Carrière, lauréat d’un César pour Le Retour de Martin Guerre. Un biopic qui sera dans le plus grand respect, puisque la réalisatrice a d’abord demandé l’accord de la fille de l’actrice, Sarah Biasini et du producteur Daniel Biasini.

La question est qui aura la lourde tâche d’incarner la fameuse interprète de Sissi L’impératrice ? Géraldine Danon a déjà une idée de la réponse et confie au quotidien Le Parisien avoir trouvé sa comédienne: « Elle est française, a une trentaine d’années. Il faut encore procéder à des essais avant que je sois sûre que ce sera ma Romy ». Elle ajoute qu’elle « Ne cherche pas la ressemblance. Je cherche à être troublée ».

Géraldine Danon n’est pas étrangère à Romy Schneider, loin de là. C’est son père Raymon Danon qui financera le biopic. Ce dernier a notamment été producteur du dernier film de Romy Schneider La Passante du Sans-Souci. Une occasion pour la jeune Géraldine d’apprendre à connaître l’actrice : « Tous les jours, j’étais avec Romy sur le plateau. J’étais très proche d’elle. J’ai beaucoup de souvenirs. Après la fin de La Passante, elle m’écrivait des lettres. Je me sens légitime pour m’attaquer à la réalisation de ce film auquel je songeais depuis longtemps ».

Cela ne sera cependant pas la première réalisation sur Romy Schneider. Le téléfilm allemand Romy, avec Jessica Schwarz dans le rôle titre sortira le 5 juin prochain en DVD.

source : Francesoir.fr

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22 mai 2012

12 mai 2012

Déception

Voici le message que je viens de recevoir d'Amanda Sthers :

chère Sandrine, J'ai beaucoup de peine mais Sarah ne pourra pas jouer dans "le lien" pour des soucis de calendrier... C'est une autre belle actrice, Chloé lambert, qui la remplacera. j'espère que vous viendrez quand même voir la pièce et qu'un jour Sarah et moi nous retrouverons sur un autre projet. je vous embrasse

 

2 mai 2012

Cinéma

 Sarah Biasini a participé au dernier film de Jean-Pierre Mocky aux côtés de Frédéric Diefenthal, Richard Borhinger, Idriss...

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RESUME

C'est l'histoire d'un jeune homme marié (Lionel) étranglé par des dettes colossales et dont la femme s'apprête à accoucher. Désespéré, il décide un jour de commettre l'irréparable: Kidnapper le bébé de 12 mois de ses voisins milliardaires et leur demander une toute petite rançon de 60 000 €. Mais Lionel n'est pas un criminel averti et toutes ses tentatives d'échange tombent à l'eau. Alors qu'il s'attache de plus en plus au bébé, il finit enfin par y parvenir et doit se résoudre à le rendre...

à voir aussi sur le site de Jean-Pierre Mocky : http://jpierre.mocky.free.fr/
 
dorsmonlapin
29 avril 2012

Nouvelle pièce

 gerard gelas

Fondateur et directeur du théâtre du Chêne Noir à Avignon, Gérard Gelas mettra en scène Sarah Biasini et Stanislas Mehar dans la pièce "Le Lien" d'Amanda Sthers au théâtre des Mathurins à la rentrée prochaine. Vivemment septembre !

amanda-sthers

 Amanda Sthers

 stanislas mehar

Stanislas Mehar

Laissons l'auteur nous raconter l'histoire :

Bonjour Sandrine. "Le lien" est l'histoire d'un homme et une femme qui se découvrent frère et soeur au moment de la mort de leur père. il avait une double vie, cloisonnée... Ils sont ce qui leur reste de leur père et la part cachée de celui ci. Vont-il réussir à s'aimer, se comprendre, à colorier ce lien invisible qui les relie malgré eux ? "
voilà!! En avant première.... je vous embrasse Sandrine. Amanda STHERS

Un grand merci à Amanda Sthers pour sa gentillesse.

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