Hommage
Le peintre américain Cy Twombly est décédé cette semaine à Rome. Ses oeuvres dites "abstraites" témoignent toutes d'un réalisme surprenant oû chacun peut se projeter, s'identifier, se retrouver. J'ai chosi de mettre ici ce tableau The Rose car il m'apparait comme l'un des plus "parlant" dans sa symbolique et son étude nous conduit presque à une auto-analyse de nos pensées enfouies. Un grand artiste, peintre mais aussi sculpteur s'en est allé. Nous reste son oeuvre.
Si vous allez au Louvre, levez la tête ! vous découvrirez un peu de l'univers de Cy Twombly.
le nouveau Mika
pour bien débuter le week-end, la nouvelle chanson de Mika, sympa et en français !
Le Figaro
Sortir à Paris
Vite, une salle climatisée ! Par ces chaleurs estivales, on s'enferme dans les théâtres, mais à certaines conditions bien sûr. Que la salle soit au frais et la pièce réussie
Lettre d'une Inconnue : Le duo Sarah Biasini / Frédéric Andrau est exceptionnel dans l'adaptation du roman de Stefan Zweig. La comédienne nous transmet à merveille le fantasme de cette jeune fille.
Jusqu'au 16 juillet au Théâtre des Mathurins (VIIIe)
source :Armelle de Rocquigny
Expo à venir
L'exposition sur Romy Schneider ouvrira ses portes le 4 novembre prochain ( et non le 26 septembre) à l'espace Landowski, 28 avenue Morizet à Boulogne Billancourt. Elle se poursuivra jusqu'au 22 février 2012
pour de plus amples renseignements, un numéro de téléphone : 01.55.18.53.76
Telematin
La chronique de Jean-Philippe Viaud est consacrée ce matin à la pièce Lettre d'une inconnue
à voir sur : http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=27911
Le Fils
Dans une récente émission de radio, Sarah Biasini parlait du livre Le fils de Michel Rostain. Par curiosité littéraire, par curiosité "humaine", ayant aussi un rapport un peu particulier avec la mort dans mon quotidien, j'ai été "séduite" par l'histoire. Bouleversée, entre rire et larmes, j'ai aimé ce récit poignant, dévoré en à peine une heure. Je vous en présente les premières lignes. Un livre que je vous conseille.
"Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie. Monter la rue du Couédic, les bras chargés de ma literie, le nez dedans. Il se dit qu il renifle mon odeur. En fait, ça pue, je ne les avais jamais fait laver ces draps ni cette couette. Ça ne le choque plus. Au contraire : subsiste encore quelque chose de moi dans les replis blancs qu il porte à la teinturerie comme on porterait le saint sacrement. Papa pleure le nez dans le coton. Il profite. Il sniffe encore un coup la couette, et il pousse enfin la porte du magasin. Papa ne peut plus traîner. Condoléances, etc. Le teinturier recondoléances, etc. débarrasse papa de la couette. Papa aurait voulu que ça dure, une file d attente, une livraison, une tempête, juste que ça dure le temps de respirer encore un peu plus des bribes de mon odeur. Papa se dépouille, il perd, il perd."
Tom Waits
Bien souvent, on ne peut dire avec des mots pourquoi on aime une chanson. Tel est le cas pour celle-çi. Je l'aime ; voilà tout...